Prose:Le Prêtre Et Le Rossignol
La Prose
Le rossignol sur sa branche chantait gaiement,
De tout son cœur, offrant ses douces chansons
Dans le jardin fleuri aux jeunes amants,
Gouvernant de ses trilles les jeunes polissons.
L’oiseau moqueur était béni des jouvenceaux,
Les demoiselles assises à l’ombre des cerisiers
Se laissaient embrasser, caressées sans larmoyer
Charmées qu’elles étaient par le passereau.
Un matin, un prêtre qui venait lire dans le jardin
Se rendit compte du manège, observa les baisers
Des jeunes amoureux. Il y vit le signe du Malin,
Maudit le rossignol et son chant buissonnier.
Avec un serviteur, il décida de prendre au piège
L’oiseau qui le regardait d’un air moqueur.
Avec des miettes de pain jetées comme de la neige
Il l’attira puis dans un filet attrapa le brailleur.
Il le jeta dans une cage, prestement il l’emporta
Dans ses appartements. Le jardin devint silencieux,
Sans entrain, le charme n’était plus là,
Finis les baisers passionnés des jeunes amoureux.
Le rossignol qui chérissait la liberté
Décida au plus vite de s’évader.
Le prêtre était un vieux garçon qui ne fréquentait
Que de vieilles bigotes dans un confort désuet.
L’oiseau commença à chanter lors d’une visite,
Se surpassant dans son art, troublant le prêtre
Qui voyait la vieille fille comme un soubrette,
Ses mains glissant sur les cuisse, puis les seins ensuite.
La bigote hurla au viol attirant les serviteurs,
Le prêtre bredouilla, rouge comme une pivoine,
Son pantalon baissé au cheville devant la pauvre femme
Dévoilait son attribut dressé vers les plus hautes hauteurs.
L’oiseau chanta de plus belle se moquant du curé.
On le délivra de sa cage le lendemain dans la matinée,
Le prêtre fut conduit à l’asile pour sa santé,
Quant au jardin, au doux chant on se couvre de baisers.
De tout son cœur, offrant ses douces chansons
Dans le jardin fleuri aux jeunes amants,
Gouvernant de ses trilles les jeunes polissons.
L’oiseau moqueur était béni des jouvenceaux,
Les demoiselles assises à l’ombre des cerisiers
Se laissaient embrasser, caressées sans larmoyer
Charmées qu’elles étaient par le passereau.
Un matin, un prêtre qui venait lire dans le jardin
Se rendit compte du manège, observa les baisers
Des jeunes amoureux. Il y vit le signe du Malin,
Maudit le rossignol et son chant buissonnier.
Avec un serviteur, il décida de prendre au piège
L’oiseau qui le regardait d’un air moqueur.
Avec des miettes de pain jetées comme de la neige
Il l’attira puis dans un filet attrapa le brailleur.
Il le jeta dans une cage, prestement il l’emporta
Dans ses appartements. Le jardin devint silencieux,
Sans entrain, le charme n’était plus là,
Finis les baisers passionnés des jeunes amoureux.
Le rossignol qui chérissait la liberté
Décida au plus vite de s’évader.
Le prêtre était un vieux garçon qui ne fréquentait
Que de vieilles bigotes dans un confort désuet.
L’oiseau commença à chanter lors d’une visite,
Se surpassant dans son art, troublant le prêtre
Qui voyait la vieille fille comme un soubrette,
Ses mains glissant sur les cuisse, puis les seins ensuite.
La bigote hurla au viol attirant les serviteurs,
Le prêtre bredouilla, rouge comme une pivoine,
Son pantalon baissé au cheville devant la pauvre femme
Dévoilait son attribut dressé vers les plus hautes hauteurs.
L’oiseau chanta de plus belle se moquant du curé.
On le délivra de sa cage le lendemain dans la matinée,
Le prêtre fut conduit à l’asile pour sa santé,
Quant au jardin, au doux chant on se couvre de baisers.
Poète Coburitc
Coburitc a publié sur le site 580 écrits. Coburitc est membre du site depuis l'année 2014.Lire le profil du poète CoburitcSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Le Prêtre Et Le Rossignol
lə ʁɔsiɲɔl syʁ sa bʁɑ̃ʃə ʃɑ̃tε ɡεmɑ̃,də tu sɔ̃ kœʁ, ɔfʁɑ̃ sε dusə ʃɑ̃sɔ̃
dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃ fləʁi o ʒənəz- amɑ̃,
ɡuvεʁnɑ̃ də sε tʁijə lε ʒənə pɔlisɔ̃.
lwazo mɔkœʁ etε beni dε ʒuvɑ̃so,
lε dəmwazεlləz- asizəz- a lɔ̃bʁə dε səʁizje
sə lεsε ɑ̃bʁase, kaʁese sɑ̃ laʁmwaje
ʃaʁme kεlləz- etε paʁ lə pasəʁo.
œ̃ matɛ̃, œ̃ pʁεtʁə ki vənε liʁə dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃
sə ʁɑ̃di kɔ̃tə dy manεʒə, ɔpsεʁva lε bεze
dε ʒənəz- amuʁø. il i vit lə siɲə dy malɛ̃,
modi lə ʁɔsiɲɔl e sɔ̃ ʃɑ̃ bɥisɔnje.
avεk œ̃ sεʁvitœʁ, il desida də pʁɑ̃dʁə o pjεʒə
lwazo ki lə ʁəɡaʁdε dœ̃n- εʁ mɔkœʁ.
avεk dε mjεtə də pɛ̃ ʒəte kɔmə də la nεʒə
il latiʁa pɥi dɑ̃z- œ̃ filε atʁapa lə bʁajœʁ.
il lə ʒəta dɑ̃z- ynə kaʒə, pʁεstəmɑ̃ il lɑ̃pɔʁta
dɑ̃ sεz- apaʁtəmɑ̃. lə ʒaʁdɛ̃ dəvɛ̃ silɑ̃sjø,
sɑ̃z- ɑ̃tʁɛ̃, lə ʃaʁmə netε plys la,
fini lε bεze pasjɔne dε ʒənəz- amuʁø.
lə ʁɔsiɲɔl ki ʃeʁisε la libεʁte
desida o plys vitə də sevade.
lə pʁεtʁə etε œ̃ vjø ɡaʁsɔ̃ ki nə fʁekɑ̃tε
kə də vjεjə biɡɔtə dɑ̃z- œ̃ kɔ̃fɔʁ dezɥε.
lwazo kɔmɑ̃sa a ʃɑ̃te lɔʁ dynə vizitə,
sə syʁpasɑ̃ dɑ̃ sɔ̃n- aʁ, tʁublɑ̃ lə pʁεtʁə
ki vwajε la vjεjə fijə kɔmə œ̃ subʁεtə,
sε mɛ̃ ɡlisɑ̃ syʁ lε kɥisə, pɥi lε sɛ̃z- ɑ̃sɥitə.
la biɡɔtə yʁla o vjɔl atiʁɑ̃ lε sεʁvitœʁ,
lə pʁεtʁə bʁəduja, ʁuʒə kɔmə ynə pivwanə,
sɔ̃ pɑ̃talɔ̃ bεse o ʃəvilə dəvɑ̃ la povʁə famə
devwalε sɔ̃n- atʁiby dʁese vεʁ lε plys-otə-otœʁ.
lwazo ʃɑ̃ta də plys bεllə sə mɔkɑ̃ dy kyʁe.
ɔ̃ lə delivʁa də sa kaʒə lə lɑ̃dəmɛ̃ dɑ̃ la matine,
lə pʁεtʁə fy kɔ̃dɥi a lazilə puʁ sa sɑ̃te,
kɑ̃ o ʒaʁdɛ̃, o du ʃɑ̃ ɔ̃ sə kuvʁə də bεze.
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
30/10/2014 14:34Salma Fellahi
Magnifique!
30/10/2014 16:26Coco-Nini
Il me plait bien celui-ci, même il m’amuse, une jolie leçon de morale, franchement BRAVO!
J’apprécie également le romantisme qui s’en dégage. 
30/10/2014 17:05Loic Rousselot
Ce poème m’a bien fait rire.
J’ai adoré le vers "dévoilait son attribut dressé vers les plus hautes hauteurs"
M’enfin superbe, j’ai passé un bon moment de lecture.
Merci.
Amicalement
Loïc ROUSSELOT
03/11/2014 17:18Lemmiath
Plus tôt flatteur pour la vieille bigote.
Prose - Sans Thème -
Du 30/10/2014 14:10
L'écrit contient 302 mots qui sont répartis dans 9 strophes. Toutes les strophes sont composés de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poésie classique.