Poème:A Coeur Brisé

Il en faut peu, en entendre dire de toi, te voir,
Capter le son de ta voix, ou encore un message de toi,
Il ne m’en faut pas plus pour me jeter un froid,
Sentir au fond de mes entrailles cet émoi,
En tentant de t’oublier, de ne plus te considérer, voir de te détester,
J’entreprend juste d’anesthésier mon âme si perturbée.
A quoi bon aller ainsi de l’avant ? Je me mens terriblement,
Car au fond de moi, mes sentiments sont persistants.
Ces mois sont passés, mais je n’arrive toujours pas à t’oublier,
Tirer un trait sur ces moments écoulés, et ses sentiments éprouvés.
Pourtant entre temps, une autre est passée, tel un espoir désabusé,
Car de mes pensées je n’ai pu t’écarter.
Finalement on aime les gens pour ce qu’ils sont, que suis-je ?
En ce qui te concerne tu m’as déjà jugé, ces pensées que tu n’as osé alléguer,
Me brisent profondément. Tu as soulever un mal qui me dérange.
J’en ai remis en cause des choses, et même mon existence si contrastée.
Je me retrouve de nouveau sur ce banc,
Que je pensé avoir quitté depuis longtemps…
Tout ne serai donc que recommencement, dans ce monde imaginé
Que je ne peux bien disserner, et dont je me fais juste des idées…

Les sentiments et l’amitié sont heureusement ces vrais liens
Que l’on ne peut toujours pas forcer ou acheter en ce monde
Or quand on ne peut les apprivoiser, quoi de mieux que de s’évader.
Mais que faire face à l’échec, comment le surmonter avant de sombrer.
Pactiser avec La camarde, tradition est, dans ces contrés ou les âmes sont forgées par l’honneur
Moi, si bas, mis à part l’avoir rêvé, je ne peux me le permettre, je ne peux mériter un tel honneur
On peut alors rêver à ces hommes, dans ce pays intrigant, magique est mystique,
Où, ces hommes sages se détachent, dominés par ce monstre glacé, pour atteindre le
Nirvana.
On peut toujours s’en remettre au temps. Sans doute que dans peu de temps,
Nos chemins se sépareront de la même manière qu’ils se sont croisés
Et l’on rejoindra ce groupe de personnes qui se sont connues
Et que l’on a des fois jamais revues.
En tout cas jamais je ne t’oublierai,
Toi qui me fais découvrir un sentiment pire que celui le plus redouté,
Finalement que dis-je, ou en suis-je. Tout n’est que fruit d’un esprit alambiqué
Cloîtré dans ce pâle couloir éburnéen, où le doré n’est que fané.