Poème:Sentiment Amer Ii

Je t’avais pourtant dis
Que la dévotion totale,
Promise et espérée,
N’est accessible
A ton âme souillée.
Pleure, pleure
Et évacue les larmes de sang
Qui t’obscursissent le regard
Et hurle ! Hurle de tout
Ton saoul la haine qui t’as envahie !
Tu ressemble a ce loup perdu
Que j’ai croisé autrefois.
Sauvage est la fierté bafouée
Que je croise, persistante, dans tes yeux…

Mon âme est souillée, damnée, corrompue.
Et dans le désespoir de cette situation
Je cherche a m’enlaidir d’autant plus.
Je suis un serpent qui se dévore lui même
Pour ne souffrir d’aucun besoin.
Alors oui je hurle, je déchire ce ciel
De mes profonds sanglots.
Et dans le sang qui me brûle et me calcine
Je trouve un remede, un oubli que seul
La douleur peut accorder a l’âme.
De mes propres mains je déchire désormais
Ce qui me tiens lieu de contenant.
Attache moi a ces chaînes
Qui me paralysent si bien !
Empêche moi d’exterioriser
Ce sentiment amer qui me ronge.
Enferme moi dans la prison
Obscure de mes sentiments refoulés
Et prie pour qu’au milieu
Des ténèbres sans nom
Je puisse trouver ce coin de paradis
Ou la lumière chatoyante
Des flammes affamées
Finissent de me calciner.
Ainsi peut-être trouverai-je
Le répit qui me fais défaut.