Univers de poésie d'un auteur

Prose:Silbera Filos

La Prose

Par les temps qui courent, trouver un emploi s’avère bien difficile. Je m’appelle Silbera Filos, et exerce, logiquement, le métier de bâtisseuse. Je parcours le monde à la recherche de matériaux nécessaires à la réalisation d’ouvrages architecturaux, que je mets en œuvre.
Sous une pluie battante, je me dirige vers le centre de recrutement du bâtiment, bien décidée à me mettre en valeur professionnellement. De nature chétive, et les yeux proéminents, je ne suis pas particulièrement jolie. Il va falloir que je joue serré pour trouver un job. A peine la porte franchie, me voilà noyée sous un monceau de paperasse à remplir, avec mes compétences et mes vœux. Le tout complété, je tends ma liasse de documents à la réceptionniste qui m’énonce d’une voix aigüe :
« Salle 12, Filos, 6éme porte à droite, Dosse va vous recevoir rapidement. »
J’enfile un couloir encombré de bureaux et frappe porte 12. Une voix puissante me dit d’entrer. Je pousse le battant et me trouve face à un être monumental, grassouillet, et tout sourire.
« Bienvenue, Filos. Prenez place », me dit-il en désignant un somptueux fauteuil dans lequel je m’engloutis littéralement. « Vous êtes donc à la recherche d’un emploi, et vos références me semblent de qualité. Vous êtes bâtisseuse, et vous rêvez de concevoir des monuments hors du commun. Un peu utopiste tout cela, et surement en dehors de vos compétences. Mais il est rare de trouver de nos jours des rêveuses de votre ordre. »
Et je m’entends réponde « Qui tente rien n’a rien »
Un sourire se dessine sur le visage rubicond de mon interlocuteur. Il se tourne vers un immense meuble, et sort un dossier. « Voilà qui devrait faire l’affaire », me dit-il d’une voix de stentor. « Rubben schok, célèbre bâtisseur a besoin d’une utopiste pour amener de l’air neuf à ses réalisations. Comme vous le dites si bien, qui tente rien n’a rien. Je vous donne son adresse et ces documents. Allez le voir de ma part »
Complètement abasourdie, je ne sais comment remercier, sors d’un pas alerte de son bureau, et enfile précipitamment le couloir. Serait-ce mon jour de chance ?
A l’instant précis où me vient cette interrogation, un bruit assourdissant arrive à mes oreilles et la terre se met à trembler. Tout devient actif autour de moi : les plafonds, les murs, les meubles… Tout semble se contorsionner, s’amalgamer, se déliter. Des hurlements viennent se mêler aux bruits de cette danse infernale. Je me jette sous un bureau… Collée contre un mur, je me roule en boule… La peur me gagne, je ferme les yeux.
Une matière visqueuse et froide m’enrobe. Engluée dans un océan de boue noirâtre et malodorante, je lève la tête et tente d’agripper une patère qui a résisté à la coulée gluante. J’arrive enfin à la saisir et à me hisser sur le bureau salvateur.
« Il y a quelqu’un… ? » Seuls résonnent les battements de mon cœur, dans un improbable silence après tout ce vacarme.
« Il y a quelqu’un… ? » Un petit couinement se fait entendre à deux pas de moi. Je trouve des dossiers à sangle qui feront office de raquettes, pour que je puisse me déplacer sur la boue, sans m’enfoncer. De toutes les façons, je n’ai pas mieux. Me voilà avançant tout doucement vers l’endroit d’où vient le son, qui s’est transformé en pleurs. Entre deux parois translucides, je découvre une corbeille sous laquelle un bébé, luttant pour ne pas s’enfoncer, me regarde, les yeux hagards, en réclamant sa maman.
« Viens… Petit bout. Tu n’es plus seul. » Je le saisis délicatement et le serre tout contre moi, pour nous rassurer. « Tu sais, nous allons devoir sortir de là, et cela ne va pas être une mince affaire. Je te mets à l’abri et après, je reviendrai chercher ta maman. »
Arrivée devant la porte d’entrée, je ne peux ni la pousser, ni la tirer. Par l’oculus je ne vois qu’un immense océan flasque et mouvant à l’extérieur. Un bout de bois qui passe à proximité me permet d’éclater le verre de l’oculus. Je me contorsionne tant bien que mal pour m’extraire de ma prison en traînant derrière moi mon petit ami.
Des formes s’extraient de la marée gluante devant moi. Je réussis à gagner un arbre tout proche et mets à l’abri le bébé, en lui intimant l’ordre de ne pas bouger de là. Un peu plus haut dans la ramure, se meuvent des silhouettes informes couvertes de boue. Sans hésitation… moi la timide, je leur hurle de surveiller mon petit compagnon, et que je reviens le plus rapidement possible. Je vais chercher sa mère. Ils me répondent d’une seule voix : « Pas de souci ! On surveille. »
Et me voilà repartie, moitié marchant, moitié glissant, sur cette patinoire infernale. Retrouver la porte du centre de recrutement du bâtiment est un jeu d’enfant. Je me glisse de nouveau par l’oculus, et me retrouve à plat ventre sans pouvoir me relever. Le niveau de la boue est monté derrière la porte. Zut. Je ne sais plus quoi faire. Une forme se dirige vers moi, et me supplie de l’aider. Je l’agrippe comme je peux, en lui demandant si un bébé l’accompagnait. La réponse négative me déçoit, mais je rampe doucement pour parvenir à ressortir en tirant tant bien que mal cette masse glissante et lourde.
Dehors le problème s’avère identique. Maintenant la boue qui sèche rapidement m’emprisonne et limite mes mouvements. Je crie à mon compagnon de « nager » sur la surface molle. J’en fais de même et nous arrivons enfin à nous hisser dans l’arbre.
Le bébé a disparu. Folle de rage j’interroge les potiches de boues qui stagnent dans la ramure :
« Il est passé où, le petit que je vous avais demandé de surveiller ? Ce n’était pourtant pas compliquer de garder un œil sur lui ! » Une angoisse soudaine monte en moi : Il est tombé dans la boue et s’est noyé. Je scrute désespérément le pied de l’arbre.
« Ne vous inquiétez pas mademoiselle, quelqu’un est venu le chercher » me répond une voix fluette.
« C’était sa mère ? Son père ? Sa sœur ? … Vous ne vous êtes pas renseignés ? ». Je deviens hystérique, et ma voix monte dans les aigus.
« Son père peut-être. Il était énorme et habillé d’un pull rayé noir et roux. En tout cas ils sont partis rapidement vers le Nord. »
Une petite voix intérieure me dit que quelque chose ne tourne pas rond. Des larmes coulent sur mon masque de boue. Je me calme et tente de retrouver de l’aisance en gesticulant pour casser la gangue qui m’emprisonne. Enfin plus libre de mes mouvements mon cerveau se reconnecte à la réalité. Je dois retrouver cet enfant. Même si cela ressemble à la recherche d’une aiguille dans une meule de foin.
La colère me donne des ailes. Je passe d’arbre et arbre, en cherchant un quelconque indice de la présence de l’enfant. Au sol plus une plante, plus une fleur, plus de chemin, rien que cet océan noirâtre qui commence à sécher. Je croise des individus à qui je pose inlassablement la même question : « Avez-vous vu quelqu’un passé habillé en roux et noir, accompagné d’un bébé ? »
Enfin une réponse positive. « Par là » me dit une créature toute fine, sous son manteau de boue. « Dans cette maison, au toit plat. Vous voulez que je vous accompagne ? »
« Un peu d’aide sera la bienvenue. Merci »
Je redescends sur le sol à l’instant où la pluie refait son apparition. Il ne manquait plus que ça ? Des larmes énormes que je tente d’éviter, s’écrasent sur le sol imbibé. J’en profite pour me nettoyer un peu et libérer enfin mes ailes, tous mes sens en alerte. Je décolle, en zigzaguant entre les gouttes, fait le tour de la ruche et rentre en piqué, suivie de ma compagne. Pas de gardienne à l’entrée. La ruche vide, subit l’attaque d’un énorme frelon opportuniste : mon voleur de bébé. Bébé que je retrouve collé dans une alvéole. Je l’entoure de mes pattes et le soulève délicatement, pour le confier à la fourmi volante qui m’accompagne. Un ronronnement sourd me fait tourner la tête. Les abeilles de la ruche se précipitent sur moi. Je hurle
« Oh les filles ce n’est pas moi la cible, mais LUI ! »
Je réussis à passer sous le ventre du frelon, et lui enfoncer mon dard dans l’abdomen, avant de me retrouver plus ou moins écrasée au sol. Mes congénères se ruent sur l’intrus déjà fatigué par mon venin, et le dardent de leurs aiguillons. Je sais mes heures comptées, mais le fait d’avoir seulement sauvé un nouveau-né me réchauffe le cœur. Les hommes et leurs pesticides nous font déjà la vie dure. Bientôt nous n’aurons plus rien à polliniser et butiner. Notre race va disparaître, entraînant le déclin de la planète. Alors une seule vie sauvée à son importance… et moi Silbera Filos, abeille bâtisseuse, je m’éteins tout doucement, en laissant ce monde boueux et pollué.
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PostScriptum

Thème de la nouvelle : « Je suis un super héros »… Alors pourquoi pas une toute petite abeille ? ? ? ?

Poeme de Départbis

Poète Départbis

Départbis a publié sur le site 272 écrits. Départbis est membre du site depuis l'année 2008.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Silbera Filospar=les=temps=qui=cou=rent=trou=ver=un=em=ploi=sa=vè=re=bien=dif=fi=ci=le=je=map=pel=le=sil=be=ra=fi=los=et=exer=ce=lo=gi=que=ment=le=mé=ti=er=de=bâ=tis=seu=se=je=par=cours=le=mon=de=à=la=re=cher=che=de=ma=té=riaux=né=ces=sai=res=à=la=ré=a=li=sa=ti=on=dou=vra=ges=ar=chi=tec=tu=raux=que=je=mets=en=œu=vre 85
sous=une=pluie=bat=tante=je=me=di=rige=vers=le=cen=tre=de=re=cru=te=ment=du=bâ=ti=ment=bien=dé=ci=dée=à=me=met=treen=va=leur=pro=fes=sion=nel=le=ment=de=na=tu=re=ché=ti=ve=et=les=yeux=proé=mi=nents=je=ne=suis=pas=par=ti=cu=liè=re=ment=jo=lie=il=va=fal=loir=que=je=joue=ser=ré=pour=trou=ver=un=job=a=pei=ne=la=por=te=fran=chie=me=voi=là=noyée=sous=un=mon=ceau=de=pa=pe=ras=seà=rem=plir=a=vec=mes=com=pé=ten=ces=et=mes=vœux=le=tout=com=plé=té=je=tends=ma=lias=se=de=do=cu=ments=à=la=ré=cep=tion=nis=te=qui=mé=non=ce=du=ne=voix=aigüe 139
sal=le=dou=ze=fi=los=vir=gu=le=six=é=me=por=te=à=droi=te=dos=se=va=vous=re=ce=voir=ra=pi=de=ment 29
jen=fi=le=un=cou=loir=en=com=bré=de=bu=reaux=et=frap=pe=por=te=dou=ze=u=ne=voix=puis=san=te=me=dit=den=trer=je=pous=se=le=bat=tant=et=me=trou=ve=fa=ce=à=un=ê=tre=mo=nu=men=tal=gras=souil=let=et=tout=sou=ri=re 57
bien=ve=nue=fi=los=pre=nez=pla=ce=me=dit=til=en=dé=si=gnant=un=somp=tueux=fau=teuil=dans=le=quel=je=men=glou=tis=lit=té=ra=le=ment=vous=ê=tes=donc=à=la=re=cher=che=dun=em=ploi=et=vos=ré=fé=ren=ces=me=sem=blent=de=qua=li=té=vous=ê=tes=bâ=tis=seu=se=et=vous=rê=vez=de=con=ce=voir=des=mo=nu=ments=hors=du=com=mun=un=peu=u=to=pis=te=tout=ce=la=et=su=re=ment=en=de=hors=de=vos=com=pé=tences=mais=il=est=ra=re=de=trou=ver=de=nos=jours=des=rê=veu=ses=de=vo=tre=ordre 122
et=je=men=tends=ré=pon=de=qui=ten=te=rien=na=rien 13
un=sou=rire=se=des=si=ne=sur=le=vi=sa=ge=ru=bi=cond=de=mon=in=ter=lo=cu=teur=il=se=tour=ne=vers=un=im=men=se=meu=ble=et=sort=un=dos=sier=voi=là=qui=de=vrait=fai=re=laf=fai=re=me=dit=til=du=ne=voix=de=sten=tor=rub=ben=schok=cé=lè=bre=bâ=tis=seur=a=be=soin=du=neu=to=pis=te=pour=a=me=ner=de=lair=neuf=à=ses=ré=a=li=sa=tions=com=me=vous=le=di=tes=si=bien=qui=ten=te=rien=na=rien=je=vous=don=ne=son=a=dres=se=et=ces=do=cu=ments=al=lez=le=voir=de=ma=part 122
com=plè=te=ment=a=ba=sour=die=je=ne=sais=com=ment=re=mer=ci=er=sors=dun=pas=a=ler=te=de=son=bu=reau=et=en=fi=le=pré=ci=pi=tam=ment=le=cou=loir=se=rait=ce=mon=jour=de=chan=ce 47
a=lins=tant=pré=cis=où=me=vient=cet=te=in=ter=ro=ga=tion=un=bruit=as=sour=dis=sant=ar=ri=ve=à=mes=o=rei=lles=et=la=ter=re=se=met=à=trem=bler=tout=de=vient=ac=tif=au=tour=de=moi=les=pla=fonds=les=murs=les=meu=bles=tout=sem=ble=se=con=tor=sion=ner=sa=mal=ga=mer=se=dé=li=ter=des=hur=le=ments=vien=nent=se=mê=ler=aux=bruits=de=cet=te=dan=se=in=fer=nale=je=me=jet=te=sous=un=bu=reau=col=lée=con=tre=un=mur=je=me=rou=le=en=bou=le=la=peur=me=ga=gne=je=fer=me=les=y=eux 122
u=ne=ma=ti=è=re=vis=qu=eu=se=et=froi=de=men=ro=be=en=gluée=dans=un=o=cé=an=de=boue=noi=râ=tre=et=ma=lo=do=ran=te=je=lè=ve=la=tê=te=et=ten=te=da=grip=per=u=ne=pa=tè=re=qui=a=ré=sis=té=à=la=cou=lée=gluan=te=jar=ri=ve=en=fin=à=la=sai=sir=et=à=me=his=ser=sur=le=bu=reau=sal=va=teur 83
il=y=a=quel=quun=seuls=ré=son=nent=les=bat=te=ments=de=mon=cœur=dans=un=im=pro=ba=ble=si=len=ce=a=près=tout=ce=va=ca=rme 33
il=y=a=quel=quun=un=pe=tit=couine=ment=se=fait=enten=dreà=deux=pas=de=moi=je=trouve=des=dos=siers=à=san=gle=qui=fe=ront=of=fi=ce=de=ra=quet=tes=pour=que=je=puis=se=me=dé=pla=cer=sur=la=boue=sans=men=fon=cer=de=tou=tes=les=fa=çons=je=nai=pas=mieux=me=voi=là=a=van=çant=tout=dou=ce=ment=vers=len=droit=doù=vient=le=son=qui=sest=trans=for=mé=en=pleurs=en=tre=deux=pa=rois=trans=lu=ci=des=je=dé=cou=vreu=ne=cor=bei=lle=sous=la=quel=leun=bé=bé=lut=tant=pour=ne=pas=sen=fon=cer=me=re=gar=de=les=yeux=ha=gards=en=ré=cla=mant=sa=ma=man 133
viens=pe=tit=bout=tu=nes=plus=seul=je=le=sai=sis=dé=li=ca=te=ment=et=le=ser=re=tout=con=tre=moi=pour=nous=ras=su=rer=tu=sais=nous=al=lons=de=voir=sor=tir=de=là=et=ce=la=ne=va=pas=ê=tre=u=ne=min=ce=af=fai=re=je=te=mets=à=la=bri=et=a=près=je=re=vien=drai=cher=cher=ta=ma=man 75
ar=ri=vée=de=vant=la=por=te=den=trée=je=ne=peux=ni=la=pous=ser=ni=la=ti=rer=par=lo=cu=lus=je=ne=vois=quun=im=men=se=o=cé=an=flas=que=et=mou=vant=à=lex=té=ri=eur=un=bout=de=bois=qui=pas=se=à=proxi=mi=té=me=per=met=dé=cla=ter=le=ver=re=de=lo=cu=lus=je=me=con=tor=si=on=ne=tant=bien=que=mal=pour=mex=trai=re=de=ma=pri=son=en=traî=nant=der=ri=è=re=moi=mon=pe=tit=a=mi 101
des=formes=sex=traient=de=la=ma=rée=gluante=de=vant=moi=je=réus=sis=à=ga=gner=un=ar=bre=tout=pro=cheet=mets=à=la=bri=le=bé=bé=en=lui=in=ti=mant=lordre=de=ne=pas=bou=ger=de=là=un=peu=plus=haut=dans=la=ra=mu=re=se=meu=vent=des=silhouet=tes=in=for=mes=cou=ver=tes=de=boue=sans=hé=si=ta=tion=moi=la=ti=mi=de=je=leur=hur=le=de=sur=veiller=mon=pe=tit=com=pa=gnon=et=que=je=re=viens=le=plus=ra=pi=de=ment=pos=sible=je=vais=cher=cher=sa=mère=ils=me=ré=pon=dent=du=ne=seu=le=voix=pas=de=sou=ci=on=sur=vei=lle 127
et=me=voi=là=re=par=tie=moi=tié=mar=chant=moi=tié=glis=sant=sur=cette=pa=ti=noi=rein=fer=nale=re=trou=ver=la=porte=du=centre=de=re=cru=te=ment=du=bâ=ti=ment=est=un=jeu=den=fant=je=me=glis=se=de=nou=veau=par=lo=cu=lus=et=me=re=trou=veà=plat=ven=tre=sans=pou=voir=me=re=le=ver=le=ni=veau=de=la=boueest=mon=té=der=riè=re=la=porte=zut=je=ne=sais=plus=quoi=faire=une=for=me=se=di=ri=ge=vers=moi=et=me=sup=plie=de=lai=der=je=la=grip=pe=com=me=je=peux=en=lui=de=man=dant=si=un=bé=bé=lac=com=pa=gnait=la=ré=pon=se=né=ga=ti=ve=me=dé=çoit=mais=je=ram=pe=dou=ce=ment=pour=par=ve=nir=à=res=sor=tir=en=ti=rant=tant=bien=que=mal=cet=te=mas=se=glis=san=te=et=lourde 169
de=hors=le=pro=blè=me=sa=vè=re=i=den=tique=main=te=nant=la=boue=qui=sè=che=ra=pi=de=ment=mem=pri=son=ne=et=li=mi=te=mes=mou=ve=ments=je=crie=à=mon=com=pa=gnon=de=na=ger=sur=la=sur=fa=ce=mo=lle=jen=fais=de=mê=me=et=nous=ar=ri=vons=en=fin=à=nous=his=ser=dans=la=rbre 72
le=bé=bé=a=dis=pa=ru=fol=le=de=ra=ge=jin=ter=ro=ge=les=po=ti=ches=de=boues=qui=sta=gnent=dans=la=ra=mu=re 30
il=est=pas=sé=où=le=pe=tit=que=je=vous=a=vais=de=man=dé=de=sur=veil=ler=ce=né=tait=pour=tant=pas=com=pli=quer=de=gar=der=un=œil=sur=lui=u=ne=an=gois=se=sou=dai=ne=mon=te=en=moi=il=est=tom=bé=dans=la=boue=et=sest=noy=é=je=scru=te=dé=ses=pé=ré=ment=le=pied=de=la=rbre 73
ne=vous=in=qui=é=tez=pas=ma=de=moi=sel=le=quel=quun=est=ve=nu=le=cher=cher=me=ré=pond=u=ne=voix=fluet=te 29
cé=tait=sa=mè=re=son=pè=re=sa=sœur=vous=ne=vous=ê=tes=pas=ren=sei=gnés=je=de=viens=hys=té=ri=que=et=ma=voix=mon=te=dans=les=ai=gus 36
son=pè=re=peut=tê=tre=il=é=tait=é=nor=me=et=ha=bil=lé=dun=pull=ray=é=noir=et=roux=en=tout=cas=ils=sont=par=tis=ra=pi=de=ment=vers=le=nord 38
u=ne=pe=ti=te=voix=in=té=rieu=re=me=dit=que=quel=que=cho=se=ne=tour=ne=pas=rond=des=lar=mes=cou=lent=sur=mon=mas=que=de=boue=je=me=cal=me=et=ten=te=de=re=trou=ver=de=lai=san=ce=en=ges=ti=cu=lant=pour=cas=ser=la=gan=gue=qui=mem=pri=son=ne=en=fin=plus=li=bre=de=mes=mou=ve=ments=mon=cer=veau=se=re=con=nec=te=à=la=ré=a=li=té=je=dois=re=trou=ver=cet=en=fant=mê=me=si=ce=la=res=sem=ble=à=la=re=cher=che=du=ne=ai=guil=le=dans=u=ne=meu=le=de=foin 121
la=co=lè=re=me=don=ne=des=ai=les=je=pas=se=dar=bre=et=ar=bre=en=cher=chant=un=quel=con=que=in=di=ce=de=la=pré=sen=ce=de=len=fant=au=sol=plus=u=ne=plan=te=plus=u=ne=fleur=plus=de=che=min=rien=que=cet=o=cé=an=noi=râ=tre=qui=com=men=ce=à=sé=cher=je=croi=se=des=in=di=vi=dus=à=qui=je=po=se=in=las=sa=ble=ment=la=mê=me=ques=ti=on=a=vez=vous=vu=quel=quun=pas=sé=ha=bil=lé=en=roux=et=noir=ac=com=pa=gné=dun=bé=bé 113
en=fin=u=ne=ré=pon=se=po=si=ti=ve=par=là=me=dit=u=ne=cré=a=tu=re=tou=te=fi=ne=sous=son=man=teau=de=boue=dans=cet=te=mai=son=au=toit=plat=vous=vou=lez=que=je=vous=ac=com=pa=gne 49
un=peu=dai=de=se=ra=la=bien=ve=nue=mer=ci 13
je=re=des=cends=sur=le=sol=à=lins=tant=où=la=pluie=re=fait=son=ap=pa=ri=tion=il=ne=man=quait=plus=que=ça=des=lar=mes=é=normes=que=je=tente=dé=vi=ter=sé=crasent=sur=le=sol=im=bi=bé=jen=pro=fi=te=pour=me=net=toyer=un=peu=et=li=bé=rer=en=fin=mes=ai=les=tous=mes=sens=en=a=lerte=je=dé=col=le=en=zig=za=guant=en=tre=les=gout=tes=fait=le=tour=de=la=ru=cheet=ren=treen=pi=qué=sui=vie=de=ma=com=pagne=pas=de=gar=dien=neà=len=trée=la=ru=che=vi=de=su=bit=lat=ta=que=dun=é=nor=me=fre=lon=op=por=tu=nis=te=mon=vo=leur=de=bé=bé=bé=bé=que=je=re=trou=ve=col=lé=dans=u=ne=al=véole=je=len=tou=re=de=mes=pat=tes=et=le=sou=lè=ve=dé=li=ca=te=ment=pour=le=con=fier=à=la=four=mi=vo=lan=te=qui=mac=com=pagne=un=ron=ron=ne=ment=sourd=me=fait=tour=ner=la=tê=te=les=a=bei=lles=de=la=ru=che=se=pré=ci=pi=tent=sur=moi=je=hurle 212
oh=les=fi=lles=ce=nest=pas=moi=la=ci=ble=mais=lui 14
je=réus=sis=à=pas=ser=sous=le=ventre=du=fre=lon=et=lui=en=fon=cer=mon=dard=dans=lab=domen=a=vant=de=me=re=trou=ver=plus=ou=moins=é=cra=sée=au=sol=mes=con=gé=nères=se=ruent=sur=lin=trus=dé=jà=fa=ti=gué=par=mon=ve=nin=et=le=dar=dent=de=leurs=ai=guillons=je=sais=mes=heu=res=comp=tées=mais=le=fait=da=voir=seu=le=ment=sau=vé=un=nou=veau=né=me=ré=chauf=fe=le=cœur=les=hom=mes=et=leurs=pes=ti=ci=des=nous=font=dé=jà=la=vie=du=re=bien=tôt=nous=nau=rons=plus=rien=à=pol=li=ni=ser=et=bu=ti=ner=no=tre=ra=ce=va=dis=pa=raî=tre=en=traî=nant=le=dé=clin=de=la=pla=nète=alors=u=ne=seu=le=vie=sau=vée=à=son=im=por=tan=ce=et=moi=sil=be=ra=fi=los=a=bei=lle=bâ=tis=seu=se=je=mé=teins=tout=dou=ce=ment=en=lais=sant=ce=mon=de=boueux=et=pol=lué 187
Phonétique : Silbera Filospaʁ lε tɑ̃ ki kuʁe, tʁuve œ̃n- ɑ̃plwa savεʁə bjɛ̃ difisilə. ʒə mapεllə silbəʁa filo, e εɡzεʁsə, lɔʒikəmɑ̃, lə metje də batisøzə. ʒə paʁkuʁ lə mɔ̃də a la ʁəʃεʁʃə də mateʁjo nesesεʁəz- a la ʁealizasjɔ̃ duvʁaʒəz- aʁʃitεktyʁo, kə ʒə mεtz- ɑ̃n- œvʁə.
suz- ynə plɥi batɑ̃tə, ʒə mə diʁiʒə vεʁ lə sɑ̃tʁə də ʁəkʁytəmɑ̃ dy ba=ti=mɑ̃, bjɛ̃ deside a mə mεtʁə ɑ̃ valœʁ pʁɔfesjɔnεllmɑ̃. də natyʁə ʃetivə, e lεz- iø pʁɔeminɑ̃, ʒə nə sɥi pa paʁtikyljεʁəmɑ̃ ʒɔli. il va falwaʁ kə ʒə ʒu seʁe puʁ tʁuve œ̃ ʒɔb. a pεnə la pɔʁtə fʁɑ̃ʃi, mə vwala nwaje suz- œ̃ mɔ̃so də papəʁasə a ʁɑ̃pliʁ, avεk mε kɔ̃petɑ̃səz- e mε veyks. lə tu kɔ̃plete, ʒə tɑ̃ ma ljasə də dɔkymɑ̃z- a la ʁesεpsjɔnistə ki menɔ̃sə dynə vwa εʒy :
« salə duzə, filo viʁɡylə siz- emə pɔʁtə a dʁwatə, dɔsə va vu ʁəsəvwaʁ ʁapidəmɑ̃. »
ʒɑ̃filə œ̃ kulwaʁ ɑ̃kɔ̃bʁe də byʁoz- e fʁapə pɔʁtə duzə. ynə vwa pɥisɑ̃tə mə di dɑ̃tʁe. ʒə pusə lə batɑ̃ e mə tʁuvə fasə a œ̃n- εtʁə mɔnymɑ̃tal, ɡʁasujε, e tu suʁiʁə.
« bjɛ̃vənɥ, filo. pʁəne plasə », mə di til ɑ̃ deziɲɑ̃ œ̃ sɔ̃ptɥø fotəj dɑ̃ ləkεl ʒə mɑ̃ɡluti liteʁaləmɑ̃. « vusz- εtə dɔ̃k a la ʁəʃεʁʃə dœ̃n- ɑ̃plwa, e vo ʁefeʁɑ̃sə mə sɑ̃ble də kalite. vuz- εtə batisøzə, e vu ʁεve də kɔ̃səvwaʁ dε mɔnymɑ̃z- ɔʁ dy kɔmœ̃. œ̃ pø ytɔpistə tu səla, e syʁəmɑ̃ ɑ̃ dəɔʁ də vo kɔ̃petɑ̃sə. mεz- il ε ʁaʁə də tʁuve də no ʒuʁ dε ʁεvøzə də vɔtʁə ɔʁdʁə. »
e ʒə mɑ̃tɑ̃ ʁepɔ̃də « ki tɑ̃tə ʁjɛ̃ na ʁjən »
œ̃ suʁiʁə sə desinə syʁ lə vizaʒə ʁybikɔ̃ də mɔ̃n- ɛ̃tεʁlɔkytœʁ. il sə tuʁnə vεʁz- œ̃n- imɑ̃sə məblə, e sɔʁ œ̃ dɔsje. « vwala ki dəvʁε fεʁə lafεʁə », mə di til dynə vwa də stɑ̃tɔʁ. « ʁybɛ̃ ʃɔk, selεbʁə batisœʁ a bəzwɛ̃ dynə ytɔpistə puʁ aməne də lεʁ nəf a sε ʁealizasjɔ̃. kɔmə vu lə ditə si bjɛ̃, ki tɑ̃tə ʁjɛ̃ na ʁjɛ̃. ʒə vu dɔnə sɔ̃n- adʁεsə e sε dɔkymɑ̃. ale lə vwaʁ də ma paʁt »
kɔ̃plεtəmɑ̃ abazuʁdi, ʒə nə sε kɔmɑ̃ ʁəmεʁsje, sɔʁ dœ̃ pa alεʁtə də sɔ̃ byʁo, e ɑ̃filə pʁesipitamɑ̃ lə kulwaʁ. səʁε sə mɔ̃ ʒuʁ də ʃɑ̃sə ?
a lɛ̃stɑ̃ pʁesiz- u mə vjɛ̃ sεtə ɛ̃teʁɔɡasjɔ̃, œ̃ bʁɥi asuʁdisɑ̃ aʁivə a mεz- ɔʁεjəz- e la teʁə sə mεt a tʁɑ̃ble. tu dəvjɛ̃ aktif otuʁ də mwa : lε plafɔ̃, lε myʁ, lε məblə… tu sɑ̃blə sə kɔ̃tɔʁsjɔne, samalɡame, sə delite. dεz- yʁləmɑ̃ vjεne sə mεle o bʁɥi də sεtə dɑ̃sə ɛ̃fεʁnalə. ʒə mə ʒεtə suz- œ̃ byʁo… kɔle kɔ̃tʁə œ̃ myʁ, ʒə mə ʁulə ɑ̃ bulə… la pœʁ mə ɡaɲə, ʒə fεʁmə lεz- iø.
ynə matjεʁə viskøzə e fʁwadə mɑ̃ʁɔbə. ɑ̃ɡlye dɑ̃z- œ̃n- ɔseɑ̃ də bu nwaʁatʁə e malɔdɔʁɑ̃tə, ʒə lεvə la tεtə e tɑ̃tə daɡʁipe ynə patεʁə ki a ʁeziste a la kule ɡlɥɑ̃tə. ʒaʁivə ɑ̃fɛ̃ a la sεziʁ e a mə ise syʁ lə byʁo salvatœʁ.
« il i a kεlkœ̃… ? » səl ʁezɔne lε batəmɑ̃ də mɔ̃ kœʁ, dɑ̃z- œ̃n- ɛ̃pʁɔbablə silɑ̃sə apʁε tu sə vakaʁmə.
« il i a kεlkœ̃… ? » œ̃ pəti kuinəmɑ̃ sə fε ɑ̃tɑ̃dʁə a dø pa də mwa. ʒə tʁuvə dε dɔsjez- a sɑ̃ɡlə ki fəʁɔ̃ ɔfisə də ʁakεtə, puʁ kə ʒə pɥisə mə deplase syʁ la bu, sɑ̃ mɑ̃fɔ̃se. də tutə lε fasɔ̃, ʒə nε pa mjø. mə vwala avɑ̃sɑ̃ tu dusəmɑ̃ vεʁ lɑ̃dʁwa du vjɛ̃ lə sɔ̃, ki sε tʁɑ̃sfɔʁme ɑ̃ plœʁ. ɑ̃tʁə dø paʁwa tʁɑ̃slysidə, ʒə dekuvʁə ynə kɔʁbεjə su lakεllə œ̃ bebe, lytɑ̃ puʁ nə pa sɑ̃fɔ̃se, mə ʁəɡaʁdə, lεz- iø-aɡaʁd, ɑ̃ ʁeklamɑ̃ sa mamɑ̃.
« vjɛ̃… pəti bu. ty nε plys səl. » ʒə lə sεzi delikatəmɑ̃ e lə seʁə tu kɔ̃tʁə mwa, puʁ nu ʁasyʁe. « ty sε, nuz- alɔ̃ dəvwaʁ sɔʁtiʁ də la, e səla nə va pa εtʁə ynə mɛ̃sə afεʁə. ʒə tə mεtz- a labʁi e apʁε, ʒə ʁəvjɛ̃dʁε ʃεʁʃe ta mamɑ̃. »
aʁive dəvɑ̃ la pɔʁtə dɑ̃tʁe, ʒə nə pø ni la puse, ni la tiʁe. paʁ lɔkylys ʒə nə vwa kœ̃n- imɑ̃sə ɔseɑ̃ flaskə e muvɑ̃ a lεksteʁjœʁ. œ̃ bu də bwa ki pasə a pʁɔksimite mə pεʁmε deklate lə veʁə də lɔkylys. ʒə mə kɔ̃tɔʁsjɔnə tɑ̃ bjɛ̃ kə mal puʁ mεkstʁεʁə də ma pʁizɔ̃ ɑ̃ tʁεnɑ̃ dəʁjεʁə mwa mɔ̃ pəti ami.
dε fɔʁmə- sεkstʁε də la maʁe ɡlɥɑ̃tə dəvɑ̃ mwa. ʒə ʁeysiz- a ɡaɲe œ̃n- aʁbʁə tu pʁoʃə e mεtz- a labʁi lə bebe, ɑ̃ lɥi ɛ̃timɑ̃ lɔʁdʁə də nə pa buʒe də la. œ̃ pø plys-o dɑ̃ la ʁamyʁə, sə məve dε siluεtəz- ɛ̃fɔʁmə- kuvεʁtə- də bu. sɑ̃z- ezitasjɔ̃… mwa la timidə, ʒə lœʁ yʁlə də syʁvεje mɔ̃ pəti kɔ̃paɲɔ̃, e kə ʒə ʁəvjɛ̃ lə plys ʁapidəmɑ̃ pɔsiblə. ʒə vε ʃεʁʃe sa mεʁə. il mə ʁepɔ̃de dynə sələ vwa : « pas də susi ! ɔ̃ syʁvεjə. »
e mə vwala ʁəpaʁti, mwatje maʁʃɑ̃, mwatje ɡlisɑ̃, syʁ sεtə patinwaʁə ɛ̃fεʁnalə. ʁətʁuve la pɔʁtə dy sɑ̃tʁə də ʁəkʁytəmɑ̃ dy ba=ti=mɑ̃ εt- œ̃ ʒø dɑ̃fɑ̃. ʒə mə ɡlisə də nuvo paʁ lɔkylys, e mə ʁətʁuvə a pla vɑ̃tʁə sɑ̃ puvwaʁ mə ʁələve. lə nivo də la bu ε mɔ̃te dəʁjεʁə la pɔʁtə. zyt. ʒə nə sε plys kwa fεʁə. ynə fɔʁmə sə diʁiʒə vεʁ mwa, e mə sypli də lεde. ʒə laɡʁipə kɔmə ʒə pø, ɑ̃ lɥi dəmɑ̃dɑ̃ si œ̃ bebe lakɔ̃paɲε. la ʁepɔ̃sə neɡativə mə deswa, mε ʒə ʁɑ̃pə dusəmɑ̃ puʁ paʁvəniʁ a ʁəsɔʁtiʁ ɑ̃ tiʁɑ̃ tɑ̃ bjɛ̃ kə mal sεtə masə ɡlisɑ̃tə e luʁdə.
dəɔʁ lə pʁɔblεmə savεʁə idɑ̃tikə. mɛ̃tənɑ̃ la bu ki sεʃə ʁapidəmɑ̃ mɑ̃pʁizɔnə e limitə mε muvəmɑ̃. ʒə kʁi a mɔ̃ kɔ̃paɲɔ̃ də « naʒəʁ » syʁ la syʁfasə mɔlə. ʒɑ̃ fε də mεmə e nuz- aʁivɔ̃z- ɑ̃fɛ̃ a nuz- ise dɑ̃ laʁbʁə.
lə bebe a dispaʁy. fɔlə də ʁaʒə ʒɛ̃teʁɔʒə lε pɔtiʃə də bu ki staɲe dɑ̃ la ʁamyʁə :
« il ε pase u, lə pəti kə ʒə vuz- avε dəmɑ̃de də syʁvεje ? sə netε puʁtɑ̃ pa kɔ̃plike də ɡaʁde œ̃n- œj syʁ lɥi ! » ynə ɑ̃ɡwasə sudεnə mɔ̃tə ɑ̃ mwa : il ε tɔ̃be dɑ̃ la bu e sε nwaje. ʒə skʁytə dezεspeʁemɑ̃ lə pje də laʁbʁə.
« nə vuz- ɛ̃kjete pa madəmwazεllə, kεlkœ̃ ε vəny lə ʃεʁʃəʁ » mə ʁepɔ̃t- ynə vwa flɥεtə.
« setε sa mεʁə ? sɔ̃ pεʁə ? sa sœʁ ? … vu nə vuz- εtə pa ʁɑ̃sεɲe ? ». ʒə dəvjɛ̃z- isteʁikə, e ma vwa mɔ̃tə dɑ̃ lεz- εɡys.
« sɔ̃ pεʁə pø tεtʁə. il etε enɔʁmə e-abije dœ̃ pyl ʁεje nwaʁ e ʁu. ɑ̃ tu ka il sɔ̃ paʁti ʁapidəmɑ̃ vεʁ lə nɔʁ. »
ynə pətitə vwa ɛ̃teʁjəʁə mə di kə kεlkə ʃozə nə tuʁnə pa ʁɔ̃. dε laʁmə- kule syʁ mɔ̃ maskə də bu. ʒə mə kalmə e tɑ̃tə də ʁətʁuve də lεzɑ̃sə ɑ̃ ʒεstikylɑ̃ puʁ kase la ɡɑ̃ɡ ki mɑ̃pʁizɔnə. ɑ̃fɛ̃ plys libʁə də mε muvəmɑ̃ mɔ̃ sεʁvo sə ʁəkɔnεktə a la ʁealite. ʒə dwa ʁətʁuve sεt ɑ̃fɑ̃. mεmə si səla ʁəsɑ̃blə a la ʁəʃεʁʃə dynə εɡɥjə dɑ̃z- ynə mələ də fwɛ̃.
la kɔlεʁə mə dɔnə dεz- εlə. ʒə pasə daʁbʁə e aʁbʁə, ɑ̃ ʃεʁʃɑ̃ œ̃ kεlkɔ̃kə ɛ̃disə də la pʁezɑ̃sə də lɑ̃fɑ̃. o sɔl plysz- ynə plɑ̃tə, plysz- ynə flœʁ, plys də ʃəmɛ̃, ʁjɛ̃ kə sεt ɔseɑ̃ nwaʁatʁə ki kɔmɑ̃sə a seʃe. ʒə kʁwazə dεz- ɛ̃dividysz- a ki ʒə pozə ɛ̃lasabləmɑ̃ la mεmə kεstjɔ̃ : « ave vu vy kεlkœ̃ pase-abije ɑ̃ ʁuz- e nwaʁ, akɔ̃paɲe dœ̃ bebe ? »
ɑ̃fɛ̃ ynə ʁepɔ̃sə pozitivə. « paʁ la » mə di ynə kʁeatyʁə tutə finə, su sɔ̃ mɑ̃to də bu. « dɑ̃ sεtə mεzɔ̃, o twa pla. vu vule kə ʒə vuz- akɔ̃paɲə ? »
« œ̃ pø dεdə səʁa la bjɛ̃vənɥ. mεʁsi »
ʒə ʁədesɑ̃ syʁ lə sɔl a lɛ̃stɑ̃ u la plɥi ʁəfε sɔ̃n- apaʁisjɔ̃. il nə mɑ̃kε plys kə sa ? dε laʁməz- enɔʁmə- kə ʒə tɑ̃tə devite, sekʁaze syʁ lə sɔl ɛ̃bibe. ʒɑ̃ pʁɔfitə puʁ mə nεtwaje œ̃ pø e libeʁe ɑ̃fɛ̃ mεz- εlə, tus mε sɑ̃sz- ɑ̃n- alεʁtə. ʒə dekɔlə, ɑ̃ ziɡzaɡɑ̃ ɑ̃tʁə lε ɡutə, fε lə tuʁ də la ʁyʃə e ʁɑ̃tʁə ɑ̃ pike, sɥivi də ma kɔ̃paɲə. pa də ɡaʁdjεnə a lɑ̃tʁe. la ʁyʃə vidə, sybi latakə dœ̃n- enɔʁmə fʁəlɔ̃ ɔpɔʁtynistə : mɔ̃ vɔlœʁ də bebe. bebe kə ʒə ʁətʁuvə kɔle dɑ̃z- ynə alveɔlə. ʒə lɑ̃tuʁə də mε patəz- e lə sulεvə delikatəmɑ̃, puʁ lə kɔ̃fje a la fuʁmi vɔlɑ̃tə ki makɔ̃paɲə. œ̃ ʁɔ̃ʁɔnəmɑ̃ suʁ mə fε tuʁne la tεtə. lεz- abεjə də la ʁyʃə sə pʁesipite syʁ mwa. ʒə yʁlə
« ɔ lε fijə sə nε pa mwa la siblə, mε lɥi ! »
ʒə ʁeysiz- a pase su lə vɑ̃tʁə dy fʁəlɔ̃, e lɥi ɑ̃fɔ̃se mɔ̃ daʁ dɑ̃ labdɔmɛ̃, avɑ̃ də mə ʁətʁuve plysz- u mwɛ̃z- ekʁaze o sɔl. mε kɔ̃ʒenεʁə sə ʁye syʁ lɛ̃tʁy deʒa fatiɡe paʁ mɔ̃ vənɛ̃, e lə daʁde də lœʁz- εɡɥjɔ̃. ʒə sε mεz- œʁ kɔ̃te, mε lə fε davwaʁ sələmɑ̃ sove œ̃ nuvo ne mə ʁeʃofə lə kœʁ. lεz- ɔməz- e lœʁ pεstisidə nu fɔ̃ deʒa la vi dyʁə. bjɛ̃to nu noʁɔ̃ plys ʁjɛ̃ a pɔlinize e bytine. nɔtʁə ʁasə va dispaʁεtʁə, ɑ̃tʁεnɑ̃ lə deklɛ̃ də la planεtə. alɔʁz- ynə sələ vi sove a sɔ̃n- ɛ̃pɔʁtɑ̃sə… e mwa silbəʁa filo, abεjə batisøzə, ʒə metɛ̃ tu dusəmɑ̃, ɑ̃ lεsɑ̃ sə mɔ̃də buøz- e pɔlye.
Syllabes Phonétique : Silbera Filospaʁ=lε=tɑ̃=ki=ku=ʁe=tʁu=ve=œ̃=nɑ̃=plwa=sa=vε=ʁə=bjɛ̃=di=fi=si=lə=ʒə=ma=pεl=lə=sil=bə=ʁa=fi=lo=e=εɡ=zεʁ=sə=lɔ=ʒi=kə=mɑ̃=lə=me=tje=də=ba=ti=sø=zə=ʒə=paʁ=kuʁ=lə=mɔ̃=də=a=la=ʁə=ʃεʁ=ʃə=də=ma=te=ʁjo=ne=se=sε=ʁə=za=la=ʁe=a=li=za=sjɔ̃=du=vʁa=ʒə=zaʁ=ʃi=tεk=ty=ʁo=kə=ʒə=mεt=zɑ̃=nœ=vʁə 84
suzynə=plɥi=ba=tɑ̃tə=ʒə=mə=di=ʁi=ʒə=vεʁ=lə=sɑ̃=tʁə=də=ʁə=kʁy=tə=mɑ̃=dy=ba=ti=mɑ̃=bjɛ̃=de=si=de=a=mə=mε=tʁəɑ̃=va=lœʁ=pʁɔ=fe=sjɔ=nεl=lmɑ̃=də=na=ty=ʁə=ʃe=ti=və=e=lε=ziø=pʁɔ=e=mi=nɑ̃=ʒə=nə=sɥi=pa=paʁ=ti=ky=ljε=ʁə=mɑ̃=ʒɔ=li=il=va=fa=lwaʁ=kə=ʒə=ʒu=se=ʁe=puʁ=tʁu=ve=œ̃=ʒɔb=a=pε=nə=la=pɔʁ=tə=fʁɑ̃=ʃi=mə=vwa=la=nwa=je=su=zœ̃=mɔ̃=so=də=pa=pə=ʁa=səa=ʁɑ̃=pliʁ=a=vεk=mε=kɔ̃=pe=tɑ̃=sə=ze=mε=ve=yks=lə=tu=kɔ̃=ple=te=ʒə=tɑ̃=ma=lja=sə=də=dɔ=ky=mɑ̃=za=la=ʁe=sεp=sjɔ=nis=tə=ki=me=nɔ̃=sə=dy=nə=vwa=ε=ʒy 142
sa=lə=du=zə=fi=lo=viʁ=ɡy=lə=si=ze=mə=pɔʁ=tə=a=dʁwa=tə=dɔ=sə=va=vu=ʁə=sə=vwaʁ=ʁa=pi=də=mɑ̃ 29
ʒɑ̃=filəœ̃=ku=lwaʁ=ɑ̃=kɔ̃=bʁe=də=by=ʁo=ze=fʁapə=pɔʁ=tə=du=zə=y=nə=vwa=pɥi=sɑ̃=tə=mə=di=dɑ̃=tʁe=ʒə=pu=sə=lə=ba=tɑ̃=e=mə=tʁu=və=fa=səa=œ̃=nε=tʁə=mɔ=ny=mɑ̃=tal=ɡʁa=su=j=ε=e=tu=suʁiʁə 52
bjɛ̃=vənɥ=fi=lo=pʁə=ne=plasə=mə=di=til=ɑ̃=de=zi=ɲɑ̃=œ̃=sɔ̃p=tɥø=fo=təj=dɑ̃lə=kεl=ʒə=mɑ̃=ɡlu=ti=li=te=ʁalə=mɑ̃=vus=zε=tə=dɔ̃k=a=la=ʁə=ʃεʁ=ʃə=dœ̃=nɑ̃=plwa=e=vo=ʁe=fe=ʁɑ̃=sə=mə=sɑ̃=ble=də=ka=li=te=vu=zε=tə=ba=ti=sø=zə=e=vu=ʁε=ve=də=kɔ̃=sə=vwaʁ=dε=mɔ=ny=mɑ̃=zɔʁ=dy=kɔ=mœ̃=œ̃=pø=y=tɔ=pis=tə=tu=sə=la=e=sy=ʁə=mɑ̃=ɑ̃=dəɔʁ=də=vo=kɔ̃=pe=tɑ̃=sə=mε=zil=ε=ʁa=ʁə=də=tʁu=ve=də=no=ʒuʁ=dε=ʁε=vø=zə=də=vɔ=tʁəɔʁ=dʁə 118
e=ʒə=mɑ̃=tɑ̃=ʁe=pɔ̃də=ki=tɑ̃=tə=ʁjɛ̃=na=ʁjən 12
œ̃=suʁiʁə=sə=de=sinə=syʁ=lə=vi=za=ʒə=ʁy=bi=kɔ̃=də=mɔ̃=nɛ̃=tεʁ=lɔ=ky=tœʁ=il=sə=tuʁ=nə=vεʁ=zœ̃=ni=mɑ̃=sə=mə=blə=e=sɔʁ=œ̃=dɔ=sje=vwa=la=ki=də=vʁε=fε=ʁə=la=fε=ʁə=mə=di=til=dy=nə=vwa=də=stɑ̃=tɔʁ=ʁy=bɛ̃=ʃɔk=se=lε=bʁə=ba=ti=sœʁ=a=bə=zwɛ̃=dy=nəy=tɔ=pis=tə=puʁ=a=mə=ne=də=lεʁ=nəf=a=sε=ʁe=a=li=za=sjɔ̃=kɔ=mə=vu=lə=di=tə=si=bjɛ̃=ki=tɑ̃=tə=ʁjɛ̃=na=ʁjɛ̃=ʒə=vu=dɔ=nə=sɔ̃=na=dʁε=səe=sε=dɔ=ky=mɑ̃=a=le=lə=vwaʁ=də=ma=paʁt 119
kɔ̃plεtə=mɑ̃=a=ba=zuʁ=di=ʒə=nə=sε=kɔ=mɑ̃ʁə=mεʁ=sje=sɔʁ=dœ̃=pa=a=lεʁ=tə=də=sɔ̃=by=ʁo=e=ɑ̃=fi=lə=pʁe=si=pi=ta=mɑ̃=lə=ku=lwaʁ=sə=ʁε=sə=mɔ̃=ʒuʁ=də=ʃɑ̃sə 42
a=lɛ̃s=tɑ̃=pʁe=sizumə=vjɛ̃=sε=təɛ̃=te=ʁɔ=ɡa=sjɔ̃=œ̃=bʁɥi=a=suʁ=di=sɑ̃=a=ʁi=vəa=mε=zɔ=ʁεjə=ze=la=te=ʁə=sə=mεt=a=tʁɑ̃=ble=tudə=vjɛ̃=ak=tif=o=tuʁ=də=mwa=lε=pla=fɔ̃=lε=myʁ=lε=mə=blə=tu=sɑ̃=blə=sə=kɔ̃=tɔʁ=sjɔ=ne=sa=mal=ɡa=me=sə=de=li=te=dε=zyʁ=lə=mɑ̃=vjε=ne=sə=mε=le=o=bʁɥi=də=sε=tə=dɑ̃=səɛ̃=fεʁ=na=lə=ʒə=mə=ʒε=tə=su=zœ̃=by=ʁo=kɔ=le=kɔ̃=tʁə=œ̃=myʁ=ʒə=mə=ʁu=lə=ɑ̃=bu=lə=la=pœʁ=mə=ɡa=ɲə=ʒə=fεʁ=mə=lε=ziø 115
ynə=ma=tjεʁə=vis=kø=zəe=fʁwadə=mɑ̃=ʁɔ=bə=ɑ̃=ɡly=e=dɑ̃=zœ̃=nɔ=se=ɑ̃=də=bu=nwa=ʁa=tʁəe=ma=lɔ=dɔ=ʁɑ̃=tə=ʒə=lε=və=la=tε=təe=tɑ̃=tə=da=ɡʁi=pe=y=nə=pa=tε=ʁə=ki=a=ʁe=zis=te=a=la=ku=le=ɡlɥɑ̃=tə=ʒa=ʁi=və=ɑ̃=fɛ̃=a=la=sε=ziʁ=e=a=mə=i=se=syʁ=lə=by=ʁo=sal=va=tœʁ 76
il=i=a=kεl=kœ̃=səl=ʁe=zɔ=ne=lεbatə=mɑ̃də=mɔ̃=kœʁ=dɑ̃=zœ̃=nɛ̃=pʁɔ=ba=blə=si=lɑ̃=səa=pʁε=tu=sə=vakaʁmə 27
il=i=a=kεl=kœ̃=œ̃=pə=tikuinə=mɑ̃=sə=fε=ɑ̃=tɑ̃=dʁəa=dø=pa=də=mwa=ʒə=tʁu=və=dε=dɔ=sje=za=sɑ̃=ɡlə=ki=fə=ʁɔ̃=ɔ=fi=sə=də=ʁa=kε=tə=puʁ=kə=ʒə=pɥi=sə=mə=de=pla=se=syʁ=la=bu=sɑ̃=mɑ̃=fɔ̃=se=də=tu=tə=lε=fa=sɔ̃=ʒə=nε=pa=mjø=mə=vwa=la=a=vɑ̃=sɑ̃=tu=du=sə=mɑ̃=vεʁ=lɑ̃=dʁwa=du=vjɛ̃=lə=sɔ̃=ki=sε=tʁɑ̃s=fɔʁ=me=ɑ̃=plœʁ=ɑ̃=tʁə=dø=pa=ʁwa=tʁɑ̃=sly=si=də=ʒə=de=ku=vʁəy=nə=kɔʁ=bεjə=su=la=kεlləœ̃=be=be=ly=tɑ̃=puʁ=nə=pa=sɑ̃=fɔ̃=se=mə=ʁə=ɡaʁ=də=lε=zi=ø-a=ɡaʁd=ɑ̃=ʁe=kla=mɑ̃=sa=ma=mɑ̃ 133
vjɛ̃=pə=ti=bu=ty=nε=plys=səl=ʒə=lə=sε=zi=de=likatə=mɑ̃=e=lə=se=ʁə=tu=kɔ̃tʁə=mwa=puʁ=nu=ʁa=sy=ʁe=ty=sε=nu=za=lɔ̃=də=vwaʁ=sɔʁ=tiʁ=də=la=e=sə=la=nə=va=pa=ε=tʁəy=nə=mɛ̃=səa=fε=ʁə=ʒə=tə=mεt=za=la=bʁi=e=a=pʁε=ʒə=ʁə=vjɛ̃=dʁε=ʃεʁ=ʃe=ta=ma=mɑ̃ 70
a=ʁi=ve=də=vɑ̃lapɔʁtə=dɑ̃=tʁe=ʒə=nə=pø=ni=la=pu=se=ni=la=ti=ʁe=paʁ=lɔ=ky=lys=ʒə=nə=vwa=kœ̃=ni=mɑ̃=səɔ=se=ɑ̃=flas=kəe=mu=vɑ̃=a=lεk=ste=ʁjœʁ=œ̃=bu=də=bwa=ki=pa=səa=pʁɔk=si=mi=te=mə=pεʁ=mε=de=kla=te=lə=ve=ʁə=də=lɔ=ky=lys=ʒə=mə=kɔ̃=tɔʁ=sjɔ=nə=tɑ̃=bjɛ̃=kə=mal=puʁ=mεk=stʁ=ʁə=də=ma=pʁi=zɔ̃=ɑ̃=tʁε=nɑ̃=də=ʁjε=ʁə=mwa=mɔ̃=pə=ti=a=mi 93
dεfɔʁmə=sεk=stʁ=də=la=ma=ʁe=ɡlɥɑ̃tə=də=vɑ̃=mwa=ʒə=ʁe=y=si=za=ɡa=ɲe=œ̃=naʁ=bʁə=tu=pʁo=ʃəe=mεt=za=la=bʁi=lə=be=be=ɑ̃=lɥi=ɛ̃=ti=mɑ̃=lɔʁ=dʁə=də=nə=pa=bu=ʒe=də=la=œ̃=pø=plys-o=dɑ̃=la=ʁa=my=ʁə=sə=mə=ve=dε=si=lu=ε=tə=zɛ̃=fɔʁ=mə=ku=vεʁ=tə=də=bu=sɑ̃=ze=zi=ta=sjɔ̃=mwa=la=ti=mi=də=ʒə=lœʁ=yʁ=lə=də=syʁ=vε=je=mɔ̃=pə=ti=kɔ̃=pa=ɲɔ̃=e=kə=ʒə=ʁə=vjɛ̃=lə=plys=ʁa=pi=də=mɑ̃=pɔ=si=blə=ʒə=vε=ʃεʁ=ʃe=sa=mε=ʁə=il=mə=ʁe=pɔ̃=de=dy=nə=sə=lə=vwa=pas=də=su=si=ɔ̃=syʁ=vεjə 132
e=mə=vwalaʁə=paʁ=ti=mwa=tje=maʁ=ʃɑ̃=mwa=tje=ɡli=sɑ̃=syʁ=sεtə=pa=ti=nwa=ʁəɛ̃=fεʁ=na=lə=ʁə=tʁu=ve=la=pɔʁ=tə=dy=sɑ̃=tʁə=də=ʁə=kʁy=tə=mɑ̃=dy=ba=ti=mɑ̃=ε=tœ̃=ʒø=dɑ̃=fɑ̃=ʒə=mə=ɡli=sə=də=nu=vo=paʁ=lɔ=ky=lys=e=mə=ʁə=tʁu=vəa=pla=vɑ̃=tʁə=sɑ̃=pu=vwaʁ=mə=ʁə=lə=ve=lə=ni=vo=də=la=bu=ε=mɔ̃=te=də=ʁjε=ʁə=la=pɔʁ=tə=zyt=ʒə=nə=sε=plys=kwa=fε=ʁə=y=nə=fɔʁ=mə=sə=di=ʁi=ʒə=vεʁ=mwa=e=mə=sy=pli=də=lε=de=ʒə=la=ɡʁi=pə=kɔ=mə=ʒə=pø=ɑ̃=lɥi=də=mɑ̃=dɑ̃=si=œ̃=be=be=la=kɔ̃=pa=ɲε=la=ʁe=pɔ̃=sə=ne=ɡa=ti=və=mə=de=swa=mε=ʒə=ʁɑ̃=pə=du=sə=mɑ̃=puʁ=paʁ=və=niʁ=a=ʁə=sɔʁ=tiʁ=ɑ̃=ti=ʁɑ̃=tɑ̃=bjɛ̃=kə=mal=sε=tə=ma=sə=ɡli=sɑ̃=təe=luʁdə 173
dəɔʁlə=pʁɔblεmə=sa=vε=ʁə=i=dɑ̃=ti=kə=mɛ̃=tə=nɑ̃=la=bu=ki=sε=ʃə=ʁa=pi=də=mɑ̃=mɑ̃=pʁi=zɔ=nəe=li=mi=tə=mε=mu=və=mɑ̃=ʒə=kʁi=a=mɔ̃=kɔ̃=pa=ɲɔ̃=də=na=ʒəʁ=syʁ=la=syʁ=fa=sə=mɔ=lə=ʒɑ̃=fε=də=mε=məe=nu=za=ʁi=vɔ̃=zɑ̃=fɛ̃=a=nu=zi=se=dɑ̃laʁbʁə 65
lə=be=be=a=dis=pa=ʁy=fɔlə=də=ʁaʒə=ʒɛ̃=te=ʁɔʒə=lε=pɔ=ti=ʃə=də=bu=ki=sta=ɲe=dɑ̃=laʁamyʁə 24
il=ε=pase=u=lə=pə=tikə=ʒə=vu=za=vεdə=mɑ̃=de=də=syʁ=vε=je=sə=ne=tε=puʁ=tɑ̃=pa=kɔ̃=pli=ke=də=ɡaʁ=de=œ̃=nœj=syʁ=lɥi=y=nəɑ̃=ɡwa=sə=su=dε=nə=mɔ̃=təɑ̃=mwa=il=ε=tɔ̃=be=dɑ̃=la=bu=e=sε=nwa=je=ʒə=skʁy=tə=de=zεs=pe=ʁe=mɑ̃=lə=pje=də=laʁbʁə 67
nə=vu=zɛ̃=kje=te=pamadə=mwazεllə=kεl=kœ̃=ε=və=ny=lə=ʃεʁ=ʃəʁ=mə=ʁe=pɔ̃=ty=nə=vwa=flɥεtə 23
se=tεsamεʁə=sɔ̃=pε=ʁə=sa=sœʁ=vu=nə=vu=zε=tə=pa=ʁɑ̃=sε=ɲe=ʒə=də=vjɛ̃=zis=te=ʁi=kə=e=ma=vwa=mɔ̃=tə=dɑ̃=lε=zε=ɡys 33
sɔ̃pεʁə=pø=tεtʁə=il=e=tε=e=nɔʁ=məe-a=bi=je=dœ̃=pyl=ʁε=je=nwaʁ=e=ʁu=ɑ̃=tu=ka=il=sɔ̃=paʁ=ti=ʁa=pi=də=mɑ̃=vεʁ=lə=nɔʁ 34
ynə=pə=titə=vwa=ɛ̃=te=ʁjə=ʁə=mə=dikə=kεl=kə=ʃo=zə=nə=tuʁ=nə=pa=ʁɔ̃=dε=laʁ=mə=ku=le=syʁ=mɔ̃=mas=kə=də=bu=ʒə=mə=kal=məe=tɑ̃=tə=də=ʁə=tʁu=ve=də=lε=zɑ̃=səɑ̃=ʒεs=ti=ky=lɑ̃=puʁ=ka=se=la=ɡɑ̃ɡ=ki=mɑ̃=pʁi=zɔ=nə=ɑ̃=fɛ̃=plys=li=bʁə=də=mε=mu=və=mɑ̃=mɔ̃=sεʁ=vo=sə=ʁə=kɔ=nεk=təa=la=ʁe=a=li=te=ʒə=dwa=ʁə=tʁu=ve=sεt=ɑ̃=fɑ̃=mε=mə=si=sə=la=ʁə=sɑ̃=blə=a=la=ʁə=ʃεʁ=ʃə=dy=nə=εɡ=ɥjə=dɑ̃=zy=nə=mə=lə=də=fwɛ̃ 113
lakɔlεʁə=mə=dɔ=nə=dε=zε=lə=ʒə=pa=sə=daʁ=bʁəe=aʁ=bʁə=ɑ̃=ʃεʁ=ʃɑ̃=œ̃=kεl=kɔ̃=kəɛ̃=di=sə=də=la=pʁe=zɑ̃=sə=də=lɑ̃=fɑ̃=o=sɔl=plys=zy=nə=plɑ̃=tə=plys=zy=nə=flœʁ=plys=də=ʃə=mɛ̃=ʁjɛ̃=kə=sεt=ɔ=se=ɑ̃=nwa=ʁa=tʁə=ki=kɔ=mɑ̃=səa=se=ʃe=ʒə=kʁwa=zə=dε=zɛ̃=di=vi=dys=za=ki=ʒə=po=zə=ɛ̃=la=sa=blə=mɑ̃=la=mε=mə=kεs=tjɔ̃=a=ve=vu=vy=kεl=kœ̃=pa=se-a=bi=je=ɑ̃=ʁu=ze=nwaʁ=a=kɔ̃=pa=ɲe=dœ̃=be=be 106
ɑ̃fɛ̃ynə=ʁe=pɔ̃=sə=po=zi=ti=və=paʁ=la=mə=di=y=nə=kʁe=a=ty=ʁə=tu=tə=fi=nə=su=sɔ̃=mɑ̃=to=də=bu=dɑ̃=sε=tə=mε=zɔ̃=o=twa=pla=vu=vu=le=kə=ʒə=vu=za=kɔ̃=pa=ɲə 46
œ̃=pø=dε=də=sə=ʁa=la=bjɛ̃=vənɥ=mεʁ=si 12
ʒə=ʁə=de=sɑ̃=syʁ=lə=sɔl=a=lɛ̃s=tɑ̃=u=la=plɥiʁə=fε=sɔ̃=na=pa=ʁi=sjɔ̃=il=nə=mɑ̃=kε=plys=kə=sa=dεlaʁmə=ze=nɔʁ=mə=kə=ʒə=tɑ̃=tə=de=vi=te=se=kʁa=ze=syʁ=lə=sɔl=ɛ̃=bi=be=ʒɑ̃=pʁɔ=fi=tə=puʁ=mə=nε=twa=je=œ̃=pø=e=li=be=ʁe=ɑ̃=fɛ̃=mε=zε=lə=tus=mε=sɑ̃s=zɑ̃=na=lεʁ=tə=ʒə=de=kɔ=lə=ɑ̃=ziɡ=za=ɡɑ̃=ɑ̃=tʁə=lε=ɡu=tə=fε=lə=tuʁ=də=la=ʁy=ʃəe=ʁɑ̃=tʁəɑ̃=pi=ke=sɥi=vi=də=ma=kɔ̃=pa=ɲə=pa=də=ɡaʁ=djε=nəa=lɑ̃=tʁe=la=ʁy=ʃə=vi=də=sy=bi=la=ta=kə=dœ̃=ne=nɔʁ=mə=fʁə=lɔ̃=ɔ=pɔʁ=ty=nis=tə=mɔ̃=vɔ=lœʁ=də=be=be=be=be=kə=ʒə=ʁə=tʁu=və=kɔ=le=dɑ̃=zy=nə=al=ve=ɔ=lə=ʒə=lɑ̃=tu=ʁə=də=mε=pa=tə=ze=lə=su=lε=və=de=li=ka=tə=mɑ̃=puʁ=lə=kɔ̃=fje=a=la=fuʁ=mi=vɔ=lɑ̃=tə=ki=ma=kɔ̃=pa=ɲə=œ̃=ʁɔ̃=ʁɔ=nə=mɑ̃=suʁ=mə=fε=tuʁ=ne=la=tε=tə=lε=za=bεjə=də=la=ʁy=ʃə=sə=pʁe=si=pi=te=syʁ=mwa=ʒə=yʁ=lə 218
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Historique des Modifications

25/03/2019 10:44
10/12/2016 14:16

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
09/07/2016 19:28Willy25

Quelle imagination.......
J’ai cru me lasser par la longueur mais non tout le contraire
a quand la suite ?

Auteur de Poésie
09/07/2016 23:42Coburitc

Des chercheurs cherchent à inventer des abeilles robotiques pour remplacer nos abeilles ,
Mécanique des hommes contre mécanique céleste.

jean-Pierre

Prose Héros
Du 09/07/2016 18:42

L'écrit contient 1555 mots qui sont répartis dans 1 strophes.