Univers de poésie d'un auteur

Texte:Une Nuit A Rayer Du Calendrier

A Propos du Texte

Comme il fait chaud, je termine mon atelier d’écriture par une nouvelle rafraîchissante et légère.

Le Texte

24 décembre. Le père Noël avait pris du retard. Sa femme venait de lui faire une scène de ménage anthologique, qui resterait dans les annales du couple. Elle lui reprochait de ne pas embaucher un intérimaire, au moins une année sur deux. Madame Noël ne supportait plus le fait de passer le réveillon, seule, depuis des décennies.
Le père Noël tremblant de colère, claqua la porte d’entrée et se précipita vers l’étable des rennes dont l’air vibrait d’impatience. Rudolph, Tonnerre, Éclair et les autres piaffaient, les nasaux au ras du sol, grattant de leurs sabots la terre battue couverte de paille.
- Oh ! ! ! Les enfants, on se calme. C’est moi qui viens de me faire remonter les bretelles par la patronne, pas vous ! Elle aurait pu choisir un autre jour ! Alors, reprenez-vous, et facilitez moi la tâche. Nous avons du boulot, et déjà une heure de retard sur l’horaire. Nous aurons de la chance si l’entrepôt des lutins n’est pas fermé. Ils ne font pas d’heures supplémentaires, eux. Allez les gars, on se magne, sinon nous n’aurons pas de marchandises à livrer cette nuit. Même Amazon ne pourra pas nous dépanner.
Les rennes un peu calmés, se laissèrent harnachés docilement, et s’envolèrent au premier « Ya… a » du Père Noël. Pas de chance, à l’horizon, un énorme orage se profilait. Décidément, la nuit s’enclenchait mal. Filant droit vers le Nord, le traîneau atterrit dans une immense gerbe de neige à proximité de l’entrepôt des lutins… Fermé ! Le père Noël rouge de colère tambourina un bon moment à la porte close. Un petit homme tout endormi, lui ouvrit en pestant et lui marmonnant : « T’as vu l’heure. On ne t’attendait plus. Je t’ouvre. J’appelle l’équipe des manutentionnaires qui a fini sa journée. Mais la facture va être salée. Les heures supplémentaires sont payées double, sinon leur syndicat va encore nous empoisonner l’existence. Ne l’oublie pas ! »
En un quart d’heure, le traîneau débordait de paquets tous plus sophistiqués les uns que les autres, et plutôt mal empilés. Tant pis pas le temps de faire mieux. Il fallait démarrer la tournée. Les rennes prirent leur élan et décolèrent sans un à-coup. Direction Sud-ouest.
L’homme en habits rouge, avec dextérité, lançait certains paquets dans les grosses cheminées, tandis que dans d’autres, il était obligé de se couler tel un serpent dans les boyaux noirs de suie, en râlant et se jurant de faire un régime l’année prochaine, mais après le nouvel an. Pas question de se priver de foie gras, d’huîtres et de Champagne ! ! ! Les rennes en le voyant remonter maculé de suie, sans coup férir, prenaient des fous-rires irrépressibles. Ce qui ne les aidait pas à reprendre le rythme infernal de leur périple. Sans parler des arrêts fréquents dans les points relais pour recharger le traîneau. Leur patron buvait, dans chacun d’eux, un petit coup de gnole, pour fêter Noël, et remontait sur l’attelage le pas de moins en moins assuré.
Au-dessus, d’un village du Mexique, Rudolph, fut pris d’une énorme quinte de toux, dû au nuage de poussière, déplacé lors de leur vol en rase-motte. Il fallait s’arrêter et trouver impérativement une fontaine, afin que le renne puisse adoucir et rafraîchir sa gorge irritée. Pas facile d’atterrir entre les guirlandes de fanions, les arbres et les bancs, tout en restant discret. Le père Noël du dételer les rennes, afin qu’ils s’abreuvent tous et se reposent un peu, tout en leur rappelant que l’aube les poursuivait. Une fois rafraîchis, ils reprirent le travail bride-abattue.
Au-dessus, de la région du Hokuriku au Japon, où même vu du ciel les arbres géants s’effacent dans le tapis de neige immaculée, une petite voix venant de l’arrière du traîneau s’éleva :
- Santa Claus, tengo un impulso ! Podemos sentarnos, por favor ?
Le Père Noël, surprit, en se retournant tira sur les rênes du traîneau un peu trop violemment. L’attelage se cabra et les cadeaux mal arrimés s’éparpillèrent au sol. En se penchant il découvrit un petit garçon suspendu à un patin de la troïka, en short et tee-shirt, les yeux exorbités emplis de larmes, et les joues rougies par le froid.
- Oh ! … tu fais quoi, accroché à mon traîneau… ! Comment tu es monté… ? Et où… ? Rudolph… On descend doucement… On ne se pose pas. On reste au-dessus du sol de façon à ce que notre passager clandestin puisse sauter dans la neige. Il manquerait plus qu’on l’écrase !
L’enfant, paniqué, lâcha le patin trop tôt, et fit plusieurs des roulés-boulés, avant de s’arrêter le nez dans la poudreuse, visiblement sain et sauf. Le père Noël mit un certain temps avant de trouver un endroit adéquat, pour faire atterrir son attelage. Dans la nuit noire, il appela l’enfant, et au son de sa voix se dirigea vers lui. Encombré de son gros plaid rouge, il trouva le bambin debout en train de se soulager sur un buisson. L’air, maintenant, détendu et serein.
De son index le père Noël fit signe à l’enfant de s’approcher. Le petit garçon, tout sourire, s’avança vers lui et se blottit dans ses bras. Complètement désarmé, le père Noël l’enroula dans la couverture et lui réchauffa le bout de ses doigts, de son souffle chaud, qui empestait la gnole. Il appela les rennes, qui dans un fracas monumental de branches brisées se tracèrent péniblement, un chemin dans la forêt.
Tandis que le gros homme vêtu de rouge rassemblait les cadeaux épars, et détrempés par la neige, il s’adresse au bambin de sa puissante voix, qui résonnait de sapin en sapin :
- Comme je parle très mal l’espagnol, j’espère que tu comprendras à peu près ce que je vais te dire. La nuit a été longue. On se repose, juste cinq minutes, car je dois terminer ma tournée… et après je te ramène chez toi, promis. J’espère simplement que nous te ramènerons à temps, pour ouvrir tes cadeaux, et que tes parents ne s’apercevront pas de ton absence. Tant pis si on nous voit en plein jour.
Mais le père Noël épuisé et légèrement pompette, s’assit sur une souche et déposa le petit, tout à côté de lui, et s’endormit instantanément.
Une heure plus tard, les rennes inquiets, de voir l’heure tourner, braillèrent a en faire vibrer l’immense forêt. Le père Noël sursauta. Quand il se réveilla dans les bois, dans l’obscurité et le froid, il tendit la main pour toucher l’enfant qui dormait à son côté.
21/06/2019
Père Noël, j’ai une envie pressante. Peut-on s’arrêter, s’il te plaît ?
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Poeme de Départbis

Écrivain Départbis

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Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Une Nuit A Rayer Du Calendriervɛ̃t- katʁə desɑ̃bʁə. lə pεʁə nɔεl avε pʁi dy ʁətaʁ. sa famə vənε də lɥi fεʁə ynə sεnə də menaʒə ɑ̃tɔlɔʒikə, ki ʁεstəʁε dɑ̃ lεz- analə dy kuplə. εllə lɥi ʁəpʁoʃε də nə pa ɑ̃boʃe œ̃n- ɛ̃teʁimεʁə, o mwɛ̃z- ynə ane syʁ dø. madamə nɔεl nə sypɔʁtε plys lə fε də pase lə ʁevεjɔ̃, sələ, dəpɥi dε desεni.
lə pεʁə nɔεl tʁɑ̃blɑ̃ də kɔlεʁə, klaka la pɔʁtə dɑ̃tʁe e sə pʁesipita vεʁ letablə dε ʁεnə dɔ̃ lεʁ vibʁε dɛ̃pasjɑ̃sə. ʁydɔlf, tɔneʁə, eklεʁ e lεz- otʁə- pjafε, lε nazoz- o ʁa dy sɔl, ɡʁatɑ̃ də lœʁ sabo la teʁə batɥ kuvεʁtə də pajə.
ɔ ! ! ! lεz- ɑ̃fɑ̃, ɔ̃ sə kalmə. sε mwa ki vjɛ̃ də mə fεʁə ʁəmɔ̃te lε bʁətεllə paʁ la patʁɔnə, pa vu ! εllə oʁε py ʃwaziʁ œ̃n- otʁə ʒuʁ ! alɔʁ, ʁəpʁəne vu, e fasilite mwa la taʃə. nuz- avɔ̃ dy bulo, e deʒa ynə œʁ də ʁətaʁ syʁ lɔʁεʁə. nuz- oʁɔ̃ də la ʃɑ̃sə si lɑ̃tʁəpo dε lytɛ̃ nε pa fεʁme. il nə fɔ̃ pa dœʁ syplemɑ̃tεʁə, ø. ale lε ɡaʁ, ɔ̃ sə maɲə, sinɔ̃ nu noʁɔ̃ pa də maʁʃɑ̃dizəz- a livʁe sεtə nɥi. mεmə amazɔ̃ nə puʁʁa pa nu depane.
lε ʁεnəz- œ̃ pø kalme, sə lεsεʁe-aʁnaʃe dɔsiləmɑ̃, e sɑ̃vɔlεʁe o pʁəmjəʁ « ia… a » dy pεʁə nɔεl. pa də ʃɑ̃sə, a lɔʁizɔ̃, œ̃n- enɔʁmə ɔʁaʒə sə pʁɔfilε. desidemɑ̃, la nɥi sɑ̃klɑ̃ʃε mal. filɑ̃ dʁwa vεʁ lə nɔʁ, lə tʁεno ateʁi dɑ̃z- ynə imɑ̃sə ʒεʁbə də nεʒə a pʁɔksimite də lɑ̃tʁəpo dε lytɛ̃… fεʁme ! lə pεʁə nɔεl ʁuʒə də kɔlεʁə tɑ̃buʁina œ̃ bɔ̃ mɔmɑ̃ a la pɔʁtə klozə. œ̃ pəti ɔmə tut- ɑ̃dɔʁmi, lɥi uvʁi ɑ̃ pεstɑ̃ e lɥi maʁmɔnɑ̃ : « ta vy lœʁ. ɔ̃ nə tatɑ̃dε plys. ʒə tuvʁə. ʒapεllə lekipə dε manytɑ̃sjɔnεʁə ki a fini sa ʒuʁne. mε la faktyʁə va εtʁə sale. lεz- œʁ syplemɑ̃tεʁə sɔ̃ pεje dublə, sinɔ̃ lœʁ sɛ̃dika va ɑ̃kɔʁə nuz- ɑ̃pwazɔne lεɡzistɑ̃sə. nə lubli pa ! »
ɑ̃n- œ̃ kaʁ dœʁ, lə tʁεno debɔʁdε də pakε tus plys sɔfistike lεz- œ̃ kə lεz- otʁə, e plyto mal ɑ̃pile. tɑ̃ pi pa lə tɑ̃ də fεʁə mjø. il falε demaʁe la tuʁne. lε ʁεnə pʁiʁe lœʁ elɑ̃ e dekɔlεʁe sɑ̃z- œ̃n- a ku. diʁεksjɔ̃ syd uεst.
lɔmə ɑ̃-abi ʁuʒə, avεk dεksteʁite, lɑ̃sε sεʁtɛ̃ pakε dɑ̃ lε ɡʁɔsə ʃəmine, tɑ̃di kə dɑ̃ dotʁə, il etε ɔbliʒe də sə kule tεl œ̃ sεʁpe dɑ̃ lε bwajo nwaʁ də sɥi, ɑ̃ ʁalɑ̃ e sə ʒyʁɑ̃ də fεʁə œ̃ ʁeʒimə lane pʁoʃεnə, mεz- apʁε lə nuvεl ɑ̃. pa kεstjɔ̃ də sə pʁive də fwa ɡʁa, dyitʁəz- e də ʃɑ̃paɲə ! ! ! lε ʁεnəz- ɑ̃ lə vwajɑ̃ ʁəmɔ̃te makyle də sɥi, sɑ̃ ku feʁiʁ, pʁənε dε fus ʁiʁəz- iʁepʁesiblə. sə ki nə lεz- εdε pa a ʁəpʁɑ̃dʁə lə ʁitmə ɛ̃fεʁnal də lœʁ peʁiplə. sɑ̃ paʁle dεz- aʁε fʁekɑ̃ dɑ̃ lε pwɛ̃ ʁəlε puʁ ʁəʃaʁʒe lə tʁεno. lœʁ patʁɔ̃ byvε, dɑ̃ ʃakœ̃ dø, œ̃ pəti ku də ɲɔlə, puʁ fεte nɔεl, e ʁəmɔ̃tε syʁ latəlaʒə lə pa də mwɛ̃z- ɑ̃ mwɛ̃z- asyʁe.
o dəsy, dœ̃ vilaʒə dy mεksikə, ʁydɔlf, fy pʁi dynə enɔʁmə kɛ̃tə də tu, dy o nɥaʒə də pusjεʁə, deplase lɔʁ də lœʁ vɔl ɑ̃ ʁazə mɔtə. il falε saʁεte e tʁuve ɛ̃peʁativəmɑ̃ ynə fɔ̃tεnə, afɛ̃ kə lə ʁεnə pɥisə adusiʁ e ʁafʁεʃiʁ sa ɡɔʁʒə iʁite. pa fasilə dateʁiʁ ɑ̃tʁə lε ɡiʁlɑ̃də də fanjɔ̃, lεz- aʁbʁəz- e lε bɑ̃, tut- ɑ̃ ʁεstɑ̃ diskʁε. lə pεʁə nɔεl dy detəle lε ʁεnə, afɛ̃ kil sabʁəve tusz- e sə ʁəpoze œ̃ pø, tut- ɑ̃ lœʁ ʁapəlɑ̃ kə lobə lε puʁsɥivε. ynə fwa ʁafʁεʃi, il ʁəpʁiʁe lə tʁavaj bʁidə abatɥ.
o dəsy, də la ʁeʒjɔ̃ dy ɔkyʁiky o ʒapɔ̃, u mεmə vy dy sjεl lεz- aʁbʁə- ʒeɑ̃ sefase dɑ̃ lə tapi də nεʒə imakyle, ynə pətitə vwa vənɑ̃ də laʁjεʁə dy tʁεno seləva :
sɑ̃ta klos, tɑ̃ɡo œ̃n- ɛ̃pylso ! pɔdəmo sɑ̃taʁno, pɔʁ favɔʁ ? asteʁiskə
lə pεʁə nɔεl, syʁpʁi, ɑ̃ sə ʁətuʁnɑ̃ tiʁa syʁ lε ʁεnə dy tʁεno œ̃ pø tʁo vjɔlamɑ̃. latəlaʒə sə kabʁa e lε kado mal aʁime sepaʁpijεʁe o sɔl. ɑ̃ sə pɑ̃ʃɑ̃ il dekuvʁi œ̃ pəti ɡaʁsɔ̃ syspɑ̃dy a œ̃ patɛ̃ də la tʁɔika, ɑ̃ ʃɔʁ e ti ʃiʁ, lεz- iøz- εɡzɔʁbitez- ɑ̃pli də laʁmə, e lε ʒu ʁuʒi paʁ lə fʁwa.
ɔ ! … ty fε kwa, akʁoʃe a mɔ̃ tʁεno… ! kɔmɑ̃ ty ε mɔ̃te… ? e u… ? ʁydɔlf… ɔ̃ desɑ̃ dusəmɑ̃… ɔ̃ nə sə pozə pa. ɔ̃ ʁεstə o dəsy dy sɔl də fasɔ̃ a sə kə nɔtʁə pasaʒe klɑ̃dεstɛ̃ pɥisə sote dɑ̃ la nεʒə. il mɑ̃kəʁε plys kɔ̃ lekʁazə !
lɑ̃fɑ̃, panike, laʃa lə patɛ̃ tʁo to, e fi plyzjœʁ dε ʁule bule, avɑ̃ də saʁεte lə ne dɑ̃ la pudʁøzə, vizibləmɑ̃ sɛ̃ e sof. lə pεʁə nɔεl mit œ̃ sεʁtɛ̃ tɑ̃z- avɑ̃ də tʁuve œ̃n- ɑ̃dʁwa adeka, puʁ fεʁə ateʁiʁ sɔ̃n- atəlaʒə. dɑ̃ la nɥi nwaʁə, il apəla lɑ̃fɑ̃, e o sɔ̃ də sa vwa sə diʁiʒa vεʁ lɥi. ɑ̃kɔ̃bʁe də sɔ̃ ɡʁo plε ʁuʒə, il tʁuva lə bɑ̃bɛ̃ dəbu ɑ̃ tʁɛ̃ də sə sulaʒe syʁ œ̃ bɥisɔ̃. lεʁ, mɛ̃tənɑ̃, detɑ̃dy e səʁɛ̃.
də sɔ̃n- ɛ̃dεks lə pεʁə nɔεl fi siɲə a lɑ̃fɑ̃ də sapʁoʃe. lə pəti ɡaʁsɔ̃, tu suʁiʁə, savɑ̃sa vεʁ lɥi e sə blɔti dɑ̃ sε bʁa. kɔ̃plεtəmɑ̃ dezaʁme, lə pεʁə nɔεl lɑ̃ʁula dɑ̃ la kuvεʁtyʁə e lɥi ʁeʃofa lə bu də sε dwa, də sɔ̃ suflə ʃo, ki ɑ̃pεstε la ɲɔlə. il apəla lε ʁεnə, ki dɑ̃z- œ̃ fʁaka mɔnymɑ̃tal də bʁɑ̃ʃə bʁize sə tʁasεʁe penibləmɑ̃, œ̃ ʃəmɛ̃ dɑ̃ la fɔʁε.
tɑ̃di kə lə ɡʁoz- ɔmə vεty də ʁuʒə ʁasɑ̃blε lε kadoz- epaʁ, e detʁɑ̃pe paʁ la nεʒə, il sadʁεsə o bɑ̃bɛ̃ də sa pɥisɑ̃tə vwa, ki ʁezɔnε də sapɛ̃ ɑ̃ sapɛ̃ :
kɔmə ʒə paʁlə tʁε mal lεspaɲɔl, ʒεspεʁə kə ty kɔ̃pʁɑ̃dʁaz- a pø pʁε sə kə ʒə vε tə diʁə. la nɥi a ete lɔ̃ɡ. ɔ̃ sə ʁəpozə, ʒystə sɛ̃k minytə, kaʁ ʒə dwa tεʁmine ma tuʁne… e apʁε ʒə tə ʁamεnə ʃe twa, pʁɔmi. ʒεspεʁə sɛ̃pləmɑ̃ kə nu tə ʁamεnəʁɔ̃z- a tɑ̃, puʁ uvʁiʁ tε kado, e kə tε paʁɑ̃ nə sapεʁsεvʁɔ̃ pa də tɔ̃n- absɑ̃sə. tɑ̃ pi si ɔ̃ nu vwa ɑ̃ plɛ̃ ʒuʁ.
mε lə pεʁə nɔεl epɥize e leʒεʁəmɑ̃ pɔ̃pεtə, sasi syʁ ynə suʃə e depoza lə pəti, tut- a kote də lɥi, e sɑ̃dɔʁmi ɛ̃stɑ̃tanemɑ̃.
ynə œʁ plys taʁ, lε ʁεnəz- ɛ̃kjε, də vwaʁ lœʁ tuʁne, bʁajεʁe a ɑ̃ fεʁə vibʁe limɑ̃sə fɔʁε. lə pεʁə nɔεl syʁsota. kɑ̃t- il sə ʁevεja dɑ̃ lε bwa, dɑ̃ lɔpskyʁite e lə fʁwa, il tɑ̃di la mɛ̃ puʁ tuʃe lɑ̃fɑ̃ ki dɔʁmε a sɔ̃ kote.
vɛ̃t- e œ̃ slaʃ zeʁo si- slaʃ dø milə diz- nəf
asteʁiskə pεʁə nɔεl, ʒε ynə ɑ̃vi pʁesɑ̃tə. pø tɔ̃ saʁεte, sil tə plε ?

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23/06/2019 11:13

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
25/04/2024Poeme-France
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Texte Enfant
Du 21/06/2019 16:01

L'écrit contient 1146 mots qui sont répartis dans 1 strophes.