Poème:La Peste
Le Poème
Dans les lézardes des murs de pierre de la rue du pendu,
Courent des lézards au regard d’un terne jaunâtre.
Les rats noirs festoient aux cotés des enfants au corps nu,
Tandis que des hommes gris empilent des cadavres.
La ville aux portes closes les étreints, ces enfants malades
Dehors veillent les soldats aux casques de lumières.
Rien ne sort sinon les cris et les hurlements en cascades,
De ceux qui agonisent derrière les hautes grilles de fer.
La mort enserre les corps haves et tremblants des épargnés,
Restez mes agneaux votre tour aussi viendra soyez patients.
Les retenant dans ses bras maigres aux doigts décharnés
Elle les berce doucement comme on endort un petit enfant.
La peste sur la ville, fumée de brasiers rougeoyants,
Ce soir on brûle les monceaux de cadavres sur la glace
Les tours sombres se noient dans un bain de sang.
La vermine grouille dans les rues et les demeures sales.
La peste dans les cœurs et les âmes, viols et pillages,
Ceux qui vont mourir volent ceux qui sont morts.
Des femmes jeunes encore au visage pourtant sans âge
Errent dans les ruelles hurlantes, déchirants leur corps.
La peste sur nous, les ailes ouvertes, gueule béante,
Elle plane dans un ciel qui flamboie d’horreur.
Ses serres crispées se saisissent des âmes agonisantes,
Elle se délecte des regrets et de toutes nos peurs.
La peste est dans nos cœurs, au quotidien de notre réel,
Elle vit avec nous comme une malsaine compagne.
Tressant les fils tendus d’une union de tourments éternels,
Elle est là ce soir, seule présence qui m’accompagne.
Courent des lézards au regard d’un terne jaunâtre.
Les rats noirs festoient aux cotés des enfants au corps nu,
Tandis que des hommes gris empilent des cadavres.
La ville aux portes closes les étreints, ces enfants malades
Dehors veillent les soldats aux casques de lumières.
Rien ne sort sinon les cris et les hurlements en cascades,
De ceux qui agonisent derrière les hautes grilles de fer.
La mort enserre les corps haves et tremblants des épargnés,
Restez mes agneaux votre tour aussi viendra soyez patients.
Les retenant dans ses bras maigres aux doigts décharnés
Elle les berce doucement comme on endort un petit enfant.
La peste sur la ville, fumée de brasiers rougeoyants,
Ce soir on brûle les monceaux de cadavres sur la glace
Les tours sombres se noient dans un bain de sang.
La vermine grouille dans les rues et les demeures sales.
La peste dans les cœurs et les âmes, viols et pillages,
Ceux qui vont mourir volent ceux qui sont morts.
Des femmes jeunes encore au visage pourtant sans âge
Errent dans les ruelles hurlantes, déchirants leur corps.
La peste sur nous, les ailes ouvertes, gueule béante,
Elle plane dans un ciel qui flamboie d’horreur.
Ses serres crispées se saisissent des âmes agonisantes,
Elle se délecte des regrets et de toutes nos peurs.
La peste est dans nos cœurs, au quotidien de notre réel,
Elle vit avec nous comme une malsaine compagne.
Tressant les fils tendus d’une union de tourments éternels,
Elle est là ce soir, seule présence qui m’accompagne.
Poète Domgabillo
Domgabillo a publié sur le site 54 écrits. Domgabillo est membre du site depuis l'année 2004.Lire le profil du poète DomgabilloSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: La Peste
dans=les=lé=zar=des=des=murs=de=pier=re=de=la=rue=du=pen=du 16cou=rent=des=lé=zards=au=re=gard=dun=ter=ne=jau=nâtre 13
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el=le=vit=a=vec=nous=com=me=u=ne=mal=sai=ne=com=pa=gne 16
tres=sant=les=fils=ten=dus=du=ne=u=nion=de=tour=ments=é=ter=nels 16
el=le=est=là=ce=soir=seu=le=pré=sen=ce=qui=mac=com=pa=gne 16
Phonétique : La Peste
dɑ̃ lε lezaʁdə- dε myʁ də pjeʁə də la ʁy dy pɑ̃dy,kuʁe dε lezaʁdz- o ʁəɡaʁ dœ̃ tεʁnə ʒonatʁə.
lε ʁa nwaʁ fεstwae o kɔte dεz- ɑ̃fɑ̃z- o kɔʁ ny,
tɑ̃di kə dεz- ɔmə ɡʁiz- ɑ̃pile dε kadavʁə.
la vilə o pɔʁtə- klozə lεz- etʁɛ̃, sεz- ɑ̃fɑ̃ maladə
dəɔʁ vεje lε sɔldaz- o kask də lymjεʁə.
ʁjɛ̃ nə sɔʁ sinɔ̃ lε kʁiz- e lεz- yʁləmɑ̃z- ɑ̃ kaskadə,
də sø ki aɡɔnize dəʁjεʁə lεz- otə ɡʁijə də fεʁ.
la mɔʁ ɑ̃seʁə lε kɔʁ-avəz- e tʁɑ̃blɑ̃ dεz- epaʁɲe,
ʁεste mεz- aɲo vɔtʁə tuʁ osi vjɛ̃dʁa swaje pasjɑ̃.
lε ʁətənɑ̃ dɑ̃ sε bʁa mεɡʁəz- o dwa deʃaʁne
εllə lε bεʁsə dusəmɑ̃ kɔmə ɔ̃n- ɑ̃dɔʁ œ̃ pəti ɑ̃fɑ̃.
la pεstə syʁ la vilə, fyme də bʁazje ʁuʒwajɑ̃,
sə swaʁ ɔ̃ bʁylə lε mɔ̃so də kadavʁə- syʁ la ɡlasə
lε tuʁ sɔ̃bʁə- sə nwae dɑ̃z- œ̃ bɛ̃ də sɑ̃.
la vεʁminə ɡʁujə dɑ̃ lε ʁyz- e lε dəməʁə salə.
la pεstə dɑ̃ lε kœʁz- e lεz- amə, vjɔlz- e pijaʒə,
sø ki vɔ̃ muʁiʁ vɔle sø ki sɔ̃ mɔʁ.
dε famə ʒənəz- ɑ̃kɔʁə o vizaʒə puʁtɑ̃ sɑ̃z- aʒə
eʁe dɑ̃ lε ʁyεlləz- yʁlɑ̃tə, deʃiʁɑ̃ lœʁ kɔʁ.
la pεstə syʁ nu, lεz- εləz- uvεʁtə, ɡələ beɑ̃tə,
εllə planə dɑ̃z- œ̃ sjεl ki flɑ̃bwa dɔʁœʁ.
sε seʁə- kʁispe sə sεzise dεz- aməz- aɡɔnizɑ̃tə,
εllə sə delεktə dε ʁəɡʁεz- e də tutə no pœʁ.
la pεstə ε dɑ̃ no kœʁ, o kɔtidjɛ̃ də nɔtʁə ʁeεl,
εllə vit avεk nu kɔmə ynə malsεnə kɔ̃paɲə.
tʁesɑ̃ lε fis tɑ̃dys dynə ynjɔ̃ də tuʁmɑ̃z- etεʁnεl,
εllə ε la sə swaʁ, sələ pʁezɑ̃sə ki makɔ̃paɲə.
Syllabes Phonétique : La Peste
dɑ̃=lε=le=zaʁ=də=dε=myʁ=də=pje=ʁə=də=la=ʁy=dy=pɑ̃=dy 16ku=ʁe=dε=le=zaʁ=dzo=ʁə=ɡaʁ=dœ̃=tεʁ=nə=ʒo=na=tʁə 14
lε=ʁa=nwaʁ=fεs=twa=o=kɔ=te=dε=zɑ̃=fɑ̃=zo=kɔʁ=ny 14
tɑ̃=di=kə=dε=zɔ=mə=ɡʁi=zɑ̃=pi=le=dε=ka=da=vʁə 14
la=vi=lə=o=pɔʁ=tə=klo=zə=lε=ze=tʁɛ̃=sε=zɑ̃=fɑ̃=ma=ladə 16
də=ɔʁ=vε=j=e=lε=sɔl=da=zo=kask=də=ly=mjεʁ=ə 14
ʁjɛ̃=nə=sɔʁ=si=nɔ̃=lε=kʁi=ze=lε=zyʁ=lə=mɑ̃=zɑ̃=kas=ka=də 16
də=sø=ki=a=ɡɔ=ni=ze=də=ʁjεʁə=lε=zo=tə=ɡʁi=jə=də=fεʁ 16
la=mɔʁ=ɑ̃=se=ʁə=lε=kɔʁ-a=və=ze=tʁɑ̃=blɑ̃=dε=ze=pa=ʁɲe 16
ʁεs=te=mε=za=ɲo=vɔ=tʁə=tuʁ=o=si=vjɛ̃=dʁa=swa=je=pa=sjɑ̃ 16
lε=ʁə=tə=nɑ̃=dɑ̃=sε=bʁa=mε=ɡʁə=zo=dwa=de=ʃaʁ=ne 14
εllə=lε=bεʁsə=du=sə=mɑ̃=kɔ=mə=ɔ̃=nɑ̃=dɔʁ=œ̃=pə=ti=ɑ̃=fɑ̃ 16
la=pεs=tə=syʁ=la=vi=lə=fy=me=də=bʁa=zj=e=ʁu=ʒwa=jɑ̃ 16
sə=swaʁ=ɔ̃=bʁy=lə=lε=mɔ̃=so=də=ka=da=vʁə=syʁ=la=ɡla=sə 16
lε=tuʁ=sɔ̃=bʁə=sə=nwa=dɑ̃=zœ̃=bɛ̃=də=sɑ̃ 11
la=vεʁ=mi=nə=ɡʁu=jə=dɑ̃=lε=ʁy=ze=lε=də=mə=ʁə=sa=lə 16
la=pεs=tə=dɑ̃=lε=kœ=ʁə=ze=lε=za=mə=vjɔl=ze=pi=ja=ʒə 16
sø=ki=vɔ̃=mu=ʁiʁ=vɔ=le=sø=ki=sɔ̃=mɔʁ 11
dε=fa=mə=ʒə=nə=zɑ̃=kɔ=ʁə=o=vi=za=ʒə=puʁ=tɑ̃=sɑ̃=zaʒə 16
e=ʁe=dɑ̃=lε=ʁy=εl=lə=zyʁ=lɑ̃=tə=de=ʃi=ʁɑ̃=lœ=ʁə=kɔʁ 16
la=pεs=tə=syʁ=nu=lε=zε=lə=zu=vεʁ=tə=ɡə=lə=be=ɑ̃=tə 16
εl=lə=pla=nə=dɑ̃=zœ̃=sjεl=ki=flɑ̃=bwa=dɔ=ʁœ=ʁə 13
sε=se=ʁə=kʁis=pe=sə=sε=zi=se=dε=za=mə=za=ɡɔ=ni=zɑ̃tə 16
εl=lə=sə=de=lεk=tə=dεʁ=ə=ɡʁε=ze=də=tu=tə=no=pœ=ʁə 16
la=pεs=tə=ε=dɑ̃=no=kœʁ=o=kɔ=ti=djɛ̃=də=nɔ=tʁə=ʁe=εl 16
εl=lə=vit=a=vεk=nu=kɔ=mə=y=nə=mal=sε=nə=kɔ̃=pa=ɲə 16
tʁe=sɑ̃=lε=fis=tɑ̃=dys=dy=nə=y=njɔ̃=də=tuʁ=mɑ̃=ze=tεʁ=nεl 16
εl=lə=ε=la=sə=swaʁ=sə=lə=pʁe=zɑ̃=sə=ki=ma=kɔ̃=pa=ɲə 16
Récompense
Commentaire Sur La Poesie
26/03/2004 00:00Romain Dehez
encor et e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
tes poème sont vraiment bien. . . . mais je sui fatigué alors je ne sais quoi dir d autre, je pense que tu commence a le remarqué!!!
Amitié romain. . . ;-);-);-)
Poème - Sans Thème -
Du 26/03/2004 00:00
L'écrit contient 269 mots qui sont répartis dans 7 strophes. Toutes les strophes sont composés de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poésie classique.