Texte:Souvenirs Perdus

Crampes sans nom et peines pleines de déchirures quand les maux des entrailles sont trop forts pour combattre la souffrance.
Sensations vaines et blessures en pourcent d’être sot qui déraille et du haut du port, jeter des sorts pour abattre les dernières espérances.
Chagrin incurable, maladie sale et fertile qui détruit chaque pas tel un mortier.
Vilains coupables, agonie fade et futile aux yeux buis des flasques qui font des sommes et des héritiers.
Mélancolie afflictive dans le cachot qu’est mon cœur. Souffrant d’une perte de goût en l’avenir.
La magie persuasive au fond de l’eau, intense aigreur dans mon esprit. Souffrant d’une perte de tous les souvenirs.
Deuil d’une vie passée, pourtant agréable. Poser le derche ou fuir le Vercors ou Florange et finir devant la vue sur Séville.
Seuil d’insomnie entier et lit vacant, le misérable qui cherche à nuire aux effort de l’ange insouciant devenu sénile.
C’est une bombe qui met à terre une famille, un vampire qui boit le sang, la moëlle mais aussi les mémoires, une danse oubliée, un déchirement inlassable.
C’est une tombe mise en mer, une bougie qui vacille, un empire qui voit son banc prendre les voiles et les déboires d’une valse arrosée.
Tourments passables qui bientôt, comme des soldats, auront disparus à jamais.