Poème:Sous L’aile Du Dragon Sheron

Coquettes et frivoles s’adonnent à cette farandoles
Grisant ses vertus qui me condamnent à etre dechus
Affrenchi du carcan de la quete d’un sens, j’ecris sans boussole
Laissant sifller les dryades à l’orée des bois vermoulus

De vers en vers je fige d’un trait mes voluptes psyches
Médusant la gorgone qui se regidifie devant son reflet
Compagnon alangui de l’agonisant Roland
Je brandis Durendal comme phare de mes mythes errant

Sylphides coquines me font boire la tasse
Me noyant dans mes sens si facilement abusés
De fantomes, à trolls je trone dans ce chateau désenchanté
Perdu dans des nuées brulantes evaporant ma masse

Ces mots d’insensés semblent jouer un air sybillin
Portant tous une note lyrique en leur sein
Je me plais à ce barouf d’accord désaccordé
Que seul vos esprits peuvent décrypter

Tant de mysteres irresolus deviennent religion
De fées pourchassées mais jamais capturées
Gyphle de garde veuillant sur le tombeau de notre etrange passé
Le sphinx de notre raison pose souvent trop de questions

L’animiste ne cherchant que l’empathie avec toute vie
Devient par ce détour premier apotre de l’ecologie
L’alchimiste se consacrant à la pierre angulaire de la philosophie
Devient par un autre tour, orpailleur d’un savoir délivré par la magie

Que de regrets pour l’humain trop perspicasse
Voulant se drapper dans la toge de l’ignorance chaste
Laissant ces instinct faire regner le chaos
Sourds à toutes ces connaissances aux parfums de complots

Bacchus, fais de moi ton fidele
Rends moi saoul de ton hydromel
Apollon, fais danser tes vestales
Leur sensualité m’inonde de pensées bestiales

Fragilisé par des envies du domaine coital
J’envie le samourai emboitant le budo
Desertant sa libido, pour la voie du heros
Anoblissant ses instincts meurtriers en art martial

Ce ballet diabolique de maux s’acheve par mes carences
Invasion de la realité sur ma rome antique décadence
De peur de plagier des poemes que j’ai tant aimé
Je me limitent humblement à les honorer