Poème:Toi, Ma Lame.

J’aurais du me rendre compte de la personne que tu étais,
Me rendre compte que sans toi, j’étais fichu,
Je te jure, j’étais vraiment perdue,
J’aurais du. . écouter tout ce que tu savais.
Pardonnes moi je t’en supplie,
Je ne suis pas forte, j’ai peur,
Tu peux m’aider, oublies mes erreurs,
Sans toi, je ne m’en serai pas sorti.
Mais personne ne me connait vraiment,
Personne ne sait qui je suis,
À part quelques amis,
Qui ont été là souvent.
Tu sais, un jour j’ai voulu partir,
Loin d’ici, loin du monde,
Loin des autres, je vagabonde,
Je n’arrivai plus à sourire, juste à souffrir.

Le mort m’obsédait, elle était partout,
Et moi, je la suivais, je l’aimais,
Toutes les scènes, je les imaginais.
Un truc à rendre fou.
Et pendant que j’agonisais,
Toute seule avec ma musique,
Les gens ne voyaient pas que j’étais nostalgique,
Alors moi, je pleurais.
Puis ce jour est arrivé,
Il a changé ma vie pour toujours,
Et tout ce qu’il y a autour,
Ce jour là, je me suis mutilé.
J’ai pris ce cutter que j’observais depuis des mois,
J’ai recommencé à pleurer,
Et déjà, je culpabilisais,
Mais tant pis, je l’ai planté dans mon bras.
Si tu savais comme j’allais mieux,
Mon sang repeignait les murs,
Et coulait de mes blessures,
Et maintenant, je m’en veux.
Regardes où je suis,
Avec toutes ce cicatrices,
Qui sont chaque jour un supplice,
Je les garderai à vie.
Souvenir de mes douleurs,
De mon enfance,
De mes conneries,
Mais d’aucun bonheur.
Promets moi de rester en vie,
J’aurais besoin de toi,
T’auras besoin de moi,
Jusqu’au paradis.

Ne tracez jamais les premières lignes, l’automutilation est une addiction. On peut rester plusieurs années là dedans, et finir a l’hôpital, parce qu’on touche aux veines. Je vous dit ça par expérience, merci.