Poème:Un Songe Mortuaire
Le Poème
Vous qui m’aidez dans mon agonie, ne dites rien !
Laissez ! Cette douce harmonie, et je mourrais bien.
Mon âme, de mon corps se délie déjà.
Bercez ma douleur ; je vous supplie, ne parlez pas.
Je suis las des mots, las de vous entendre me mentir.
Comment vous faire comprendre que je me sens mourir ?
Je ressens mon âme qui plonge, et qui sans effort,
Me fait passer du délire au songe, à la mort.
Vous qui m’aidez dans mon agonie, ne dites rien.
Un peu d’harmonie me fera le plus grand bien.
Vous irez chercher ma mère, du chagrin, en lambeau.
Vous lui direz que mon caprice au bord du tombeau,
D’entendre, chanter de sa bouche, un air d’autrefois.
Un air simple, qui touche, avec peu de voix.
Je vais vers mon père, qui m’attend depuis longtemps
Je ne l’ai connu guère, il est mort à trente ans.
Vous retrouverez, Armelle que j’aimais passionnément.
Je me rends compte, combien je fus sot, maintenant.
Vous nous laisserez tous les deux, nos cœurs s’uniront.
Elle parlera d’un accent qui tremble, la main sur mon front.
Elle sera surement la seul qui m’aimera toujours.
Je m’en irai vers mes aïeuls, qui attendaient ce jour.
Pour ne pas sentir, l’heure, où mon cœur se fend
Pour ne pas penser, l’homme meurt, comme naît l’enfant.
Laissez ! Cette douce harmonie, et je mourrais bien.
Mon âme, de mon corps se délie déjà.
Bercez ma douleur ; je vous supplie, ne parlez pas.
Je suis las des mots, las de vous entendre me mentir.
Comment vous faire comprendre que je me sens mourir ?
Je ressens mon âme qui plonge, et qui sans effort,
Me fait passer du délire au songe, à la mort.
Vous qui m’aidez dans mon agonie, ne dites rien.
Un peu d’harmonie me fera le plus grand bien.
Vous irez chercher ma mère, du chagrin, en lambeau.
Vous lui direz que mon caprice au bord du tombeau,
D’entendre, chanter de sa bouche, un air d’autrefois.
Un air simple, qui touche, avec peu de voix.
Je vais vers mon père, qui m’attend depuis longtemps
Je ne l’ai connu guère, il est mort à trente ans.
Vous retrouverez, Armelle que j’aimais passionnément.
Je me rends compte, combien je fus sot, maintenant.
Vous nous laisserez tous les deux, nos cœurs s’uniront.
Elle parlera d’un accent qui tremble, la main sur mon front.
Elle sera surement la seul qui m’aimera toujours.
Je m’en irai vers mes aïeuls, qui attendaient ce jour.
Pour ne pas sentir, l’heure, où mon cœur se fend
Pour ne pas penser, l’homme meurt, comme naît l’enfant.
PostScriptum
J’ai fait un rêve un jour de ma mort…
J’ai décidé d’écrire ce poème pour relater ce thème.
Poète Inmortuum
Inmortuum a publié sur le site 59 écrits. Inmortuum est membre du site depuis l'année 2013.Lire le profil du poète InmortuumSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Un Songe Mortuaire
vous=qui=mai=dez=dans=mon=a=go=nie=ne=di=tes=rien 13lais=sez=cet=te=dou=ce=har=mo=nie=et=je=mour=rais=bien 14
mon=â=me=de=mon=corps=se=dé=lie=dé=jà 11
ber=cez=ma=dou=leur=je=vous=sup=plie=ne=par=lez=pas 13
je=suis=las=des=mots=las=de=vous=en=ten=dre=me=men=tir 14
com=ment=vous=fai=re=com=pren=dre=que=je=me=sens=mou=rir 14
je=res=sens=mon=â=me=qui=plon=ge=et=qui=sans=ef=fort 14
me=fait=pas=ser=du=dé=li=re=au=son=ge=à=la=mort 14
vous=qui=mai=dez=dans=mon=a=go=nie=ne=di=tes=rien 13
un=peu=d=har=mo=nie=me=fe=ra=le=plus=grand=bien 13
vous=i=rez=cher=cher=ma=mè=re=du=cha=grin=en=lam=beau 14
vous=lui=di=rez=que=mon=ca=pri=ce=au=bord=du=tom=beau 14
den=ten=dre=chan=ter=de=sa=bou=che=un=air=dau=tre=fois 14
un=air=sim=ple=qui=tou=che=a=vec=peu=de=voix 12
je=vais=vers=mon=pè=re=qui=mat=tend=de=puis=long=temps 13
je=ne=lai=con=nu=guè=re=il=est=mort=à=tren=te=ans 14
vous=re=trou=ve=rez=ar=mel=le=que=jai=mais=pas=sion=nément 14
je=me=rends=comp=te=com=bien=je=fus=sot=main=te=nant 13
vous=nous=lais=se=rez=tous=les=deux=nos=cœurs=su=ni=ront 13
elle=par=le=ra=dun=ac=cent=qui=trem=ble=la=main=sur=mon=front 15
el=le=se=ra=sure=ment=la=seul=qui=mai=me=ra=tou=jours 14
je=men=i=rai=vers=mes=aïeuls=qui=at=ten=daient=ce=jour 13
pour=ne=pas=sen=tir=l=heu=re=où=mon=cœur=se=fend 13
pour=ne=pas=pen=ser=l=hom=me=meurt=com=me=naît=len=fant 14
Phonétique : Un Songe Mortuaire
vu ki mεde dɑ̃ mɔ̃n- aɡɔni, nə ditə ʁjɛ̃ !lεse ! sεtə dusə-aʁmɔni, e ʒə muʁʁε bjɛ̃.
mɔ̃n- amə, də mɔ̃ kɔʁ sə deli deʒa.
bεʁse ma dulœʁ, ʒə vu sypli, nə paʁle pa.
ʒə sɥi las dε mo, las də vuz- ɑ̃tɑ̃dʁə mə mɑ̃tiʁ.
kɔmɑ̃ vu fεʁə kɔ̃pʁɑ̃dʁə kə ʒə mə sɑ̃s muʁiʁ ?
ʒə ʁəsɛ̃ mɔ̃n- amə ki plɔ̃ʒə, e ki sɑ̃z- efɔʁ,
mə fε pase dy deliʁə o sɔ̃ʒə, a la mɔʁ.
vu ki mεde dɑ̃ mɔ̃n- aɡɔni, nə ditə ʁjɛ̃.
œ̃ pø daʁmɔni mə fəʁa lə plys ɡʁɑ̃ bjɛ̃.
vuz- iʁe ʃεʁʃe ma mεʁə, dy ʃaɡʁɛ̃, ɑ̃ lɑ̃bo.
vu lɥi diʁe kə mɔ̃ kapʁisə o bɔʁ dy tɔ̃bo,
dɑ̃tɑ̃dʁə, ʃɑ̃te də sa buʃə, œ̃n- εʁ dotʁəfwa.
œ̃n- εʁ sɛ̃plə, ki tuʃə, avεk pø də vwa.
ʒə vε vεʁ mɔ̃ pεʁə, ki matɑ̃ dəpɥi lɔ̃tɑ̃
ʒə nə lε kɔny ɡεʁə, il ε mɔʁ a tʁɑ̃tə ɑ̃.
vu ʁətʁuvəʁe, aʁmεllə kə ʒεmε pasjɔnemɑ̃.
ʒə mə ʁɑ̃ kɔ̃tə, kɔ̃bjɛ̃ ʒə fy so, mɛ̃tənɑ̃.
vu nu lεsəʁe tus lε dø, no kœʁ syniʁɔ̃.
εllə paʁləʁa dœ̃n- aksɑ̃ ki tʁɑ̃blə, la mɛ̃ syʁ mɔ̃ fʁɔ̃.
εllə səʁa syʁəmɑ̃ la səl ki mεməʁa tuʒuʁ.
ʒə mɑ̃n- iʁε vεʁ mεz- ajəl, ki atɑ̃dε sə ʒuʁ.
puʁ nə pa sɑ̃tiʁ, lœʁ, u mɔ̃ kœʁ sə fɑ̃
puʁ nə pa pɑ̃se, lɔmə məʁ, kɔmə nε lɑ̃fɑ̃.
Syllabes Phonétique : Un Songe Mortuaire
vu=ki=mε=de=dɑ̃=mɔ̃=na=ɡɔ=ni=nə=di=tə=ʁj=ɛ̃ 14lε=se=sε=tə=du=sə-aʁ=mɔ=ni=e=ʒə=muʁ=ʁε=bjɛ̃ 14
mɔ̃=na=mə=də=mɔ̃=kɔʁ=sə=de=li=de=ʒa 11
bεʁ=se=ma=du=lœ=ʁə=ʒə=vu=sy=pli=nə=paʁ=le=pa 14
ʒə=sɥi=las=dε=mo=las=də=vu=zɑ̃=tɑ̃=dʁə=mə=mɑ̃=tiʁ 14
kɔ=mɑ̃=vu=fε=ʁə=kɔ̃=pʁɑ̃=dʁə=kə=ʒə=mə=sɑ̃s=mu=ʁiʁ 14
ʒə=ʁə=sɛ̃=mɔ̃=na=mə=ki=plɔ̃=ʒə=e=ki=sɑ̃=ze=fɔʁ 14
mə=fε=pa=se=dy=de=li=ʁə=o=sɔ̃=ʒə=a=la=mɔʁ 14
vu=ki=mε=de=dɑ̃=mɔ̃=na=ɡɔ=ni=nə=di=tə=ʁj=ɛ̃ 14
œ̃=pø=daʁ=mɔ=ni=mə=fə=ʁa=lə=plys=ɡʁɑ̃=bj=ɛ̃ 13
vu=zi=ʁe=ʃεʁ=ʃe=ma=mε=ʁə=dy=ʃa=ɡʁɛ̃=ɑ̃=lɑ̃=bo 14
vu=lɥi=di=ʁe=kə=mɔ̃=ka=pʁi=sə=o=bɔʁ=dy=tɔ̃=bo 14
dɑ̃=tɑ̃=dʁə=ʃɑ̃=te=də=sa=bu=ʃə=œ̃=nεʁ=do=tʁə=fwa 14
œ̃=nεʁ=sɛ̃=plə=ki=tu=ʃə=a=vεk=pø=də=vwa 12
ʒə=vε=vεʁ=mɔ̃=pε=ʁə=ki=ma=tɑ̃=dəp=ɥi=lɔ̃=tɑ̃ 13
ʒə=nə=lε=kɔ=ny=ɡε=ʁə=il=ε=mɔʁ=a=tʁɑ̃=tə=ɑ̃ 14
vuʁə=tʁu=və=ʁe=aʁ=mεl=lə=kə=ʒε=mε=pa=sjɔ=ne=mɑ̃ 14
ʒə=mə=ʁɑ̃=kɔ̃=tə=kɔ̃=bj=ɛ̃=ʒə=fy=so=mɛ̃=tə=nɑ̃ 14
vu=nu=lε=sə=ʁe=tus=lε=dø=no=kœ=ʁə=sy=ni=ʁɔ̃ 14
εllə=paʁlə=ʁa=dœ̃=nak=sɑ̃=ki=tʁɑ̃=blə=la=mɛ̃=syʁ=mɔ̃=fʁɔ̃ 14
εl=lə=sə=ʁa=syʁə=mɑ̃=la=səl=ki=mε=mə=ʁa=tu=ʒuʁ 14
ʒə=mɑ̃=ni=ʁε=vεʁ=mε=za=jəl=ki=a=tɑ̃=dε=sə=ʒuʁ 14
puʁ=nə=pa=sɑ̃=tiʁ=lœ=ʁə=u=mɔ̃=kœʁ=sə=fɑ̃ 12
puʁ=nə=pa=pɑ̃=se=lɔ=mə=məʁ=kɔ=mə=nε=lɑ̃=fɑ̃ 13
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
16/02/2015 22:39Eugène
Thème logique avec ce pseudo.
Le rêve sonne juste et je l’apprécie.
Votre mère est encore vivante : pas dans l’ordre des choses, mais cela arrive trop souvent. Suggestion : ne l’appelleriez-vous pas alors "maman"?
17/02/2015 09:24Inmortuum
Merci pour ce commentaire,
bonne remarque, je pense que j’ai plus de mal a imaginé ma mère morte que mon père. je pense que c’est pour ça que dans mon songe,elle vit encore.
Je ne sais pas trop pourquoi mais la sonorité "ma maman " me gène,donc c’est intentionnellement que j’ai écrit "ma mère".
Poème Mort
Du 16/02/2015 17:21
L'écrit contient 235 mots qui sont répartis dans 4 strophes.