Poème:Lettre À Tiphaine

Chère Tiphaine, je ne pense plus à toi… plus du tout.
Je suis complètement guéri de notre histoire à nous.

Bien sur, il m’arrive de te chercher dans le lit.

L’autre jour, je me suis réveillée en pleine nuit,
Et tu n’étais plus comme avant blotti contre moi.

Pourtant dehors il me semblait qu’il faisait froid.

J’ai attendu, mais tu n’es jamais revenu.
Tu n’as pas osé me dire que tu ne m’aimais plus.

Je sais que je n’ai pas été toujours très bien.
Les seuls fois où j’étais bien, c’est en tenant ta main.

On m’a dit : Ne pense plus à elle. Oublie là.

Mais c’est faux, il faut que je pense tout le temps à toi.
A chaque instant, à chaque minute, à chaque seconde.

Et quand mes pensées commenceront à être vagabonde.

C’est là que je serai entrain de t’oublier
Doucement, Tendrement, sans avoir à te blesser.

Un de ces jours nostalgique, je penserai à toi.
Et je me demanderai : si tu penses encore à moi ?
Le goût de tes baisers ? La couleur de ta peau ?
La douceur de tes caresses durant nos repos ?

Un autre jour. Plus tard, on se recroisera.
Et je serai surpris par le son de ta voix,
Que j’imaginais différente d’autrefois.

Ben, c’est normal, le temps oublie. C’est la vie.

Il y a maintenant une chose que j’ai appris.
Les histoires d’amour ne finissent jamais vraiment.
Elles continuent encore mais différemment.

Toi aussi, hélas, un jour tu m’oublieras.

Il y a des jours, où je me dis quelquefois,
Que j’aurais du te donner plus de souvenir,
Pour que ta mémoire mette plus de temps à me bannir.

Aujourd’hui quand je me réveille tu me manques.
Quand je dors, tu me manques. Quand je rêve, tu me manques.
Quand je marche, tu manques… Quand je vis. Tu me manques

Mais ça, je ne te l’avais jamais révélé.
Et ça, je le sais maintenant, ça t’a manqué

Je ne sais pas aujourd’hui, où est ce que tu vis.

Mais j’espère que tu assouvies toutes tes envies.
Que où que tu sois dans ce monde, tu sois heureuse.
Que tu sois avec quelqu’un de bien, amoureuse