Poème:Le Soir Pardonne Moi, Je T’aime… Peut Etre

Le soir, pardonne moi, je suis à ta fenêtre
Je la regarde, espérant, t’y voir, apparaître.

Le soir, pardonne moi, je me cache sous un hêtre,
Pour que tu ne me vois pas, dehors, me compromettre.

Le soir pardonne moi, je me cache, comme un traître
Car je ne suis pas ceux que je semble paraître.

Le soir, pardonne moi, j’apprends à te connaître
Pour tes yeux, où je devrais, un jour, comparaître.

Le soir, pardonne moi, je dis en moi une lettre.
Je pense à tous ces mots, que je pourrai promettre.

Le soir, pardonne moi, j’ose toujours me permettre
De rêver de toi, sans jamais rien y omettre.

Le soir, pardonne moi, au désir me soumettre
J’aurais tellement voulu être droit comme un prêtre.

Le soir, pardonne moi, un rêve me pénètre
Où tous les deux nous regardons la nature paître.

Le soir, pardonne moi, j’essaye l’amour démettre
Mais je fini toujours par essayer vers toi d’émettre…

Le soir, pardonne moi, j’essaye pourtant d’admettre
Que jamais tu laissera entre nous l’amour naître.

Le soir, pardonne moi, mon cœur blessée est piètre
Mon cerveau à la raison essaye de transmettre.

Le soir, pardonne moi, je marche quelques kilomètres
Pour que l’amour, dans mon cœur, baisse son baromètre.

Le soir, pardonne moi, mon cerveau est le maître
Alors je ne dirais jamais que je t’aime… peut être