Poème:En Résumé… L’horloger

Mon ami, l’horloger, d’entrée de jeu, annonce ses couleurs
Temps malheureux sur lesquesl il se penche, aux idées assassines il s’épanche
D’emblée plus de sursis, si les secondes sont mortes, ce n’est plus l’heure
Tic tac, tic tac, on vit, on meurt, tic tac, tic tac, on aime, on pleure

Affront du temps, lueurs du jour fuyant vers les ténèbres
Ces temps s’entrecoupent déjà, aux heures causées le tracas
Tel le dormeur du val aux deux trous rouges au côté droit
Tic tac, le cœur sanglant, tic tac, tic tac, destin funèbre

Les yeux ouverts pourtant noire sœur se rappelle, si douce, si belle
L’emprise du temps sur sa vie mais aussi, sur ses amours mortes
Plus de haine au cœur meurtri, malgré l’univers si cruel
Meurtrier destin, il en retrouve le chemin en quelque sorte

De tristes leurres, le sablier a lentement écoulé
Toutes mornes pensées, toutes de chagrin chargées
Quand même lointains souvenirs désormais mortifiés
Aux entrailles ainsi résonnent les sonnailles fabulées

Le temps pour vivre a passé, s’en suivent les douleurs
Qui brutales, martèlent l’horloge du temps carillonnant
Tic tac, il vit, tic tac, il meurt, tic tac, c’est déjà l’heure

Un dernier souffle, un instant, libéré du temps, l’avenir est néant
Dernier clin d’oeil au temps, mon ami, un regard sur l’éternité
Tic tac, tic tac, il est mort, tic tac, tic tac, son heure a sonnée

Isatis, 7 juin 2009