Poème:La Salle Blanche

Me voilà dans un couloir blanc lumineux
A ce stade je ne vois qu’une lueur en bout
M’attend la salle où je deviendrai heureux
Je pénètre dans cette pièce ressemblant à un trou
Mais celui ci n’est point sombre il est éclatant
Couleur métallisé ou gis quelques billards
Une agréable sensation de fraîcheur se sentant
A partir d’ici, aucune valeur n’ont les milliards
En face des espèces de coffres forts faient d’inox
Sur ces tables des corps non aminés gisent
Ils semblent reposés, aucune expression, paradoxe
On les ouvres, les trifouilles et on les hisse
Plus haut dans ces drôles de doctoire
Quand on ose ôter la serrure, nous arrive un froid glacial
Cet acier si froid, voilà mon devenir, c’est son devoir
Cette putain de maladie m’a pris dans sa spirale
Je visite les lieux non sans en avoir peur
J’imagine cette lame de bistouri
Froide sur ma gorge pour m’égorger
Je ne serai alors plus qu’un corps à l’infini
Sans âme, sans cœur pour aimer
On bannira de moi cette tumeur
Qui ne sus me conduire qu’a ce frigo
Bien sûr je parle de notre organe principal notre cœur
Et tôt au tard viendront pour finir le travail des asticots
Pour l’éternité je serai perdu, mais je l’espère guéri
Nous allons nous donner rendez-vous je vous le jure
Tout là haut où par millier des étoiles brillent
Je m’en vais retrouver ceux dont le cœur est devenu dur.