Texte:Ma Migraine
Le Texte
C’est samedi je me lève,
elle ne m’a laissé aucune trêve,
à croire que ce médicament pour bobo,
n’existe qu’en placebo,
car elle n’est pas de passage,
et je suis devenu son otage,
celle qui a toute ma haine,
celle que je nomme Ma Migraine.
En fait, je reste assis,
sur le bord de mon lit,
mes mains me soutiennent,
et souvent m’étreignent,
je suis un prisonnier,
portant ce terrible boulet,
sans cesse je bute,
contre elle je lutte.
Elle me rend inapte à la vie,
je fonctionne en « mode » survie,
je ne ressens ni soif ni faim,
tant elle me contraint.
Jamais seul ! Hier je me traînais écolier,
aujourd’hui je souffre pour travailler,
les jours ont trop d’heures,
trop longs de douleurs.
Les amis me fuient,
il est vrai, je leur ai menti,
marre de dire, vous allez trouver ça bête :
« pas ce soir j’ai des maux de tête ».
J’ai pensé en finir,
pour tout dire mourir,
m’a fait renoncer la grande peur,
que ne me suive cette terreur
jusqu’au fond du tombeau,
l’inséparable de mon cerveau,
celle qui a toute ma haine,
celle que je nomme Ma Migraine.
Je sais, je me répète, mais à l’oppression,
elle ajoute la confusion.
Parfois je fredonne,
calme, je chantonne,
tapie, elle écoute, enfin en repli,
dans ces seuls moments elle m’oublie ;
mais elle ne m’accorde aucune pause,
toujours elle s’impose !
La nuit ce cauchemar empire,
je ne fais que la maudire,
enfin apaisé, je sombre ;
soudain réveillé par cette ombre,
les secondes s’égrainent,
prolongeant ma peine.
Je suis usé, déprimé,
fatigué, épuisé…
Mon oreiller est mouillé…
Je n’ai plus de larmes pour pleurer…
… C’est dimanche, je me lève…
elle ne m’a laissé aucune trêve,
à croire que ce médicament pour bobo,
n’existe qu’en placebo,
car elle n’est pas de passage,
et je suis devenu son otage,
celle qui a toute ma haine,
celle que je nomme Ma Migraine.
En fait, je reste assis,
sur le bord de mon lit,
mes mains me soutiennent,
et souvent m’étreignent,
je suis un prisonnier,
portant ce terrible boulet,
sans cesse je bute,
contre elle je lutte.
Elle me rend inapte à la vie,
je fonctionne en « mode » survie,
je ne ressens ni soif ni faim,
tant elle me contraint.
Jamais seul ! Hier je me traînais écolier,
aujourd’hui je souffre pour travailler,
les jours ont trop d’heures,
trop longs de douleurs.
Les amis me fuient,
il est vrai, je leur ai menti,
marre de dire, vous allez trouver ça bête :
« pas ce soir j’ai des maux de tête ».
J’ai pensé en finir,
pour tout dire mourir,
m’a fait renoncer la grande peur,
que ne me suive cette terreur
jusqu’au fond du tombeau,
l’inséparable de mon cerveau,
celle qui a toute ma haine,
celle que je nomme Ma Migraine.
Je sais, je me répète, mais à l’oppression,
elle ajoute la confusion.
Parfois je fredonne,
calme, je chantonne,
tapie, elle écoute, enfin en repli,
dans ces seuls moments elle m’oublie ;
mais elle ne m’accorde aucune pause,
toujours elle s’impose !
La nuit ce cauchemar empire,
je ne fais que la maudire,
enfin apaisé, je sombre ;
soudain réveillé par cette ombre,
les secondes s’égrainent,
prolongeant ma peine.
Je suis usé, déprimé,
fatigué, épuisé…
Mon oreiller est mouillé…
Je n’ai plus de larmes pour pleurer…
… C’est dimanche, je me lève…
Écrivain Gp
Gp a publié sur le site 157 écrits. Gp est membre du site depuis l'année 2020.Lire le profil de l'auteur poète GpSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Ma Migraine
sε samədi ʒə mə lεvə,εllə nə ma lεse okynə tʁεvə,
a kʁwaʁə kə sə medikame puʁ bɔbo,
nεɡzistə kɑ̃ plasəbo,
kaʁ εllə nε pa də pasaʒə,
e ʒə sɥi dəvəny sɔ̃n- ɔtaʒə,
sεllə ki a tutə ma-εnə,
sεllə kə ʒə nɔmə ma miɡʁεnə.
ɑ̃ fε, ʒə ʁεstə asi,
syʁ lə bɔʁ də mɔ̃ li,
mε mɛ̃ mə sutjεne,
e suvɑ̃ metʁεɲe,
ʒə sɥiz- œ̃ pʁizɔnje,
pɔʁtɑ̃ sə teʁiblə bulε,
sɑ̃ sεsə ʒə bytə,
kɔ̃tʁə εllə ʒə lytə.
εllə mə ʁɑ̃t- inaptə a la vi,
ʒə fɔ̃ksjɔnə ən « mɔdə » syʁvi,
ʒə nə ʁəsɛ̃ ni swaf ni fɛ̃,
tɑ̃ εllə mə kɔ̃tʁɛ̃.
ʒamε səl ! jεʁ ʒə mə tʁεnεz- ekɔlje,
oʒuʁdɥi ʒə sufʁə puʁ tʁavaje,
lε ʒuʁz- ɔ̃ tʁo dœʁ,
tʁo lɔ̃ɡ də dulœʁ.
lεz- ami mə fɥje,
il ε vʁε, ʒə lœʁ ε mɑ̃ti,
maʁə də diʁə, vuz- ale tʁuve sa bεtə :
« pas sə swaʁ ʒε dε mo də tεtə ».
ʒε pɑ̃se ɑ̃ finiʁ,
puʁ tu diʁə muʁiʁ,
ma fε ʁənɔ̃se la ɡʁɑ̃də pœʁ,
kə nə mə sɥivə sεtə teʁœʁ
ʒysko fɔ̃ dy tɔ̃bo,
lɛ̃sepaʁablə də mɔ̃ sεʁvo,
sεllə ki a tutə ma-εnə,
sεllə kə ʒə nɔmə ma miɡʁεnə.
ʒə sε, ʒə mə ʁepεtə, mεz- a lɔpʁesjɔ̃,
εllə aʒutə la kɔ̃fyzjɔ̃.
paʁfwa ʒə fʁədɔnə,
kalmə, ʒə ʃɑ̃tɔnə,
tapi, εllə ekutə, ɑ̃fɛ̃ ɑ̃ ʁəpli,
dɑ̃ sε səl mɔmɑ̃z- εllə mubli,
mεz- εllə nə makɔʁdə okynə pozə,
tuʒuʁz- εllə sɛ̃pozə !
la nɥi sə koʃəmaʁ ɑ̃piʁə,
ʒə nə fε kə la modiʁə,
ɑ̃fɛ̃ apεze, ʒə sɔ̃bʁə,
sudɛ̃ ʁevεje paʁ sεtə ɔ̃bʁə,
lε səɡɔ̃də seɡʁεne,
pʁɔlɔ̃ʒɑ̃ ma pεnə.
ʒə sɥiz- yze, depʁime,
fatiɡe, epɥize…
mɔ̃n- ɔʁεje ε muje…
ʒə nε plys də laʁmə- puʁ pləʁe…
… sε dimɑ̃ʃə, ʒə mə lεvə…
Récompense
Commentaire Sur La Poesie
11/10/2021 22:56Anya
Un cauchemar qui envahit le jour comme la nuit. On prétend que l on est bien armé contre la douleur,c’est souvent un leurre mais il faut penser que les plus belles choses du monde ont souvent été inventées par des hommes qui ne se sentaient pas très bien,Pascal par exemple a eu mal à la tête toute sa vie et jusq’à ce jour on glorifie son nom. La médecine dans bien des domaines fait des progrès fulgurants alors espérons qu’ele trouvera le moyen de guérir ces souffrances Merci pour ce beau texte trés émouvant et courage comme à tous ceux qui luttent contre la douleur.
Texte Maladie
Du 08/02/2020 11:28
L'écrit contient 297 mots qui sont répartis dans 2 strophes.