Poème:Gaïa
Le Poème
Séléné est sortie et regarde la terre.
De son regard moqueur elle toise Jupiter.
Fille ainée d’Hypérion, elle lève ses armées
En montrant du doigt, Gaïa, la bien nommée.
Elle regarde l’océan, souffle sur les voiliers
Mais ne voit à leur place que de noirs pétroliers.
Où sont ces oiseaux, jadis empereurs des mers,
Leurs ailes sur un océan de polymères ?
Les eaux apaisées qui caressaient les galets
Agitent alors leurs vagues en frappant les rochers
Et jettent sur les dunes une troupe de démons,
Arrachant le sable, détruisant les maisons.
L’astre lunaire au plus fort de son périgée,
En flots déchainés dépêche ses marées.
Envoyant ses titans, déchaîne ses tempêtes ;
Point d’indulgence, elle poursuit sa conquête.
A l’origine du mal, le peuple insoucieux
Regarde incrédule, la colère des cieux.
Sans comprendre ce qu’ils ont fait du paradis :
De l’Élysée, ils en ont fait une tragédie.
De son regard moqueur elle toise Jupiter.
Fille ainée d’Hypérion, elle lève ses armées
En montrant du doigt, Gaïa, la bien nommée.
Elle regarde l’océan, souffle sur les voiliers
Mais ne voit à leur place que de noirs pétroliers.
Où sont ces oiseaux, jadis empereurs des mers,
Leurs ailes sur un océan de polymères ?
Les eaux apaisées qui caressaient les galets
Agitent alors leurs vagues en frappant les rochers
Et jettent sur les dunes une troupe de démons,
Arrachant le sable, détruisant les maisons.
L’astre lunaire au plus fort de son périgée,
En flots déchainés dépêche ses marées.
Envoyant ses titans, déchaîne ses tempêtes ;
Point d’indulgence, elle poursuit sa conquête.
A l’origine du mal, le peuple insoucieux
Regarde incrédule, la colère des cieux.
Sans comprendre ce qu’ils ont fait du paradis :
De l’Élysée, ils en ont fait une tragédie.
Poète Canariwolf
Canariwolf a publié sur le site 39 écrits. Canariwolf est membre du site depuis l'année 2021.Lire le profil du poète CanariwolfSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Gaïa
sé=lé=né=est=sor=tie=et=re=gar=de=la=terre 12de=son=re=gard=mo=queur=el=le=toise=ju=pi=ter 12
fille=ai=née=dhy=pé=rion=el=le=lève=ses=ar=mées 12
en=mon=trant=du=doigt=gaïa=la=bien=nom=mée 10
elle=re=gar=de=lo=cé=an=souf=fle=sur=les=voi=liers 13
mais=ne=voit=à=leur=place=que=de=noirs=pé=tro=liers 12
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en=voy=ant=ses=ti=tans=dé=chaî=ne=ses=tem=pêtes 12
point=din=dul=gen=ce=el=le=pour=suit=sa=con=quête 12
a=lo=ri=gine=du=mal=le=peu=ple=in=sou=cieux 12
re=gar=de=in=cré=dule=la=co=lè=re=des=cieux 12
sans=com=pren=dre=ce=quils=ont=fait=du=pa=ra=dis 12
de=lé=ly=sée=ils=en=ont=fait=une=tra=gé=die 12
Phonétique : Gaïa
selene ε sɔʁti e ʁəɡaʁdə la teʁə.də sɔ̃ ʁəɡaʁ mɔkœʁ εllə twazə ʒypite.
fijə εne dipeʁjɔ̃, εllə lεvə sεz- aʁme
ɑ̃ mɔ̃tʁɑ̃ dy dwa, ɡaja, la bjɛ̃ nɔme.
εllə ʁəɡaʁdə lɔseɑ̃, suflə syʁ lε vwalje
mε nə vwa a lœʁ plasə kə də nwaʁ petʁɔlje.
u sɔ̃ sεz- wazo, ʒadiz- ɑ̃pəʁœʁ dε mεʁ,
lœʁz- εlə syʁ œ̃n- ɔseɑ̃ də pɔlimεʁə ?
lεz- oz- apεze ki kaʁesε lε ɡalε
aʒite alɔʁ lœʁ vaɡz- ɑ̃ fʁapɑ̃ lε ʁoʃe
e ʒεte syʁ lε dynəz- ynə tʁupə də demɔ̃,
aʁaʃɑ̃ lə sablə, detʁɥizɑ̃ lε mεzɔ̃.
lastʁə lynεʁə o plys fɔʁ də sɔ̃ peʁiʒe,
ɑ̃ flo deʃεne depεʃə sε maʁe.
ɑ̃vwajɑ̃ sε titɑ̃, deʃεnə sε tɑ̃pεtə,
pwɛ̃ dɛ̃dylʒɑ̃sə, εllə puʁsɥi sa kɔ̃kεtə.
a lɔʁiʒinə dy mal, lə pəplə ɛ̃susjø
ʁəɡaʁdə ɛ̃kʁedylə, la kɔlεʁə dε sjø.
sɑ̃ kɔ̃pʁɑ̃dʁə sə kilz- ɔ̃ fε dy paʁadi :
də lelize, ilz- ɑ̃n- ɔ̃ fε ynə tʁaʒedi.
Syllabes Phonétique : Gaïa
se=le=ne=ε=sɔʁ=ti=e=ʁə=ɡaʁ=də=la=te=ʁə 13də=sɔ̃ʁə=ɡaʁ=mɔ=kœʁə=εl=lə=twa=zə=ʒy=pi=te 12
fi=jə=ε=ne=di=pe=ʁjɔ̃=εl=lə=lε=və=sε=zaʁ=me 14
ɑ̃=mɔ̃=tʁɑ̃=dy=dwa=ɡa=ja=la=bj=ɛ̃=nɔ=me 12
εl=lə=ʁə=ɡaʁ=də=lɔ=se=ɑ̃=su=flə=syʁ=lε=vwa=lje 14
mε=nə=vwa=a=lœʁ=plasə=kə=də=nwaʁ=pe=tʁɔ=lje 12
u=sɔ̃=sε=zwa=zo=ʒa=di=zɑ̃=pə=ʁœʁ=dε=mεʁ 12
lœʁ=zε=lə=syʁ=œ̃=nɔ=se=ɑ̃=də=pɔ=li=mεʁə 12
lε=zo=za=pε=ze=ki=ka=ʁe=sε=lε=ɡa=lε 12
a=ʒi=te=a=lɔʁ=lœʁ=vaɡə=zɑ̃=fʁa=pɑ̃=lε=ʁo=ʃe 13
e=ʒε=te=syʁ=lεdynə=zy=nə=tʁu=pə=də=de=mɔ̃ 12
a=ʁa=ʃɑ̃=lə=sa=blə=det=ʁɥi=zɑ̃=lε=mε=zɔ̃ 12
las=tʁə=ly=nεʁə=o=plys=fɔʁ=də=sɔ̃=pe=ʁi=ʒe 12
ɑ̃=flo=de=ʃε=ne=de=pε=ʃə=sε=ma=ʁe 11
ɑ̃=vwa=jɑ̃=sε=ti=tɑ̃=de=ʃε=nə=sε=tɑ̃=pεtə 12
pwɛ̃=dɛ̃=dyl=ʒɑ̃=sə=εl=lə=puʁ=sɥi=sa=kɔ̃=kεtə 12
a=lɔ=ʁi=ʒinə=dy=mal=lə=pə=plə=ɛ̃=su=sjø 12
ʁə=ɡaʁ=də=ɛ̃=kʁe=dylə=la=kɔ=lε=ʁə=dε=sjø 12
sɑ̃=kɔ̃=pʁɑ̃=dʁə=sə=kil=zɔ̃=fε=dy=pa=ʁa=di 12
də=le=li=ze=il=zɑ̃=nɔ̃=fε=ynə=tʁa=ʒe=di 12
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
13/02/2021 12:35Mémo
La Terre dans tous ses états lorsque l’humanité l’aura bien pressée tel et citron et déversée sur elle toutes les ordures de son égoïsme
13/02/2021 15:59Anya
Si la déesse de la lune désigne Gaia la déesse de la terre en se moquant c est peut être pour rappeler que Gaia est née du chaos et que nous humains nous faisons tout pour précipiter notre astre dans ce même chaos,les containers géants ont replacé les barques de pêcheurs,les pétroliers déversent leur goudron sur les plages les cultures intensives mettent à mal la nature. Une tragédie comme vous dites dont nous sommes responsables en bonne patie Merci pour ce cri de colère bien formulé qui fera réagir je l’ espère
Poème Terre
Du 13/02/2021 10:11
