Prose:La Terreur Blanche
La Prose
Oui, je suis « blanc »,
Mais pas du blanc de l’enfant…
Celui d’un désert de sel
Qui me dévore. Et je chancèle.
A terre, j’aperçois mon reflet,
Et je comprends tout à coup,
Pourquoi le monde me sifflait.
Je suis devenu fou !
Fou
Car je m’échappe souvent de tout,
Les soirs de complète solitude,
Je vais toujours me réfugier,
Dans ma seule certitude…
Fou
Car bien que sobre, je me sens soûl,
Je me crois seul dans une forêt dense,
Où, seul, je sais me frayer,
Le chemin riant de mon enfance…
Fou,
Car je me mets à courir dans la boue.
Je sens la peur, la même qu’à chaque fois,
Celle que j’oublie, passé la nuit,
M’envahir l’esprit. Je tombe dans l’effroi…
Fou,
Car pire encore je souffre des clous,
Qui me lacèrent la raison. Je vois.
Je crie, dans un râle je supplie
Les yeux exorbités, je sais être la proie.
Fou enfin,
Car je sais bien que s’approche la fin,
Le terme ultime à mon agonie ;
Et que je le supplie d’accourir plus vite.
C’est bien vrai : j’ai sacrifié ma vie,
A ces secondes de transe,
Qui me rappelaient l’enfance,
Dont jamais je n’avais profité.
Mais à qui la faute si je suis tombé ?
Car si la folie est « humaine »,
C’est que l’homme la crée.
La résistance serait vaine,
Contre mon destin tracé…
Mais pas du blanc de l’enfant…
Celui d’un désert de sel
Qui me dévore. Et je chancèle.
A terre, j’aperçois mon reflet,
Et je comprends tout à coup,
Pourquoi le monde me sifflait.
Je suis devenu fou !
Fou
Car je m’échappe souvent de tout,
Les soirs de complète solitude,
Je vais toujours me réfugier,
Dans ma seule certitude…
Fou
Car bien que sobre, je me sens soûl,
Je me crois seul dans une forêt dense,
Où, seul, je sais me frayer,
Le chemin riant de mon enfance…
Fou,
Car je me mets à courir dans la boue.
Je sens la peur, la même qu’à chaque fois,
Celle que j’oublie, passé la nuit,
M’envahir l’esprit. Je tombe dans l’effroi…
Fou,
Car pire encore je souffre des clous,
Qui me lacèrent la raison. Je vois.
Je crie, dans un râle je supplie
Les yeux exorbités, je sais être la proie.
Fou enfin,
Car je sais bien que s’approche la fin,
Le terme ultime à mon agonie ;
Et que je le supplie d’accourir plus vite.
C’est bien vrai : j’ai sacrifié ma vie,
A ces secondes de transe,
Qui me rappelaient l’enfance,
Dont jamais je n’avais profité.
Mais à qui la faute si je suis tombé ?
Car si la folie est « humaine »,
C’est que l’homme la crée.
La résistance serait vaine,
Contre mon destin tracé…
PostScriptum
En réponse à un magnifique poème de Lili-Sarah (Frérot, je te dis à bientôt) , et en homage à son frère.
Poète Huangdi
Huangdi a publié sur le site 28 écrits. Huangdi est membre du site depuis l'année 2011.Lire le profil du poète HuangdiSyllabation De L'Écrit
Phonétique : La Terreur Blanche
ui, ʒə sɥis « blɑ̃k »,mε pa dy blɑ̃ də lɑ̃fɑ̃…
səlɥi dœ̃ dezεʁ də sεl
ki mə devɔʁə. e ʒə ʃɑ̃sεlə.
a teʁə, ʒapεʁswa mɔ̃ ʁəflε,
e ʒə kɔ̃pʁɑ̃ tut- a ku,
puʁkwa lə mɔ̃də mə siflε.
ʒə sɥi dəvəny fu !
fu
kaʁ ʒə meʃapə suvɑ̃ də tu,
lε swaʁ də kɔ̃plεtə sɔlitydə,
ʒə vε tuʒuʁ mə ʁefyʒje,
dɑ̃ ma sələ sεʁtitydə…
fu
kaʁ bjɛ̃ kə sɔbʁə, ʒə mə sɑ̃s sul,
ʒə mə kʁwa səl dɑ̃z- ynə fɔʁε dɑ̃sə,
u, səl, ʒə sε mə fʁεje,
lə ʃəmɛ̃ ʁjɑ̃ də mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə…
fu,
kaʁ ʒə mə mεtz- a kuʁiʁ dɑ̃ la bu.
ʒə sɑ̃s la pœʁ, la mεmə ka ʃakə fwa,
sεllə kə ʒubli, pase la nɥi,
mɑ̃vaiʁ lεspʁi. ʒə tɔ̃bə dɑ̃ lefʁwa…
fu,
kaʁ piʁə ɑ̃kɔʁə ʒə sufʁə dε klus,
ki mə lasεʁe la ʁεzɔ̃. ʒə vwa.
ʒə kʁi, dɑ̃z- œ̃ ʁalə ʒə sypli
lεz- iøz- εɡzɔʁbite, ʒə sεz- εtʁə la pʁwa.
fu ɑ̃fɛ̃,
kaʁ ʒə sε bjɛ̃ kə sapʁoʃə la fɛ̃,
lə tεʁmə yltimə a mɔ̃n- aɡɔni,
e kə ʒə lə sypli dakuʁiʁ plys vitə.
sε bjɛ̃ vʁε : ʒε sakʁifje ma vi,
a sε səɡɔ̃də də tʁɑ̃zə,
ki mə ʁapəlε lɑ̃fɑ̃sə,
dɔ̃ ʒamε ʒə navε pʁɔfite.
mεz- a ki la fotə si ʒə sɥi tɔ̃be ?
kaʁ si la fɔli εst « ymεnə »,
sε kə lɔmə la kʁe.
la ʁezistɑ̃sə səʁε vεnə,
kɔ̃tʁə mɔ̃ dεstɛ̃ tʁase…
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
02/05/2011 16:00Indienne
èmouvant mais bon texte!
02/05/2011 17:06Huangdi
Merci, Indienne ^
02/05/2011 17:48Huangdi
Merci beaucoup, j’espère vous avoir consolé...
03/05/2011 16:57Samiel
Très beau texte Merci pour le bon moment de lecture. Bien à vous Samiel
03/05/2011 19:52Huangdi
Merci Samiel.
06/05/2011 02:27Flamboyant972
je suis très satisfaite de ma lectutre bravo un peu triste à bientôt amitiés
06/05/2011 13:07Huangdi
Triste, non... Objectif.
Merci encore ^^
Prose Drogue
Du 02/05/2011 14:41
L'écrit contient 242 mots qui sont répartis dans 2 strophes.