Poème:Angoisse.

Dans les ténèbres de mon âme oppressée,
S’éveille une angoisse, une sombre pensée.

Elle se glisse, insidieuse et lente,
Et mon cœur se serre, prisonnier de sa tourmente.

Comme une ombre funeste, elle m’enlace,
Et mon esprit s’égare dans sa triste menace.

Je cherche en vain l’échappatoire,
Mais l’angoisse persiste, sourde et dérisoire.

Elle s’infiltre dans chaque recoin de mon être,
M’emplissant de doutes, me faisant naître
Des tourbillons d’appréhension et de crainte,
Et je me sens perdu, loin de toute étreinte.

Les pensées sombres se tissent en toile d’araignée,
Et mon souffle se fait court, étouffé par l’effroi.

Les heures passent, lentes et implacables,
Et je suis en proie à cette angoisse inébranlable.

Pourtant, je sais au fond de moi,
Qu’il faut lutter, ne pas me laisser choir.

Je m’accroche à l’espoir, fragile mais vaillant,
Et je refuse de céder au règne de l’angoissant.

Car au-delà de l’ombre, la lumière brille toujours,
Et la force en moi s’éveille, prête à secourir mon parcours.

Je chasse l’angoisse, je l’emprisonne dans l’oubli,
Et je retrouve enfin la quiétude de ma vie.

L’angoisse peut nous étreindre, nous affaiblir,
Mais en nous réside la volonté de renaître, de grandir.

Alors, face à elle, ne cédons pas à la panique,
Car en chaque être, l’espoir reste notre unique.

Dans la danse perpétuelle de la vie,
Je défie l’angoisse, je renais à l’infini.

Et dans la clarté de mon regard retrouvé,
Je trouve la sérénité, mon âme libérée.