Poème:« Doux Virus »

Sans le savoir,
Sans le vouloir,
De très tôt,
Je portais, pourtant,
Son germe dans le sang
Je n´avais encore senti aucun symptôme

Jusqu´à ce qu´un beau matin d´hivers
Inspiré par, je ne sais quel ange
Ou par quel démon,
J’ai soudain senti en moi sa présence.

Pendant longtemps, il s’est
Dans les fins fonds de mon être enfoui
Commodément il a
Tous les compartiments de mon être investi
Sans que compte je m’en sois rendu.

Mais, il n’attendait que ce mystérieux déclic,
Ce fameux instant de motivation
Ce moment de grâce pour bonjour
Dire au grand jour.

Toute belle, ravissante et gentille
Elle s’est en moi plongée
Pour ainsi lui porter à se manifester
Je ne pouvais m’en empêcher
Dans ce monde d’admiration
Pour la première fois éprouvée
De me noyer, tellement elle m’avait
Tout l’amour dont
A qui que ce soit
Avant son arrivée disposer
Dans sa totalité captiver, incarcérer voire privatiser.

Et, depuis lors,
Y au monde, aucun médicament
Aucun traitement pouvant de ce mal me libérer.
En effet, pour la toute première fois
J’ai aime, et j’en goût pris
Avec au cœur un parfum de revenez-y.
Et je me suis en récidiviste
En matière d’amour, vite converti.

Oh, l’amour ce doux et tendre virus
Cette ardente maladie
Sans vraiment de thérapie
Sinon que d’aimer chaque fois un peu plus
En tout temps
Et à chaque instant
Toujours en tout
Et partout
Malgré vents et marrées
Et en dépit de la vie toutes les adversités !

Permets que toujours hommage
Je puisse te rendre sans ambages
O Amour, je veux ton mon prononcer
Avec du monde tout le respect
Fais qu’aux autres je t’offre sans le moindre intérêt
Pour que ton chemin soit toujours pavé
De ce que dans la vie il y a de mieux
Et qu’enfin nous puisons vivre, Heureux !

Camilingue