Poème:« Nostalgie »

Que ce ruisseau de larmes qui,
En ce jeudi 20 juillet 2005,
Que de rien absolument je ne qualifie
Toute contenance de l’âme
N’a su m’amputer
Au moment ou le soleil lui,
Dans toute sa splendeur
Luit et danse
Bien qu’au risque
Telle en agonie une ère
De ne plus nous revoir
À moins que se soit
Pour une fois de plus démontrer
A tous qu’il n’y a pas d’obstacle infranchissable
Pour ceux qui vraiment s’aiment,
Oui que ce jeudi ne se répète plus
Bien que de ma mémoire
L’effacer je puis
A l’instar de celui du 30 septembre 1999
Qui a mes parents et amis m’avait
Pour six bonnes années ravi
Et qu’aujourd’hui 30 aout 2007
La muse, cette femme ensorceleuse
A laquelle personne se réclamant
Tant de l’art du monde
Que du monde de l’art
Ne résiste.

Mon amour, toutes mes excuses
Si prêt de deux ans
Apres notre mésaventure
Un mot qui ne tient plus j’use et abuse
Je sais bien que c’est peut être
Plus fait pour moi en ce qui te concerne
Mais, j’ose à son emploi recourir
En compensation
De ce que pour toi encore je ressens
Avant que je ne m’afflige
Car il me plait de l’étendard tenir
De ceux qui dans la négation
De ses envies et se désirs vivre.

Oui cette cuisante vérité,
Que je ne cesse de te le réitérer :
A nous rencontrer
Notre pauvre destin a trop mis
Pour le cautionner
Et rendre âpres le prix
De nous séparer et nous quitter.

Les 5 courts mais longs mois ensemble passés,
Dans ton pays qui, tel un prodigieux fils
Durant six ans,
A bras ouverts m’a accueilli et reçu,
La Jolie Terre de Martí
Ont érigé tant de confiance que d’assurance,
D’avoir mon autre moitie trouvée
Tel un de-merdé de l’antiquité
Jusqu’à nos jours
En quête de la pierre philosophale
Et angulaire en vue de l’érection
De l’amour m j’ignore quel ordre de merveille.
Oui, cette espèce rare,
En voie d’extinction,
Et que volontiers l’expansion
Nous en ferions.
En un mot,
Mon alter-ego
Comme si nous nous étions
Depuis toujours connues et,
Pour toujours ainsi nous connaitre.

Les deux ans loin
De l’autre l’un,
Passé Ma dulcinée
Constituent pour moi,
En tout émoi
La preuve la plus tangible
De notre amour au crible
Passé de tant d’adversités
En toute leur ’intensité.

Qu’il est grand ce monument
Que nous avons pu ensemble ériger
En si courte mais longue durée de temps !
Il nous faut l’UNESCO sensibiliser
Et toutes les académies de littérature
Internationalement saisir
En vue de se réunir
Et délibérer pour dans la lignée
Des patrimoines de l’humanité
Le faire entrer.

Amour qui me fait encore si grand rêver
Ce que tu m’as dit un jour
Restera graver pour toujours
Tant en ma mémoire qu’en mon cœur :
« Pour ceux qui s’aiment vraiment,
La plus infime particule de temps
A la faculté de transformer une éternité
Et de l’univers revêtir toute la splendeur
Dans l’invention de ce qui jamais n’a existé.
Ce que nous avons vécu
En un moment se verra étendre,
Au-delà du temps et de l’espace. … »

Et si par une occasion,
Nous n’avions pas su profiter pleinement
Les doux moments qui nous ont été offerts
Alors rafraîchissons-nous maintenant
Des périodes d’autant de bouleversement
Que de recueillement
Que nous offre notre amour qui mourir n’entend.

Accoutumons-nous à ne pas outrepasser la flamme
Qui l’un et l’autre, l’un pour l’autre
Et surtout de l’autre
Nous fait de nostalgie consumer
À l’heure où le cours de notre histoire
Tend plus que jamais à se paver
Du plus grand rafraichissement de mémoire.

Mon amour, non loin de la tienne,
Sur la première terre libre de l’Amérique
Notre amour sera historique,
Toujours, partout et en tout
Tel qu’il est de ton choix et de ton goût,
Je te voudrai Madame Etienne,
S’agissant là d’une coutume française
Qui chez toi s’avérerait mauvaise.

Oh comme il me plairait
Non pas ton nom omettre mais,
Que le mien en soit l’épithète
Et toujours en faire une fête
Ou une dette
Dont notre grand amour
Devant le trône de ton glamour
En constituerait l’exonération
Et la toute élimination
Bien que maintenant
Qu’on le veuille ou non,
Tout entre nous n’est que rêverie
Et sous-produit de la nostalgie.

Camilingue