Poème:« Malgré Toi Malgré Moi »

En ce qu’il parait,
Il a fallu que je t’aime
Pour qu’a ce point tu me détestes.
Toi qui m’appréciais tant
Et qui, en moi voyais
Du monde l’homme le plus gentil,
Le mieux éduqué.

Me voici donc transformé
En tout ce qui,
Le plus te dégoûte et te rebute.

Ah ! Si seulement,
Oui si seulement le temps
Je le pouvais remonter
Pour que,
Nos regards,
Comme pour la toute première fois
Et comme par hasard
Puissent dans la mêlée de la séduction
S’entrecroiser et se réclamer,
Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir
Et même ce qui ne l’est pas,
Rien que pour t’éblouir,
Te chérir
Et du coup te conquérir
Sans une seconde d’hésitation
Sans perte de temps.

En effet, si seulement le temps
Cette fameuse machine
Marche arrière contenait,
Oh je n’hésiterais
Même pas une fraction de seconde
A me soumettre au charme de tes beaux yeux
Et a l’action percutante de ta beauté
En vue de te dire à première vue
Combien mon cœur
Pour toi,
Est d’amour épris
Et au désir débordant de t’appartenir
Ainsi qu’a celui de te conquérir
En toute hâte,
Délibérément s’assujettit… .

De la vie, du destin
Je voudrais bien une toute petite
Mais énorme faveur implorer
Celle de m’accorder une autre opportunité,
De pouvoir tout au moins
Apprivoiser ton scandale de beauté
Ainsi que ton spectacle de charme et de sensualité ;
De pouvoir à nouveau te courtiser
Et ainsi aspirer
A t’avoir pour toujours, à mes côtés,
Jouir des caresses et des charmes de tes qualités :
Bonté, méticulosité, amitié, fermeté,
Dureté, féminité, manque de pitié,
De simplicité et de modestie
Et excès de minutie,
Tes caprices non autocritiqués,
Et sans identité ;
Ton autosuffisance, bien des fois insuffisante
Que par moment j’apprécie tant.

Laisse-moi te dire madame
Te croyant du monde l’épicentre
Et de la terre la toute vedette,
Je ne supporte plus te voir,
Sans pouvoir ce qui,
Pour toi me traverse
Te communiquer en averse.

Je voudrais tellement ta toute attention avoir
Afin de pouvoir
Sans crainte, sans peur et surtout sans honte ;
Sans rancune ni orgueil, ni aucun respect humain
Mon âme, mon cœur et mon corps
Te mettre à nu au prix de tes désirs la complicité.

Aide-moi, si bien qu’au bonheur tu aspires
A te chérir, te séduire, te conquérir
A tel que tu me veux devenir.
Car plus que jamais,
D’une telle prouesse, rien que pour,
De nous deux le bonheur,
Je n’en suis plus que capable !

Malgré tout, je t’aime
Et contre cela, je n’y peux rien
J’avoue ma défaite,
T’as gagné, règne sur mon cœur
Autant que tu veux, jusqu’à l’éternité
Puisque je ne peux te résister
Maintenant, t’as mon consentement
Mon corps, mon cœur, mon esprit,
Mon âme, tout mon être
Est prêt à accueillir ta seigneurie
Et à s’y soumettre en dehors de ma rêverie
Alors entre nous plus de bras de fer,
Un peu de trêve,
Pour de l’amour la plus grande gloire.

Y a pas plus grande vérité
Je t’aime hélas !
Malgré toi, malgré moi !

Camilingue