Poème:Le Jour De Son Anniversaire !

Il y a de ces dates mercenaires et sanguinaires
Qui, tel un sombre annuaire
A la hantise de mes souvenirs protestataires,
Ne sont plus pour moi des dates ordinaires.

4 et 10 décembre 2007, départ de mon père
12 janvier 2010 en Ayiti tremblement de terre
10 décembre 2012 me marier à l’insu de ma mère
12 janvier 2015, mon exil vers l’Oncle Sam la terre.

25 juillet 1972 est de ma sœur la date d’anniversaire
Mais en 2018 elle s’avère un bouc-émissaire
Soit l’entrée en vigueur de mon divorce incendiaire,
Servant au 22 janvier de la même année de triste corollaire.

C’était a priori un jour mémorable et extraordinaire
Car, c’était le jour de son anniversaire.
Cependant, elle a decide tout au contraire
Pour moi d’en faire un enfer.

Je lui ai envoyé des fleurs,
En vue de lui réitérer mon amour hors pair
Et ainsi en faire un jour de bonheur.
Mais, elle a décidé de moi se défaire.

De la perdre j’avais très peur
Au fait je ne voulais que je lui plaire
Et dans son âme sécher toutes les pleurs
Pour frayer avec elle le chemin du bonheur.

Sans rancune, ni orgueil mais avec stupeur.
Ce souvenir me rappelle toujours avec douleur,
Car notre amour avait perdu sa splendeur
Il n’y avait donc pas de quoi en être fier.

Encore je m’en veux de n’avoir pas pu sa peur taire.
Puisqu’aujourd’hui encore elle habite mon cœur.
Oui, jour et nuit elle est là en bouc-émissaire
Avec ses visières et tape encore sur mes viscères.

Sa décision était prise pas de marche arrière
De moi elle était convaincu de vouloir s’en défaire,
Et notre amour sans couleur lui reste coller au cœur.
Au fait, elle n’en a que faire !

Je lui ai envoyé des fleurs,
C’était le jour de son anniversaire,
À nouveau je lui avais offert mon cœur,
En signe d’ensemble la reconquête du bonheur.

Quelle confusion envers les dieux mes oraisons,
Sans épargne faire de mes cultes d’imploration
Et de pitié à l’endroit des saints avec dévotion
En vue de notre amour la conservation et restauration.

Face à leur abandon de mes supplications
Mes pensées voltigeaient en toutes directions
Ciel et terre en ébullition jusqu’à l’évaporation
Ont eux aussi mis en état de privation
La symphonie de ma vie de leur partition.

Au rythme d’une irréversible perturbation
Notre amour s’est livré à la dégénération,
Au cœur même du culte de la masturbation
De nos sentiments en pleine désagrégation.

Dans la brume de notre triste séparation
Pour elle mes vers versent dans l’éjaculation
D’un amour aux yeux du monde en putréfaction
La nette et pure révélation en pleine rejection.

Pardieu ! de l’agrume d’une équivocation
Nous sirotons amèrement la plus dure séparation
Qui, malgré nos sentiment est sans révocation.
On se livre donc au culte de la résignation
Et de la marginalisation en guise de solution.

Pour moi, il n’y a rien de plus arbitraire
Que ce qui nous est le plus cher vouloir taire
Et de cesser de l’exprimer de manière claire,
Nette et si peu ordinaire !

Mon Dieu, que dois-je faire
Mon cœurs est entre ciel et terre ?
Accroché à notre passe ce doux enfer
Ma vie passe de l’âge du fer à celui de la pierre
Et n’a donc pour échappatoire que sa vente aux enchères.
Qu’en est-il de notre engagement de non séparation ?
Ne s’était-on pas promis allégeance sans discussion ?
De vivre notre aventure d’amour sans altération
De nous livrant à la quête du bonheur sans altercation ?

Si on pouvait se pardonner et tout recommencer !
On serait du monde le couple le plus heureux
Tel aux doux rayons du soleil une ravissante fleur,
Dont les pétales s’ouvrent et se referment à toute heure
Et jouissent de l’eau et de la fraîcheur sans leurre.

Ainsi, pour ma nostalgie et mes ennuis taire
Avec toi je prends rendez-vous dans un sanctuaire
Celui de notre cœur chantant l’amour en chœur
Par la magie de la poésie a qui notre amour est si cher.

Oui, la poésie nous permet le retour au bercail
Car, c’est notre véritable lieu de retrouvaille.
On s’y rencontre heureux, sans peur ni faille
Là, notre amour fait véritablement œuvre qui vaille.

Assez de la poésie me servir comme bouc-émissaire,
Certes, elle pour nous est ce lieu de rencontre hors pair,
Sans que tu le saches, qui continue à te plaire.
Là, c’est le calme, la passion sans vous distraire !

Si un jour on parvint à rencontrer Dieu ou Lucifer
On leur implorerait d’en nous faire taire
Nos orgueils en vue de baisser nos pavillons de guerre.
Pour ainsi nous dévoiler les secrets de nos cœurs.

Plus rien ne pourrait nous obliger à faire marche arrière
Ni mes instigateurs ni tes manipulateurs,
Notre amour n’aurait aucune lisière ni de frontière.
On s’aimerait, dans la chair, dans l’âme et dans le cœur.

Dans notre jardin d’amour,
On cueillerais chaque jour
Des fleurs de passion à toute heure,
Sans peur ni pleur.

Pourquoi avions-nous commis cette stupide erreur,
Celle de nous basculer dans l’incompatibilité le leurre,
Sans avoir pu en déceler la frayeur sur l’heure ?
Car, depuis on souffre dans le silence de nos cœurs.

Pour empêcher que la note d’amour en sursis,
Point ne s’évanouisse sur les cordes éblouies
De la guitare de nos sentiments désaccordés, j’écris.
Oui, j’écris ! Ce qui ne vient au cœur et à l’esprit.

Si seulement à tes oreilles mes vers inédits
Mes nostalgies, mes non-dits ni écrits
Te pourraient parvenir tel de mon cœur le cris,
Comme jamais avant aussi bien décrits
Sinon que par la magie de la poésie ! ! !

N’est-ce pas réconfortant et extraordinaire ?
De tout ce que j’ai pour toi écrit ma très chère
Ce poème restera pour moi le plus sincère,
Donc, le plus profond, le plus cher et ordinaire,
Sans pourtant de publication objet faire.