Poème:Je T’aime… Mais De Loin
Le Poème
Tu viens, silencieuse, au souffle d’une épine.
Fragile et déjà loin, comme un rêve effacé,
Et mes bras, malgré moi, s’ouvrent pour t’embrasser.
Ton regard à la paix des eaux closes, dormantes,
Et ton rire a tremblé, fleur parmi les aimantes.
Mon cœur, tel un violon, soupire à mi-voix
Quand ton nom, dans la nuit, s’éveille et part là-bas.
Ta voix, c’est un ruisseau qui glisse sur la pierre.
Un vieux chant effacé, remonté des prières,
Un soupir d’innocence — ou de peur… je ne sais —
Mais j’en bois la douceur comme un vin qui se tait.
Ô viens, sans dire un mot, sans geste ni détour,
Car l’ombre est notre amie et le monde, trop lourd.
Laissons battre le temps sous nos mains refermées…
Je t’aime, mais de loin, dans l’ombre et les fumées.

Poète Jean Dupont
Jean Dupont a publié sur le site 183 écrits. Jean Dupont est membre du site depuis l'année 2023.Lire le profil du poète Jean DupontSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Je T’aime… Mais De Loin
dans=ce=soir=clair=et=doux=où=la=lu=ne=sin=cline 12tu=viens=silen=cieu=se=au=souf=fle=du=ne=é=pine 12
fra=gileet=dé=jà=loin=comme=un=rê=ve=ef=fa=cé 12
et=mes=bras=mal=gré=moi=sou=vrent=pour=tem=bras=ser 12
ton=re=gard=à=la=paix=des=eaux=clo=ses=dor=mantes 12
et=ton=rire=a=trem=blé=fleur=par=mi=les=ai=mantes 12
mon=cœur=tel=un=vio=lon=sou=pi=re=à=mi=voix 12
quand=ton=nom=dans=la=nuit=sé=veille=et=part=là=bas 12
ta=voix=cest=un=ruis=seau=qui=glis=se=sur=la=pierre 12
un=vieux=chant=ef=fa=cé=re=mon=té=des=priè=res 12
un=sou=pir=din=no=cence=ou=de=peur=je=ne=sais 12
mais=jen=bois=la=dou=ceur=comme=un=vin=qui=se=tait 12
ô=viens=sans=dire=un=mot=sans=ges=te=ni=dé=tour 12
car=lombreest=no=tre=a=mie=et=le=mon=de=trop=lourd 12
lais=sons=bat=tre=le=temps=sous=nos=mains=re=fer=mées 12
je=taime=mais=de=loin=dans=lom=bre=et=les=fu=mées 12
Phonétique : Je T’aime… Mais De Loin
dɑ̃ sə swaʁ klεʁ e duz- u la lynə sɛ̃klinə,ty vjɛ̃, silɑ̃sjøzə, o suflə dynə epinə.
fʁaʒilə e deʒa lwɛ̃, kɔmə œ̃ ʁεvə efase,
e mε bʁa, malɡʁe mwa, suvʁe puʁ tɑ̃bʁase.
tɔ̃ ʁəɡaʁ a la pε dεz- o klozə, dɔʁmɑ̃tə,
e tɔ̃ ʁiʁə a tʁɑ̃ble, flœʁ paʁmi lεz- εmɑ̃tə.
mɔ̃ kœʁ, tεl œ̃ vjɔlɔ̃, supiʁə a mi vwa
kɑ̃ tɔ̃ nɔ̃, dɑ̃ la nɥi, sevεjə e paʁ la ba.
ta vwa, sεt- œ̃ ʁɥiso ki ɡlisə syʁ la pjeʁə.
œ̃ vjø ʃɑ̃ efase, ʁəmɔ̃te dε pʁjεʁə,
œ̃ supiʁ dinɔsɑ̃sə u də pœʁ… ʒə nə sε
mε ʒɑ̃ bwa la dusœʁ kɔmə œ̃ vɛ̃ ki sə tε.
o vjɛ̃, sɑ̃ diʁə œ̃ mo, sɑ̃ ʒεstə ni detuʁ,
kaʁ lɔ̃bʁə ε nɔtʁə ami e lə mɔ̃də, tʁo luʁ.
lεsɔ̃ batʁə lə tɑ̃ su no mɛ̃ ʁəfεʁme…
ʒə tεmə, mε də lwɛ̃, dɑ̃ lɔ̃bʁə e lε fyme.
Syllabes Phonétique : Je T’aime… Mais De Loin
dɑ̃=sə=swaʁ=klεʁ=e=du=zu=la=ly=nə=sɛ̃=klinə 12ty=vjɛ̃=si=lɑ̃=sjøzə=o=su=flə=dy=nə=e=pinə 12
fʁa=ʒiləe=de=ʒa=lwɛ̃=kɔ=mə=œ̃=ʁε=və=e=fase 12
e=mε=bʁa=mal=ɡʁe=mwa=su=vʁe=puʁ=tɑ̃=bʁa=se 12
tɔ̃=ʁə=ɡaʁ=a=la=pε=dε=zo=klo=zə=dɔʁ=mɑ̃tə 12
e=tɔ̃=ʁiʁə=a=tʁɑ̃=ble=flœʁ=paʁ=mi=lε=zε=mɑ̃tə 12
mɔ̃=kœʁ=tεl=œ̃=vjɔ=lɔ̃=su=pi=ʁə=a=mi=vwa 12
kɑ̃=tɔ̃=nɔ̃=dɑ̃=la=nɥi=se=vεjə=e=paʁ=la=ba 12
ta=vwa=sε=tœ̃=ʁɥi=so=ki=ɡlisə=syʁ=la=pje=ʁə 12
œ̃=vjø=ʃɑ̃=e=fa=se=ʁə=mɔ̃=te=dε=pʁi=jεʁ 12
œ̃=su=piʁ=di=nɔ=sɑ̃sə=u=də=pœʁ=ʒə=nə=sε 12
mε=ʒɑ̃=bwa=la=du=sœʁ=kɔmə=œ̃=vɛ̃=ki=sə=tε 12
o=vjɛ̃=sɑ̃=diʁə=œ̃=mo=sɑ̃=ʒεs=tə=ni=de=tuʁ 12
kaʁ=lɔ̃bʁəε=nɔ=tʁə=a=mi=e=lə=mɔ̃=də=tʁo=luʁ 12
lε=sɔ̃=ba=tʁə=lə=tɑ̃=su=no=mɛ̃=ʁə=fεʁ=me 12
ʒə=tεmə=mε=də=lwɛ̃=dɑ̃=lɔ̃=bʁə=e=lε=fy=me 12
Récompense
Commentaires Sur La Poesie

Un murmure d’amour retenu, aussi tendre que douloureux, qu’on pourrait lire en silence, à la lueur d’une bougie, les yeux un peu brillants sans trop savoir pourquoi.
Tu dis l’absence avec une telle douceur qu’elle en devient presque présente, palpable. On sent que l’amour est là, immense et muet, comme un cri qui ne veut pas déranger la nuit.
De très belles images înspirées par la.nature dans ce poéme pleîn de délicatesse qui chante l’amour l’absence et l’esperance Mon coup de.coeur

Jean, ton poème, est d’une beauté captivante et d’une mélancolie profonde. J’adore la manière dont tu exprimes la complexité de l’amour à distance, alliant tendresse et douleur avec une délicatesse poétique. Les images que tu utilises, comme la lune qui s’incline et le violon qui soupire, créent une atmosphère intimiste et nostalgique. La métaphore du ruisseau qui glisse sur la pierre est particulièrement évocatrice, rappelant la subtilité et la fluidité des émotions. C’est un poème qui parle à l’âme et qui évoque des sentiments universels. Merci pour ce moment poignant et touchant !
Amitiés,
Maniho
Poème Amour
Du 02/07/2025 00:38
