Poème:5 Juin 1993
Le Poème
Le vent drossait sa solitude, faisait battre son cœur plus grand.
Dehors, la nuit s’agglutinait aux étoiles, semblant les dévorer, puis les recracher afin de les rendre plus belles encore. Il les regardait et se sentait apte à goûter au plaisir nocturne qui se profilait déjà.
Il rentra dans la masure, faisant bien attention à ne réveiller personne. Mais Zaza, la gardienne de ces lieux, apparut. Le fauve de sa robe, en un instant, fut sublimée par la lumière artificielle qu’il avait allumée en entrant. Territoire conquis dans lequel Jean ne trouvait pas encore sa place.
Âgé de vingt et quelque années, il était beau, mais d’une beauté presque condamnée, résignée en tout cas. Il en avait tant vu, -du moins le pensait-il-, que son âme aspirait à bien d’autres voyages que ceux décidés par le patriarche tyrannique. Et sa mère ? Une femme fade, abîmée par la vie, par les regrets, par tout ce qu’elle avait perdu, tout ce qu’elle avait laissé filer, par fainéantise aussi, par mauvaise foi, surtout.
Il était 5h du matin, Jean rentrait, comme chaque matin, de sa journée d’errance. Il avait passé plus de douze heures dans le froid, regardant la mer charrier des détritus, et les mouettes qui se fondaient dessus, pensant à tort qu’elles auraient enfin de quoi se nourrir.
Zaza lui tournoyait autour, semblant guetter l’ombre de sa pitance, mais Jean n’avait pas le cœur à ça. Elle n’avait qu’à se débrouiller après tout. Il était harassé.
N’ayant cependant pas la force de résister devant ses deux petits yeux vifs qui le regardaient, il se résigna, ouvrit le placard, en sortit une pâtée bon marché, et la présenta à la chienne. Malgré l’aspect et l’odeur peu ragoûtante, elle n’en fit pas peu cas, et dévora goulûment. Il la laissa seule dans le noir.
En montant à l’étage de la vieille maison, il sentit son pas peser sur les marches de l’escalier. IL s’arrêta un instant, les yeux hagards. Avait-il fait trop de bruit ? Il ne voulait surtout pas que son père le trouve là, à cette heure si tardive. S’ensuivraient une foule de questions à laquelle il n’avait aucunement envie de répondre.
Bon dieu, fallait-il que sa vie soit si plate ?
Dehors, la nuit s’agglutinait aux étoiles, semblant les dévorer, puis les recracher afin de les rendre plus belles encore. Il les regardait et se sentait apte à goûter au plaisir nocturne qui se profilait déjà.
Il rentra dans la masure, faisant bien attention à ne réveiller personne. Mais Zaza, la gardienne de ces lieux, apparut. Le fauve de sa robe, en un instant, fut sublimée par la lumière artificielle qu’il avait allumée en entrant. Territoire conquis dans lequel Jean ne trouvait pas encore sa place.
Âgé de vingt et quelque années, il était beau, mais d’une beauté presque condamnée, résignée en tout cas. Il en avait tant vu, -du moins le pensait-il-, que son âme aspirait à bien d’autres voyages que ceux décidés par le patriarche tyrannique. Et sa mère ? Une femme fade, abîmée par la vie, par les regrets, par tout ce qu’elle avait perdu, tout ce qu’elle avait laissé filer, par fainéantise aussi, par mauvaise foi, surtout.
Il était 5h du matin, Jean rentrait, comme chaque matin, de sa journée d’errance. Il avait passé plus de douze heures dans le froid, regardant la mer charrier des détritus, et les mouettes qui se fondaient dessus, pensant à tort qu’elles auraient enfin de quoi se nourrir.
Zaza lui tournoyait autour, semblant guetter l’ombre de sa pitance, mais Jean n’avait pas le cœur à ça. Elle n’avait qu’à se débrouiller après tout. Il était harassé.
N’ayant cependant pas la force de résister devant ses deux petits yeux vifs qui le regardaient, il se résigna, ouvrit le placard, en sortit une pâtée bon marché, et la présenta à la chienne. Malgré l’aspect et l’odeur peu ragoûtante, elle n’en fit pas peu cas, et dévora goulûment. Il la laissa seule dans le noir.
En montant à l’étage de la vieille maison, il sentit son pas peser sur les marches de l’escalier. IL s’arrêta un instant, les yeux hagards. Avait-il fait trop de bruit ? Il ne voulait surtout pas que son père le trouve là, à cette heure si tardive. S’ensuivraient une foule de questions à laquelle il n’avait aucunement envie de répondre.
Bon dieu, fallait-il que sa vie soit si plate ?
Poète L'eau
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Syllabes Hyphénique: 5 Juin 1993
le=vent=dros=sait=sa=so=li=tu=de=fai=sait=bat=tre=son=cœur=plus=grand 17de=hors=la=nuit=sag=glu=ti=nait=aux=é=toi=les=sem=blant=les=dé=vo=rer=puis=les=re=cra=cher=a=fin=de=les=ren=dre=plus=bel=les=en=co=re=il=les=re=gar=dait=et=se=sen=tait=ap=te=à=goû=ter=au=plai=sir=noc=tur=ne=qui=se=pro=fi=lait=dé=jà 62
il=ren=tra=dans=la=ma=sure=fai=sant=bien=at=ten=tion=à=ne=ré=vei=ller=per=sonne=mais=za=za=la=gar=dien=ne=de=ces=lieux=ap=pa=rut=le=fau=ve=de=sa=ro=be=en=un=ins=tant=fut=su=bli=mée=par=la=lu=miè=rear=ti=fi=ciel=le=quil=a=vait=al=lu=mée=en=en=trant=ter=ri=toi=re=con=quis=dans=le=quel=jean=ne=trou=vait=pas=en=co=re=sa=place 85
âgé=de=vingt=et=quel=quean=nées=il=é=tait=beau=mais=dune=beau=té=pres=que=con=dam=née=ré=si=gnée=en=tout=cas=il=en=a=vait=tant=vu=du=moins=le=pen=sait=til=que=son=â=me=as=pi=rait=à=bien=dau=tres=voya=ges=que=ceux=dé=ci=dés=par=le=pa=triar=che=ty=ran=nique=et=sa=mè=re=u=ne=fem=me=fa=de=a=bî=mée=par=la=vie=par=les=re=grets=par=tout=ce=quel=le=a=vait=per=du=tout=ce=quel=le=a=vait=lais=sé=fi=ler=par=fai=né=an=ti=se=aus=si=par=mau=vai=se=foi=sur=tout 118
il=é=tait=cinq=h=du=ma=tin=jean=ren=trait=comme=cha=que=ma=tin=de=sa=jour=née=der=rance=il=a=vait=pas=sé=plus=de=dou=ze=heu=res=dans=le=froid=re=gar=dant=la=mer=char=rier=des=dé=tri=tus=et=les=mouet=tes=qui=se=fon=daient=des=sus=pen=sant=à=tort=quel=les=au=raient=en=fin=de=quoi=se=nour=rir 72
za=za=lui=tour=no=yait=au=tour=sem=blant=guet=ter=lom=bre=de=sa=pi=tan=ce=mais=jean=na=vait=pas=le=cœur=à=ça=el=le=na=vait=quà=se=dé=brouil=ler=a=près=tout=il=é=tait=ha=ras=sé 46
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en=mon=tant=à=lé=tage=de=la=viei=lle=mai=son=il=sen=tit=son=pas=pe=ser=sur=les=mar=ches=de=les=ca=lier=il=sar=rê=ta=un=ins=tant=les=yeux=ha=gards=avait=til=fait=trop=de=bruit=il=ne=vou=lait=sur=tout=pas=que=son=pè=re=le=trou=ve=là=à=cet=te=heu=re=si=tar=dive=sen=sui=vraient=u=ne=fou=le=de=ques=tions=à=la=quel=le=il=na=vait=au=cu=ne=ment=en=vie=de=ré=pondre 93
bon=dieu=fal=lait=til=que=sa=vie=soit=si=pla=te 12
Phonétique : 5 Juin 1993
lə vɑ̃ dʁɔsε sa sɔlitydə, fəzε batʁə sɔ̃ kœʁ plys ɡʁɑ̃.dəɔʁ, la nɥi saɡlytinε oz- etwalə, sɑ̃blɑ̃ lε devɔʁe, pɥi lε ʁəkʁaʃe afɛ̃ də lε ʁɑ̃dʁə plys bεlləz- ɑ̃kɔʁə. il lε ʁəɡaʁdε e sə sɑ̃tε aptə a ɡute o plεziʁ nɔktyʁnə ki sə pʁɔfilε deʒa.
il ʁɑ̃tʁa dɑ̃ la mazyʁə, fəzɑ̃ bjɛ̃ atɑ̃sjɔ̃ a nə ʁevεje pεʁsɔnə. mε zaza, la ɡaʁdjεnə də sε ljø, apaʁy. lə fovə də sa ʁɔbə, ɑ̃n- œ̃n- ɛ̃stɑ̃, fy syblime paʁ la lymjεʁə aʁtifisjεllə kil avε alyme ɑ̃n- ɑ̃tʁɑ̃. teʁitwaʁə kɔ̃ki dɑ̃ ləkεl ʒɑ̃ nə tʁuvε pa ɑ̃kɔʁə sa plasə.
aʒe də vɛ̃t- e kεlkə ane, il etε bo, mε dynə bote pʁεskə kɔ̃damne, ʁeziɲe ɑ̃ tu ka. il ɑ̃n- avε tɑ̃ vy, dy mwɛ̃ lə pɑ̃sε til, kə sɔ̃n- amə aspiʁε a bjɛ̃ dotʁə- vwajaʒə kə sø deside paʁ lə patʁjaʁʃə tiʁanikə. e sa mεʁə ? ynə famə fadə, abime paʁ la vi, paʁ lε ʁəɡʁε, paʁ tu sə kεllə avε pεʁdy, tu sə kεllə avε lεse file, paʁ fεneɑ̃tizə osi, paʁ movεzə fwa, syʁtu.
il etε sɛ̃k aʃ dy matɛ̃, ʒɑ̃ ʁɑ̃tʁε, kɔmə ʃakə matɛ̃, də sa ʒuʁne deʁɑ̃sə. il avε pase plys də duzə œʁ dɑ̃ lə fʁwa, ʁəɡaʁdɑ̃ la mεʁ ʃaʁje dε detʁitys, e lε muεtə ki sə fɔ̃dε dəsy, pɑ̃sɑ̃ a tɔʁ kεlləz- oʁε ɑ̃fɛ̃ də kwa sə nuʁʁiʁ.
zaza lɥi tuʁnwajε otuʁ, sɑ̃blɑ̃ ɡεte lɔ̃bʁə də sa pitɑ̃sə, mε ʒɑ̃ navε pa lə kœʁ a sa. εllə navε ka sə debʁuje apʁε tu. il etε-aʁase.
nεjɑ̃ səpɑ̃dɑ̃ pa la fɔʁsə də ʁeziste dəvɑ̃ sε dø pətiz- iø vif ki lə ʁəɡaʁdε, il sə ʁeziɲa, uvʁi lə plakaʁ, ɑ̃ sɔʁti ynə pate bɔ̃ maʁʃe, e la pʁezɑ̃ta a la ʃjεnə. malɡʁe laspε e lɔdœʁ pø ʁaɡutɑ̃tə, εllə nɑ̃ fi pa pø ka, e devɔʁa ɡulyme. il la lεsa sələ dɑ̃ lə nwaʁ.
ɑ̃ mɔ̃tɑ̃ a letaʒə də la vjεjə mεzɔ̃, il sɑ̃ti sɔ̃ pa pəze syʁ lε maʁʃə də lεskalje. il saʁεta œ̃n- ɛ̃stɑ̃, lεz- iø-aɡaʁd. avε til fε tʁo də bʁɥi ? il nə vulε syʁtu pa kə sɔ̃ pεʁə lə tʁuvə la, a sεtə œʁ si taʁdivə. sɑ̃sɥivʁε ynə fulə də kεstjɔ̃z- a lakεllə il navε okynəmɑ̃ ɑ̃vi də ʁepɔ̃dʁə.
bɔ̃ djø, falε til kə sa vi swa si platə ?
Syllabes Phonétique : 5 Juin 1993
lə=vɑ̃=dʁɔ=sε=sa=sɔ=li=ty=də=fə=zε=ba=tʁə=sɔ̃=kœ=ʁə=plys=ɡʁɑ̃ 18dəɔʁ=la=nɥi=sa=ɡly=ti=nε=o=ze=twalə=sɑ̃=blɑ̃=lε=de=vɔ=ʁe=pɥi=lε=ʁə=kʁa=ʃe=a=fɛ̃=də=lε=ʁɑ̃=dʁə=plys=bεllə=zɑ̃=kɔ=ʁə=il=lε=ʁə=ɡaʁ=dε=e=sə=sɑ̃=tε=ap=tə=a=ɡu=te=o=plε=ziʁ=nɔk=tyʁ=nə=ki=sə=pʁɔ=fi=lε=de=ʒa 59
il=ʁɑ̃=tʁa=dɑ̃=la=ma=zyʁə=fə=zɑ̃=bjɛ̃=a=tɑ̃=sjɔ̃=a=nə=ʁe=vε=je=pεʁ=sɔ=nə=mε=za=za=la=ɡaʁ=djε=nə=də=sε=ljø=a=pa=ʁy=lə=fo=və=də=sa=ʁɔ=bə=ɑ̃=nœ̃=nɛ̃s=tɑ̃=fy=sy=bli=me=paʁ=la=ly=mjε=ʁəaʁ=ti=fi=sjεllə=kil=a=vε=a=ly=me=ɑ̃=nɑ̃=tʁɑ̃=te=ʁi=twa=ʁə=kɔ̃=ki=dɑ̃=lə=kεl=ʒɑ̃=nə=tʁu=vε=pa=ɑ̃=kɔ=ʁə=sa=plasə 85
a=ʒe=də=vɛ̃=te=kεl=kəa=ne=il=e=tε=bo=mε=dynə=bo=te=pʁεs=kə=kɔ̃=dan=ʁe=zi=ɲe=ɑ̃=tu=ka=il=ɑ̃=na=vε=tɑ̃=vy=dy=mwɛ̃=lə=pɑ̃=sε=til=kə=sɔ̃=na=mə=as=pi=ʁε=a=bjɛ̃=do=tʁə=vwa=ja=ʒə=kə=sø=de=si=de=paʁ=lə=pa=tʁjaʁ=ʃə=ti=ʁa=ni=kə=e=sa=mε=ʁə=y=nə=fa=mə=fa=də=a=bi=me=paʁ=la=vi=paʁ=lε=ʁə=ɡʁε=paʁ=tu=sə=kεllə=a=vε=pεʁ=dy=tu=sə=kεl=lə=a=vε=lε=se=fi=le=paʁ=fε=ne=ɑ̃=ti=zə=o=si=paʁ=mo=vε=zə=fwa=syʁ=tu 119
il=e=tε=sɛ̃k=aʃ=dy=ma=tɛ̃=ʒɑ̃=ʁɑ̃=tʁε=kɔmə=ʃa=kə=ma=tɛ̃=də=sa=ʒuʁ=ne=de=ʁɑ̃=sə=il=a=vε=pa=se=plys=də=du=zə=œʁ=dɑ̃=lə=fʁwa=ʁə=ɡaʁ=dɑ̃=la=mεʁ=ʃa=ʁje=dε=de=tʁi=tys=e=lε=mu=ε=tə=ki=sə=fɔ̃=dε=də=sy=pɑ̃=sɑ̃=a=tɔʁ=kεllə=zo=ʁε=ɑ̃=fɛ̃=də=kwa=sə=nuʁ=ʁiʁ 72
za=za=lɥi=tuʁ=nwa=jε=o=tuʁ=sɑ̃=blɑ̃=ɡε=te=lɔ̃bʁə=də=sa=pi=tɑ̃=sə=mε=ʒɑ̃=na=vε=pa=lə=kœʁ=a=sa=εl=lə=na=vε=ka=sə=de=bʁu=je=a=pʁε=tu=il=e=tε-a=ʁase 44
nε=jɑ̃sə=pɑ̃=dɑ̃=pa=la=fɔʁ=sə=də=ʁe=zis=te=də=vɑ̃=sε=dø=pə=ti=ziø=vif=ki=lə=ʁə=ɡaʁ=dε=il=sə=ʁe=zi=ɲa=u=vʁi=lə=pla=kaʁ=ɑ̃=sɔʁ=ti=y=nə=pa=te=bɔ̃=maʁ=ʃe=e=la=pʁe=zɑ̃=ta=a=la=ʃjε=nə=mal=ɡʁe=las=pε=e=lɔ=dœʁ=pø=ʁa=ɡu=tɑ̃=tə=εl=lə=nɑ̃=fi=pa=pø=ka=e=de=vɔ=ʁa=ɡu=ly=me=il=la=lε=sa=sə=lə=dɑ̃=lə=nwaʁ 89
ɑ̃=mɔ̃=tɑ̃=a=le=taʒə=də=la=vjεjə=mε=zɔ̃=il=sɑ̃=ti=sɔ̃=pa=pə=ze=syʁ=lε=maʁ=ʃə=də=lεs=ka=lje=il=sa=ʁε=ta=œ̃=nɛ̃s=tɑ̃=lε=zi=ø-a=ɡaʁd=a=vε=til=fε=tʁo=də=bʁɥi=il=nə=vu=lε=syʁ=tu=pa=kə=sɔ̃=pε=ʁə=lə=tʁu=və=la=a=sε=tə=œʁ=si=taʁ=di=və=sɑ̃s=ɥi=vʁε=y=nə=fu=lə=də=kεs=tjɔ̃=za=la=kεllə=il=na=vε=o=ky=nə=mɑ̃=ɑ̃=vi=də=ʁe=pɔ̃dʁə 93
bɔ̃=dj=ø=fa=lε=til=kə=sa=vi=swa=si=pla=tə 13
Récompense
Commentaire Sur La Poesie

30/04/2015 08:53Delideal
Bon Dieu, fallait-il que la Terre soit si plate?
Une pensée émue, pour ce poème, qui me parle de Toi, qui me parle de Jean, de Zaza, mais aussi de moi.
On est tous tellement différent.
On est tous tellement ressemblant.
T_T
Poème - Sans Thème -
Du 11/02/2015 20:55
L'écrit contient 393 mots qui sont répartis dans 8 strophes.