Poème:Souvenirs Pêle-Mêle
Le Poème
Parler. Écrire. Rêver. Se demander encore et toujours ce que tu aurais fait. Revoir des photos, revoir tes traits. Le bruit du moteur ronronnant de la 4L. Les courses endiablées dans les champs, dans les chambres, partout…
La veille du grand départ. Ton corps accidenté sur la chaussée. Le train déraillant, les regrets tenaces.
Soudain, le gouffre, la nuit et ses insomnies. Les jours à te refaire pour retendre le fil, arriver jusqu’à toi. Te respirer encore, nous chamailler un peu. Des heures que je n’ai plus pleuré…
Les courses de Noël, le caddie chargé à bloc comme une mule ses sacs. La maison. Le branle-bas de combat : allers-retours de la voiture à la cuisine. Ranger, cacher, conserver, stocker… des souvenirs disparates. Mon frère qui crie sa fatigue, son énervement. La vie qui passe, la jeunesse que l’on gâche. Les rires après la pluie, souvent.
Ton regard aimant sur tes deux petits-enfants, -plus vraiment par l’âge, cela dit-. L’appel attendu de la maternelle, notre ventre à tous deux. Ta fille, la douceur, sa candeur.
Une famille à la branche coupée, amputée, meurtrie, jamais désunie cependant. Des souvenirs laissés en griffe.
Et la mort à mes trousses pour me rappeler de vivre.
La veille du grand départ. Ton corps accidenté sur la chaussée. Le train déraillant, les regrets tenaces.
Soudain, le gouffre, la nuit et ses insomnies. Les jours à te refaire pour retendre le fil, arriver jusqu’à toi. Te respirer encore, nous chamailler un peu. Des heures que je n’ai plus pleuré…
Les courses de Noël, le caddie chargé à bloc comme une mule ses sacs. La maison. Le branle-bas de combat : allers-retours de la voiture à la cuisine. Ranger, cacher, conserver, stocker… des souvenirs disparates. Mon frère qui crie sa fatigue, son énervement. La vie qui passe, la jeunesse que l’on gâche. Les rires après la pluie, souvent.
Ton regard aimant sur tes deux petits-enfants, -plus vraiment par l’âge, cela dit-. L’appel attendu de la maternelle, notre ventre à tous deux. Ta fille, la douceur, sa candeur.
Une famille à la branche coupée, amputée, meurtrie, jamais désunie cependant. Des souvenirs laissés en griffe.
Et la mort à mes trousses pour me rappeler de vivre.
Poète L'eau
L'eau a publié sur le site 127 écrits. L'eau est membre du site depuis l'année 2008.Lire le profil du poète L'eauSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Souvenirs Pêle-Mêle
par=ler=é=crire=rê=ver=se=de=man=der=en=co=re=et=tou=jours=ce=que=tu=au=rais=fait=re=voir=des=pho=to=s=re=voir=tes=traits=le=bruit=du=mo=teur=ron=ron=nant=de=la=qua=tre=l=les=cour=ses=en=dia=blées=dans=les=champs=dans=les=cham=bres=par=tout 60la=vei=lle=du=grand=dé=part=ton=corps=ac=ci=den=té=sur=la=chaus=sée=le=train=dé=raillant=les=re=grets=te=na=ces 27
sou=dain=le=gouf=fre=la=nuit=et=ses=in=som=nies=les=jours=à=te=re=fai=re=pour=re=ten=dre=le=fil=ar=ri=ver=jus=quà=toi=te=res=pi=rer=en=co=re=nous=cha=mail=ler=un=peu=des=heu=res=que=je=nai=plus=pleu=ré 53
les=courses=de=noël=le=cad=die=char=gé=à=bloc=com=meu=ne=mu=le=ses=sacs=la=mai=son=le=bran=le=bas=de=com=bat=al=lers=re=tours=de=la=voi=tu=re=à=la=cui=sine=ran=ger=ca=cher=con=ser=ver=sto=cker=des=sou=ve=nirs=dis=pa=rates=mon=frè=re=qui=crie=sa=fa=ti=gue=son=é=ner=ve=ment=la=vie=qui=pas=se=la=jeu=nes=se=que=lon=gâche=les=ri=res=a=près=la=pluie=souvent 91
ton=re=gard=ai=mant=sur=tes=deux=pe=tits=en=fants=plus=vrai=ment=par=lâ=ge=ce=la=dit=lap=pel=at=ten=du=de=la=ma=ter=nel=le=no=tre=ven=tre=à=tous=deux=ta=fi=lle=la=dou=ceur=sa=can=deur 48
u=ne=fa=mil=le=à=la=bran=che=cou=pée=am=pu=tée=meur=trie=ja=mais=dé=su=nie=ce=pen=dant=des=sou=ve=nirs=lais=sés=en=gri=ffe 33
et=la=mort=à=mes=trous=ses=pour=me=rap=pe=ler=de=vi=vre 15
Phonétique : Souvenirs Pêle-Mêle
paʁle. ekʁiʁə. ʁεve. sə dəmɑ̃de ɑ̃kɔʁə e tuʒuʁ sə kə ty oʁε fε. ʁəvwaʁ dε fɔto, ʁəvwaʁ tε tʁε. lə bʁɥi dy mɔtœʁ ʁɔ̃ʁɔnɑ̃ də la katʁə εl. lε kuʁsəz- ɑ̃djable dɑ̃ lε ʃɑ̃, dɑ̃ lε ʃɑ̃bʁə, paʁtu…la vεjə dy ɡʁɑ̃ depaʁ. tɔ̃ kɔʁz- aksidɑ̃te syʁ la ʃose. lə tʁɛ̃ deʁajɑ̃, lε ʁəɡʁε tənasə.
sudɛ̃, lə ɡufʁə, la nɥi e sεz- ɛ̃sɔmni. lε ʒuʁz- a tə ʁəfεʁə puʁ ʁətɑ̃dʁə lə fil, aʁive ʒyska twa. tə ʁεspiʁe ɑ̃kɔʁə, nu ʃamaje œ̃ pø. dεz- œʁ kə ʒə nε plys pləʁe…
lε kuʁsə- də nɔεl, lə kadi ʃaʁʒe a blɔk kɔmə ynə mylə sε sak. la mεzɔ̃. lə bʁɑ̃lə ba də kɔ̃ba : ale ʁətuʁ də la vwatyʁə a la kɥizinə. ʁɑ̃ʒe, kaʃe, kɔ̃sεʁve, stɔke… dε suvəniʁ dispaʁatə. mɔ̃ fʁεʁə ki kʁi sa fatiɡ, sɔ̃n- enεʁvəmɑ̃. la vi ki pasə, la ʒənεsə kə lɔ̃ ɡaʃə. lε ʁiʁəz- apʁε la plɥi, suvɑ̃.
tɔ̃ ʁəɡaʁ εmɑ̃ syʁ tε dø pətiz- ɑ̃fɑ̃, plys vʁεmɑ̃ paʁ laʒə, səla di. lapεl atɑ̃dy də la matεʁnεllə, nɔtʁə vɑ̃tʁə a tus dø. ta fijə, la dusœʁ, sa kɑ̃dœʁ.
ynə famijə a la bʁɑ̃ʃə kupe, ɑ̃pyte, məʁtʁi, ʒamε dezyni səpɑ̃dɑ̃. dε suvəniʁ lεsez- ɑ̃ ɡʁifə.
e la mɔʁ a mε tʁusə puʁ mə ʁapəle də vivʁə.
Syllabes Phonétique : Souvenirs Pêle-Mêle
paʁ=le=e=kʁi=ʁə=ʁε=ve=sə=də=mɑ̃=de=ɑ̃=kɔ=ʁə=e=tu=ʒuʁ=sə=kə=ty=o=ʁε=fε=ʁə=vwaʁ=dε=fɔ=to=ʁə=vwaʁ=tε=tʁε=lə=bʁɥi=dy=mɔ=tœʁ=ʁɔ̃=ʁɔ=nɑ̃=də=la=ka=tʁə=εl=lε=kuʁ=sə=zɑ̃=dja=ble=dɑ̃=lε=ʃɑ̃=dɑ̃=lε=ʃɑ̃=bʁə=paʁ=tu 60la=vε=jə=dy=ɡʁɑ̃=de=paʁ=tɔ̃=kɔʁ=zak=si=dɑ̃=te=syʁ=la=ʃo=se=lə=tʁɛ̃=de=ʁa=j=ɑ̃=lε=ʁə=ɡʁε=tə=na=sə 29
su=dɛ̃=lə=ɡu=fʁə=la=nɥi=e=sε=zɛ̃=sɔm=ni=lε=ʒuʁ=za=tə=ʁə=fε=ʁə=puʁ=ʁə=tɑ̃=dʁə=lə=fil=a=ʁi=ve=ʒys=ka=twa=tə=ʁεs=pi=ʁe=ɑ̃=kɔ=ʁə=nu=ʃa=ma=j=e=œ̃=pø=dε=zœ=ʁə=kə=ʒə=nε=plys=plə=ʁe 54
lε=kuʁsə=də=nɔ=εl=lə=ka=di=ʃaʁ=ʒe=a=blɔk=kɔ=məy=nə=my=lə=sε=sak=la=mε=zɔ̃=lə=bʁɑ̃=lə=ba=də=kɔ̃=ba=a=le=ʁə=tuʁ=də=la=vwa=ty=ʁə=a=la=kɥi=zi=nə=ʁɑ̃=ʒe=ka=ʃe=kɔ̃=sεʁ=ve=stɔ=ke=dε=su=və=niʁ=dis=pa=ʁa=tə=mɔ̃=fʁε=ʁə=ki=kʁi=sa=fa=ti=ɡə=sɔ̃=ne=nεʁ=və=mɑ̃=la=vi=ki=pa=sə=la=ʒə=nε=sə=kə=lɔ̃=ɡa=ʃə=lε=ʁi=ʁə=za=pʁε=la=plɥi=su=vɑ̃ 96
tɔ̃=ʁə=ɡaʁ=ε=mɑ̃=syʁ=tε=dø=pə=ti=zɑ̃=fɑ̃=plys=vʁε=mɑ̃=paʁ=la=ʒə=sə=la=di=la=pεl=a=tɑ̃=dy=də=la=ma=tεʁ=nεl=lə=nɔ=tʁə=vɑ̃=tʁə=a=tus=dø=ta=fi=jə=la=du=sœ=ʁə=sa=kɑ̃=dœʁ 49
y=nə=fa=mi=jə=a=la=bʁɑ̃=ʃə=ku=pe=ɑ̃=py=te=məʁ=tʁi=ʒa=mε=de=zy=ni=sə=pɑ̃=dɑ̃=dε=su=və=niʁ=lε=se=zɑ̃=ɡʁi=fə 33
e=la=mɔʁ=a=mε=tʁu=sə=puʁ=mə=ʁa=pə=le=də=vivʁə 14
Récompense
Commentaires Sur La Poesie

10/04/2015 15:28Delideal
Une vraie histoire?
10/04/2015 17:19Loic Rousselot
Un texte fort et très troublant.
Amitiés.
Loïc ROUSSELOT
10/04/2015 17:42L'eau
Oui, j’avais écrit ça quand j’ai perdu ma grand-mère.
Poème - Sans Thème -
Du 10/04/2015 13:40
L'écrit contient 209 mots qui sont répartis dans 5 strophes.