Univers de poésie d'un auteur

Prose:La Déchirure

La Prose

La déchirure

Personnages :
ARIELLE SOLAIRE
AMANDINE CROS

ACTE I
Un décor neutre. Un appartement d’adolescente. Au lever du rideau, les deux jeunes filles se font face. Elles bavardent. Elles semblent lasses.
ARIELLE SOLAIRE
Comme je suis lasse ! Je voudrais que tout cela ne soit pas arrivé !
AMANDINE CROS
Quoi ? Mais enfin, de quoi parles-tu ?
ARIELLE SOLAIRE, se met à répéter.
Je voudrais que tout cela ne soit pas arrivé, disais-je. Il me semble que notre rencontre a été une erreur, je le sais maintenant. Je l’avais pressenti, pourtant.
AMANDINE CROS, irritée
Tu n’es qu’une idiote ! Cesse donc tes jérémiades ! Tu es ici chez moi, parle- moi, dis-moi ce que tu ressens. Je t’écoute.
ARIELLE SOLAIRE, gémissante
Quand je t’ai rencontrée, j’avais dix-neuf ans. J’étais belle et insouciante, mais tout a changé. Derrière ton visage d’ange et tes lèvres purpurines, se cachaient en fait des crocs. Quelle ironie !
AMANDINE CROS
Je déteste que tu joues avec mon nom !
ARIELLE SOLAIRE
J’avais dix-neuf ans. Je rentrai à la fac.
AMANDINE CROS
Et ?
ARIELLE SOLAIRE
Et je ne connaissais rien. Je ne savais pas que les gens peuvent être changeants, peuvent t’aimer un jour et te haïr le lendemain. J’ignorais le mal, j’ignorais la peur. J’étais belle !
AMANDINE CROS
Non, tu n’étais pas belle, tu n’étais pas la jeune fille que tu prétendais être. Derrière ton apparente simplicité se cachait en fait la complexité. Je vais te dire : tu m’as effrayée dès la première seconde.
ARIELLE SOLAIRE, inquiète.
Je t’ai effrayée ? Qu’avais-je de si effrayant pour que tu l’aies gardé en toi si longtemps, sans jamais rien me dire, en me l’avouant seulement maintenant ?
AMANDINE CROS
Sous le soleil de ton nom se cachaient les ténèbres. Tu n’es faite que de ça ! Dès que je t’ai rencontrée, j’ai su qu’il me faudrait me préserver. Il fallait à tout prix que je me préservasse car tu étais un ange sous couvert du démon !
ARIELLE SOLAIRE, à présent titubante.
Nos cinq années d’amitié n’étaient-elles que mensonges immondes ? Je t’ai tout donné pourtant : mon indéfectible soutien quand tes jambes ne pouvaient à peine te soutenir, mes larmes mélangées aux tiennes quand tes maux étaient tels que tu ne savais les guérir, mon insolence jeunesse quand tu semblais ridée par la vie du dehors ! Que n’aurais-je fait alors pour t’arracher un sourire, aussi infime soit-il !
AMANDINE CROS
Ma pauvre amie, tu te berces d’illusions. Tu étais l’opaline aux reflets changeants, la pluie salée et pernicieuse, la désespérante attente. Tu m’as rendue amère. Tu as volé mon personnage public. Tu m’as rendue vile et laide !
ARIELLE SOLAIRE
Non, non, non ! Je t’ai aidée quand tu étais au plus mal, je t’ai confectionné des couronnes de rose pour tes jours chagrins. J’ai attisé les flammes de notre amitié pour qu’elles deviennent un immense feu de joie. Non, non, je t’ai aidée, je t’ai sauvée de toi !
AMANDINE CROS
Comment expliques-tu que nous en soyons là, alors ?
ARIELLE SOLAIRE
La vie est cruelle, je te l’ai répété cent fois. Tu ne m’as jamais crue. C’est à peine si tu voulais l’entendre. Regarde-toi, regarde-nous ! Nous étions deux jeunes filles mais nous ne savions pas que la vie s’amuse toujours à distendre les fils. Nous nous étions promis de nous épargner. Nous avions scellé nos destins. Et puis…
AMANDINE CROS, l’interrompant.
Et puis, je l’ai rencontré. Tu ne l’as pas supporté.
ARIELLE SOLAIRE
C’est vrai, j’étais jalouse. Jalouse de savoir qu’un nouveau bonheur était entré en toi, que bientôt il te transpercerait de toutes parts, que bientôt alors tu ne serais plus à moi mais à lui. Oh comme je l’ai haï !

AMANDINE CROS
Tu ne connaissais rien de lui. Je t’en parlais à peine ! Je voulais seulement que tu l’acceptes, que tu acceptes l’idée que je n’étais pas à toi.
ARIELLE SOLAIRE
J’ai eu peur pour toi. Tu n’avais connu que des relations néfastes et nauséabondes. Je ne voulais plus te voir souffrir pour un bel âtre qui se fichait de toi, qui te prenait avec plaisir et te rejetait sans remords. Je voulais panser tes plaies, être la seule. Je voulais te construire des châteaux en Espagne, des ports à Montréal et des chapelles Sixtine aux quatre coins du monde. Je voulais que mon monde soit tout entier à toi. Je voulais…
AMANDINE CROS
Tu voulais m’enfermer dans une cage dorée, tu voulais que mon monde soit assujetti au tien, tu voulais que mes yeux ne regardent que toi, ne connaissent que toi ! Tu voulais me posséder non pas comme un amant aurait possédé mon corps mais comme une sangsue qui m’aurait rendue exsangue !
ARIELLE SOLAIRE
Non Amandine, je te promets que non. J’étais excessive dans mes relations mais je ne te voulais pas de mal.
AMANDINE CROS
Tu m’en as fait pourtant et plus que de raison. Je crois qu’il arrive un moment où nos mains doivent se défaire des objets adorés. Ne poussons pas le crime à son paroxysme. Je t’ai aimée mais je ne t’aime plus. Va, tu ne seras jamais plus belle que dans l’absence.
ARIELLE SOLAIRE
L’absence ! J’aurai du mal à digérer les couleuvres de ton absence. Il faudra pourtant bien que je les avale. Elles descendront dans la glotte, par petites reptations immondes. Bientôt, elles n’auront plus que le goût du néant : mélange de cendre et de sang. Alors, j’oublierai ton visage, ta voix se fera moins perçante. Mes yeux s’habitueront à ne voir que le vide que tu m’auras laissé. Cinq années… Ne gâchons pas plus longtemps les souvenirs. Parfois, il faut les laisser s’effacer en cessant de les triturer.
AMANDINE CROS
J’avais le goût du néant depuis longtemps en moi. Je n’ai fait que te salir, te priver de la part de joie qui irradiait en toi. Sois heureuse à présent. Ne portons pas offense aux reliques sacrées. Notre amitié, fétu de paille, n’aura pas supporté longtemps les déviances du temps !
ARIELLE SOLAIRE
Tu as été mon soleil. J’ai été tes crocs. Arielle, Amandine. Peu importe à présent ! Nous ne fûmes que des prénoms d’emprunt pour une amitié qui, dès ses balbutiements, signait déjà son arrêt de mort.
Elles sortent. Le rideau se baisse. L’appartement se vide.
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Poeme de L'eau

Poète L'eau

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Syllabation De L'Écrit

Phonétique : La Déchirurela deʃiʁyʁə

pεʁsɔnaʒə :
aʁjεllə sɔlεʁə
amɑ̃dinə kʁo

aktə i
œ̃ dekɔʁ nøtʁə. œ̃n- apaʁtəmɑ̃ dadɔlesɑ̃tə. o ləve dy ʁido, lε dø ʒənə fijə sə fɔ̃ fasə. εllə bavaʁde. εllə sɑ̃ble lasə.
aʁjεllə sɔlεʁə
kɔmə ʒə sɥi lasə ! ʒə vudʁε kə tu səla nə swa pa aʁive !
amɑ̃dinə kʁo
kwa ? mεz- ɑ̃fɛ̃, də kwa paʁlə- ty ?
aʁjεllə sɔlεʁə, sə mεt a ʁepete.
ʒə vudʁε kə tu səla nə swa pa aʁive, dizε ʒə. il mə sɑ̃blə kə nɔtʁə ʁɑ̃kɔ̃tʁə a ete ynə eʁœʁ, ʒə lə sε mɛ̃tənɑ̃. ʒə lavε pʁəsɑ̃ti, puʁtɑ̃.
amɑ̃dinə kʁo, iʁite
ty nε kynə idjɔtə ! sεsə dɔ̃k tε ʒeʁemjadə ! ty ε isi ʃe mwa, paʁlə mwa, di mwa sə kə ty ʁəsɛ̃. ʒə tekutə.
aʁjεllə sɔlεʁə, ʒemisɑ̃tə
kɑ̃ ʒə tε ʁɑ̃kɔ̃tʁe, ʒavε diz- nəv- ɑ̃. ʒetε bεllə e ɛ̃susjɑ̃tə, mε tut- a ʃɑ̃ʒe. dəʁjεʁə tɔ̃ vizaʒə dɑ̃ʒə e tε lεvʁə- pyʁpyʁinə, sə kaʃε ɑ̃ fε dε kʁo. kεllə iʁɔni !
amɑ̃dinə kʁo
ʒə detεstə kə ty ʒuz- avεk mɔ̃ nɔ̃ !
aʁjεllə sɔlεʁə
ʒavε diz- nəv- ɑ̃. ʒə ʁɑ̃tʁε a la fak.
amɑ̃dinə kʁo
e ?
aʁjεllə sɔlεʁə
e ʒə nə kɔnεsε ʁjɛ̃. ʒə nə savε pa kə lε ʒɑ̃ pəve εtʁə ʃɑ̃ʒɑ̃, pəve tεme œ̃ ʒuʁ e tə-ajʁ lə lɑ̃dəmɛ̃. ʒiɲɔʁε lə mal, ʒiɲɔʁε la pœʁ. ʒetε bεllə !
amɑ̃dinə kʁo
nɔ̃, ty netε pa bεllə, ty netε pa la ʒənə fijə kə ty pʁetɑ̃dεz- εtʁə. dəʁjεʁə tɔ̃n- apaʁɑ̃tə sɛ̃plisite sə kaʃε ɑ̃ fε la kɔ̃plεksite. ʒə vε tə diʁə : ty ma efʁεje dε la pʁəmjεʁə səɡɔ̃də.
aʁjεllə sɔlεʁə, ɛ̃kjεtə.
ʒə tε efʁεje ? kavε ʒə də si efʁεjɑ̃ puʁ kə ty lε ɡaʁde ɑ̃ twa si lɔ̃tɑ̃, sɑ̃ ʒamε ʁjɛ̃ mə diʁə, ɑ̃ mə lavuɑ̃ sələmɑ̃ mɛ̃tənɑ̃ ?
amɑ̃dinə kʁo
su lə sɔlεj də tɔ̃ nɔ̃ sə kaʃε lε tenεbʁə. ty nε fεtə kə də sa ! dε kə ʒə tε ʁɑ̃kɔ̃tʁe, ʒε sy kil mə fodʁε mə pʁezεʁve. il falε a tu pʁi kə ʒə mə pʁezεʁvasə kaʁ ty etεz- œ̃n- ɑ̃ʒə su kuvεʁ dy demɔ̃ !
aʁjεllə sɔlεʁə, a pʁezɑ̃ titybɑ̃tə.
no sɛ̃k ane damitje netε tεllə kə mɑ̃sɔ̃ʒəz- imɔ̃də ? ʒə tε tu dɔne puʁtɑ̃ : mɔ̃n- ɛ̃defεktiblə sutjɛ̃ kɑ̃ tε ʒɑ̃bə nə puvε a pεnə tə sutəniʁ, mε laʁmə- melɑ̃ʒez- o tjεnə kɑ̃ tε moz- etε tεl kə ty nə savε lε ɡeʁiʁ, mɔ̃n- ɛ̃sɔlɑ̃sə ʒənεsə kɑ̃ ty sɑ̃blε ʁide paʁ la vi dy dəɔʁ ! kə noʁε ʒə fε alɔʁ puʁ taʁaʃe œ̃ suʁiʁə, osi ɛ̃fimə swa til !
amɑ̃dinə kʁo
ma povʁə ami, ty tə bεʁsə- dilyzjɔ̃. ty etε lɔpalinə o ʁəflε ʃɑ̃ʒɑ̃, la plɥi sale e pεʁnisjøzə, la dezεspeʁɑ̃tə atɑ̃tə. ty ma ʁɑ̃dɥ amεʁə. ty a vɔle mɔ̃ pεʁsɔnaʒə pyblik. ty ma ʁɑ̃dɥ vilə e lεdə !
aʁjεllə sɔlεʁə
nɔ̃, nɔ̃, nɔ̃ ! ʒə tε εde kɑ̃ ty etεz- o plys mal, ʒə tε kɔ̃fεksjɔne dε kuʁɔnə də ʁozə puʁ tε ʒuʁ ʃaɡʁɛ̃. ʒε atize lε flamə də nɔtʁə amitje puʁ kεllə dəvjεne œ̃n- imɑ̃sə fø də ʒwa. nɔ̃, nɔ̃, ʒə tε εde, ʒə tε sove də twa !
amɑ̃dinə kʁo
kɔmɑ̃ εksplik ty kə nuz- ɑ̃ swajɔ̃ la, alɔʁ ?
aʁjεllə sɔlεʁə
la vi ε kʁyεllə, ʒə tə lε ʁepete sɑ̃ fwa. ty nə ma ʒamε kʁy. sεt- a pεnə si ty vulε lɑ̃tɑ̃dʁə. ʁəɡaʁdə twa, ʁəɡaʁdə nu ! nuz- esjɔ̃ dø ʒənə fijə mε nu nə savjɔ̃ pa kə la vi samyzə tuʒuʁz- a distɑ̃dʁə lε fis. nu nuz- esjɔ̃ pʁɔmi də nuz- epaʁɲe. nuz- avjɔ̃ sεlle no dεstɛ̃. e pɥi…
amɑ̃dinə kʁo, lɛ̃teʁɔ̃pɑ̃.
e pɥi, ʒə lε ʁɑ̃kɔ̃tʁe. ty nə la pa sypɔʁte.
aʁjεllə sɔlεʁə
sε vʁε, ʒetε ʒaluzə. ʒaluzə də savwaʁ kœ̃ nuvo bɔnœʁ etε ɑ̃tʁe ɑ̃ twa, kə bjɛ̃to il tə tʁɑ̃spεʁsəʁε də tutə paʁ, kə bjɛ̃to alɔʁ ty nə səʁε plysz- a mwa mεz- a lɥi. ɔ kɔmə ʒə lε-aj !

amɑ̃dinə kʁo
ty nə kɔnεsε ʁjɛ̃ də lɥi. ʒə tɑ̃ paʁlεz- a pεnə ! ʒə vulε sələmɑ̃ kə ty laksεptə, kə ty aksεptə lide kə ʒə netε pa a twa.
aʁjεllə sɔlεʁə
ʒε y pœʁ puʁ twa. ty navε kɔny kə dε ʁəlasjɔ̃ nefastəz- e nozeabɔ̃də. ʒə nə vulε plys tə vwaʁ sufʁiʁ puʁ œ̃ bεl atʁə ki sə fiʃε də twa, ki tə pʁənε avεk plεziʁ e tə ʁəʒətε sɑ̃ ʁəmɔʁd. ʒə vulε pɑ̃se tε plε, εtʁə la sələ. ʒə vulε tə kɔ̃stʁɥiʁə dε ʃatoz- ɑ̃n- εspaɲə, dε pɔʁz- a mɔ̃real e dε ʃapεllə sikstinə o katʁə kwɛ̃ dy mɔ̃də. ʒə vulε kə mɔ̃ mɔ̃də swa tut- ɑ̃tje a twa. ʒə vulε…
amɑ̃dinə kʁo
ty vulε mɑ̃fεʁme dɑ̃z- ynə kaʒə dɔʁe, ty vulε kə mɔ̃ mɔ̃də swa asyʒεti o tjɛ̃, ty vulε kə mεz- iø nə ʁəɡaʁde kə twa, nə kɔnεse kə twa ! ty vulε mə pɔsede nɔ̃ pa kɔmə œ̃n- amɑ̃ oʁε pɔsede mɔ̃ kɔʁ mε kɔmə ynə sɑ̃ɡsɥ ki moʁε ʁɑ̃dɥ εksɑ̃ɡ !
aʁjεllə sɔlεʁə
nɔ̃ amɑ̃dinə, ʒə tə pʁɔmε kə nɔ̃. ʒetεz- εksesivə dɑ̃ mε ʁəlasjɔ̃ mε ʒə nə tə vulε pa də mal.
amɑ̃dinə kʁo
ty mɑ̃n- a fε puʁtɑ̃ e plys kə də ʁεzɔ̃. ʒə kʁwa kil aʁivə œ̃ mɔmɑ̃ u no mɛ̃ dwave sə defεʁə dεz- ɔbʒεz- adɔʁe. nə pusɔ̃ pa lə kʁimə a sɔ̃ paʁɔksismə. ʒə tε εme mε ʒə nə tεmə plys. va, ty nə səʁa ʒamε plys bεllə kə dɑ̃ labsɑ̃sə.
aʁjεllə sɔlεʁə
labsɑ̃sə ! ʒoʁε dy mal a diʒeʁe lε kuləvʁə- də tɔ̃n- absɑ̃sə. il fodʁa puʁtɑ̃ bjɛ̃ kə ʒə lεz- avalə. εllə desɑ̃dʁɔ̃ dɑ̃ la ɡlɔtə, paʁ pətitə ʁεptasjɔ̃z- imɔ̃də. bjɛ̃to, εllə noʁɔ̃ plys kə lə ɡu dy neɑ̃ : melɑ̃ʒə də sɑ̃dʁə e də sɑ̃. alɔʁ, ʒubljəʁε tɔ̃ vizaʒə, ta vwa sə fəʁa mwɛ̃ pεʁsɑ̃tə. mεz- iø sabitɥəʁɔ̃ a nə vwaʁ kə lə vidə kə ty moʁa lεse. sɛ̃k ane… nə ɡaʃɔ̃ pa plys lɔ̃tɑ̃ lε suvəniʁ. paʁfwa, il fo lε lεse sefase ɑ̃ sesɑ̃ də lε tʁityʁe.
amɑ̃dinə kʁo
ʒavε lə ɡu dy neɑ̃ dəpɥi lɔ̃tɑ̃z- ɑ̃ mwa. ʒə nε fε kə tə saliʁ, tə pʁive də la paʁ də ʒwa ki iʁadjε ɑ̃ twa. swaz- œʁøzə a pʁezɑ̃. nə pɔʁtɔ̃ pa ɔfɑ̃sə o ʁəlik sakʁe. nɔtʁə amitje, fety də pajə, noʁa pa sypɔʁte lɔ̃tɑ̃ lε devjɑ̃sə dy tɑ̃ !
aʁjεllə sɔlεʁə
ty a ete mɔ̃ sɔlεj. ʒε ete tε kʁo. aʁjεllə, amɑ̃dinə. pø ɛ̃pɔʁtə a pʁezɑ̃ ! nu nə fymə kə dε pʁenɔ̃ dɑ̃pʁœ̃ puʁ ynə amitje ki, dε sε balbysimɑ̃, siɲε deʒa sɔ̃n- aʁε də mɔʁ.
εllə sɔʁte. lə ʁido sə bεsə. lapaʁtəmɑ̃ sə vidə.

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
19/05/2016 03:04Sétarcos L'Hérétique
👍

Prose Rupture
Du 16/05/2016 22:57

L'écrit contient 1116 mots qui sont répartis dans 4 strophes.