Poème:1 An

1 an
Je ne sais plus où me trouver entre toi et moi. Quoi faire de ces sermons. Suis-je celle que je ne devrais pas être ? J’aimerais tant te plaire mon amour, te dire que je serai la femme de ta vie. Te dire que je serai celle que tu attends depuis si longtemps. Te dire que c’est moi qui te feras oublier toutes tes blessures. J’aimerais pouvoir te dire que je suis celle qui sauras faire renaître un sourire sur ta bouche. J’aimerais te dire que jamais je ne me séparerai de toi. J’aimerais tant te dire que tout va bien, et que je suis à tes côtés. J’aimerais faire naître en moi la conscience pour tout t’expliquer. J’aimerais te faire comprendre que je ne comprends pas moi non plus. J’aimerais te chanter la plus douce des mélodies pour te dire à quel point je tiens à toi. J’aimerais t’expliquer pourquoi je ne suis plus là. J’aimerais te dire que je reviendrai, mais comment te le dire quand je ne sais pas où je m’en vais. Je voudrais t’offrir tout ce que tu désires. Je ne peux pourtant pas, car je n’ai rien à offrir. J’aimerais te supplier de me laisser. Je t’en pris quittes moi. Laisse-moi comme on abandonne quelqu’un qui n’a plus de valeur à nos yeux, je ne connais pas l’avenir. Je sais que chaque instant avec toi est une chance que j’ai devant moi, mais ne me fuis pas, s’il te plait. Laisse-moi simplement seule, seule avec moi-même parce que c’est tout ce que je mérites. Laisse-moi en arrière de tout ce qui compte pour toi. Je voudrais te dire que je serai toujours là à ton réveil. Je voudrais te dire que je te tiendrai toujours la main. Je désirerais te dire que je t’embrasserai à jamais. Tout est effacer mon amour, pourquoi avoir des remords. Je sais qu’au fond, je ne suis pas celle que tu recherches. Je sais qu’au fond tout cet amour n’est peur être qu’une illusion. J’ai peur de ne plus être là quand tu seras près de moi. J’ai peur de quitter ce monde et de pleurer, mon amour. J’ai peur de souffrir et de n’avoir que ton bras pour me retenir. J’ai peur de te quitter, mon bébé, de m’en aller si loin que la terre n’a plus de fin. J’ai peur de m’envoler comme une feuille de papier et d’être jeter dans la poubelle, à tes pieds. J’ai peur de ne plus rien valoir, de ne plus être ce que tu veux. Je sais que jamais je saurai trouver les bons mots pour te dire à quel point je t’aime. Je sais que je passe toujours pour une conne quand j’ai un mot à dire. Je sais que tu me prends pour une moins que rien quand j’ouvre la bouche. Je sais que je peux être tellement stupide quand je veux. Je sais que je suis toujours stupide. Je sais que je suis née stupide. Je sais que je ne mérite pas ton amour. Je sais qu’un jour ce seras fini. Je sais qu’un jour, tu vas cesser de m’aimer. Je sais que ce n’est pas moi, mais bien TOI qui va me laisser quand tu en auras assez. Je sais qu’un jour je me tuerai. Tu ne peux pourtant pas t’enfuir de mon amour, qui te suiveras jusqu’à la fin de tes jours. Je sais que je perds toutes mes pensées, toutes émotions mais laisse-moi vivre, je te conjure que je ferai de mon mieux, même si j’en suis incapable. Donne-moi une chance de revenir ici, laisse-moi la chance de te prouver qu’elle trou de cul je suis vraiment. Laisse-moi respirer l’air frais du jour, laisse-moi contempler chaque étoile qui se trouve au-dessus de moi. Laisse-moi rêver qu’un jour je vaudrai quelque chose. Ne m’abandonne pas encore comme tout le monde m’abandonne. Tu es le seul dont j’ai besoin. Ne me laisses pas seul devant rien comme mon grand-père l’a fait. Ne m’oubli pas comme je n’oublierai jamais celui qui a fait une femme de moi. Ne m’oubli pas même si je suis loin, même si je ne suis plus là. Viens prier pour moi, viens contempler ma tombe, comme je contemple la tombe de mon grand-père qui est décédé il y a déjà 1 an. Viens embrasser la rose qui repose au pied de mon cercueil, comme je compte déjà les pétales de la rose de mon grand-père jusqu’au jour ou j’irai le rejoindre. Affiche ma photo à ton mur pour te souvenir de moi, comme j’admire celle de mon grand-père au côté de mon lit en le remerciant d’avoir été celui qu’il est encore. Allume-toi une cigarette en pensant à moi, comme je penses à l’odeur du tabac qui règnait dans l’appartement de mon grand-père quand je le serrais dans les bras. Raconte-moi toutes tes journées, tes frustrations, tes bonheurs, comme je parle à mon grand-père chaque jour en espérant qu’il m’entende lui dire je t’aime. Pleure sur mon corps défunt, comme je pleure à l’heure qu’il est la mort de l’être que j’ai tant aimé.