Poème:Mes Funérailles

Mes funérailles
Pourquoi faut-il toujours que je sois triste ? moi aussi j’aimerais connaître le bonheur d’être aimé réciproquement
Pourquoi tout se produit autrement ?
Peut-être que la vie me déteste tout simplement.
J’ai beau m’imaginer recommençant une autre vie, mais pourtant je suis encore ici, couché dans mon lit versant la dernière larme de mon corps.
J’aimerais m’évader de ce foutu monde qu’on ose appeler société.
Mais je suis encore là, tremblante sur mon lit, les yeux rougis par la tristesse d’une âme délaissée et abandonnée.
Je me rends compte à quel point la vie me torture.
Pourquoi me torture-t-elle ainsi en m’empêchant de goûter au paradis ?
Marchant dans le couloir de la mort essayant de rester en vie malgré mon âme qui a dépéri.
Vivant une vie que je n’ai jamais voulue vivre.
Je ne demande pas que tu me prennes en pitié, je veux juste t’aimer.
J’ai seulement le goût d’aller dehors, me coucher, m’endormir et avec le soleil partir.
Je ne sens plus aucune de mes articulations et aucune partie de mon corps.
Je suis tout engourdie, je commence, sûrement à souffrir d’hypothermie.
Je suis trop fatiguée pour oser me lever.
Le soleil a beau rayonné je ne reçois aucun des rayons qu’il fait tant briller.
Je vois les feuilles tombées une à une pour venir atterrir devant moi.
Trop lourdes pour les soulever je fais que me recoucher.
Mes cheveux noirs volent dans la brise suffocante de ce mois d’octobre.
J’ai la gorge asséchée je voudrais boire, mais je suis assassinée sur le sable trempé.
Morte et déchiquetée comme un cadavre qu’on vient de tuer.
Ayant de la difficulté à reprendre mes pensées et à écrire, je pleure tout en ignorant la raison.
Mes larmes sont plus froides encore que la température.
Le vent les faits glissés sur mes joues qui fait arrêter mon sang de couler et ma rage d’être tué sur cette plage semi-délaissée.
Je suis terrorisée, ne sachant plus où me diriger.
Mais encore faudrait-il que je sois capable de me transporter.
Mes paupières commencent à baisser par le désir de se reposer.
Mes mains sont fatiguées d’écrire n’importe quelle phrase qui n’intéresse d’ailleurs personne.
Personne ne me trouvera jamais, peut-être quelques oiseaux découvrant ma chair fraîche auront envie de me dévorer et laisseront quelques os à moitié grugés par la faim acharner.
Je ne vaux rien.
Pourquoi quelqu’un se soucierait de moi ?
Je vais arrêter d’écrire pour mieux me laisser mourir.