Poème:App. 1512
Le Poème
1512
La porte de mon cœur s’ouvre, pour laisser entrouvrir un soupçon de haine, pour laisser entrouvrir un soupçon de rage.
Face à celle qui l’a détruit, face à celle qui me détruit.
Celle qui anéantit nos cœurs, qui emporte avec elle les âmes en nous laissant seuls remplis de pleurs, noyés dans cette douleur.
Celle qui nous enlève celui qu’on aime, celui qui nous fait sourire, celui qui nous fait rire.
Reste seulement les souvenirs que nous devons protéger pour que cette mort ne puisse pas nous les enlever.
La mort nous tient loin des regards, loin de la terre, nous soulèvent dans les airs portés par le vent des nuages sur la rivière du deuil.
Elle l’amène dans ces bras cruels tout en laissant sur ces lèvres un délice enivrant.
N’en a-t-elle pas assez de nous voler notre cœur ?
Il faut qu’elle nous vole à nous-mêmes.
N’en a-t-elle pas assez de le voir mourir ?
Elle doit en plus nous faire souffrir.
Elle peut nous faire naître des milliers de larmes, mais sous ces yeux rougis se trouve le bonheur que j’ai pu vivre avec mon grand-père qui le restera toujours.
Elle l’a enlevé de mes yeux, enlevés de mes mains, mais ce bonheur restera dans mon cœur jusqu’à ce que la mort m’emporte à mon tour et m’amène jusqu’à lui
La porte de mon cœur s’ouvre, pour laisser entrouvrir un soupçon de haine, pour laisser entrouvrir un soupçon de rage.
Face à celle qui l’a détruit, face à celle qui me détruit.
Celle qui anéantit nos cœurs, qui emporte avec elle les âmes en nous laissant seuls remplis de pleurs, noyés dans cette douleur.
Celle qui nous enlève celui qu’on aime, celui qui nous fait sourire, celui qui nous fait rire.
Reste seulement les souvenirs que nous devons protéger pour que cette mort ne puisse pas nous les enlever.
La mort nous tient loin des regards, loin de la terre, nous soulèvent dans les airs portés par le vent des nuages sur la rivière du deuil.
Elle l’amène dans ces bras cruels tout en laissant sur ces lèvres un délice enivrant.
N’en a-t-elle pas assez de nous voler notre cœur ?
Il faut qu’elle nous vole à nous-mêmes.
N’en a-t-elle pas assez de le voir mourir ?
Elle doit en plus nous faire souffrir.
Elle peut nous faire naître des milliers de larmes, mais sous ces yeux rougis se trouve le bonheur que j’ai pu vivre avec mon grand-père qui le restera toujours.
Elle l’a enlevé de mes yeux, enlevés de mes mains, mais ce bonheur restera dans mon cœur jusqu’à ce que la mort m’emporte à mon tour et m’amène jusqu’à lui
Poète Lacou_16500
Lacou_16500 a publié sur le site 7 écrits. Lacou_16500 est membre du site depuis l'année 2004.Lire le profil du poète Lacou_16500Syllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: App. 1512
mil=le=cinq=cent=dou=ze 6la=porte=de=mon=cœur=sou=vre=pour=lais=ser=en=trou=vrir=un=soup=çon=de=hai=ne=pour=lais=ser=en=trou=vrir=un=soup=çon=de=rage 30
fa=ce=à=cel=le=qui=la=dé=truit=fa=ce=à=cel=le=qui=me=dé=truit 18
cel=le=qui=a=né=an=tit=nos=cœurs=qui=em=portea=vec=elle=les=â=mes=en=nous=lais=sant=seuls=rem=plis=de=pleurs=noyés=dans=cet=te=dou=leur 32
cel=le=qui=nous=en=lè=ve=ce=lui=quon=ai=me=ce=lui=qui=nous=fait=sou=ri=re=ce=lui=qui=nous=fait=ri=re 27
res=te=seu=le=ment=les=sou=ve=nirs=que=nous=de=vons=pro=té=ger=pour=que=cet=te=mort=ne=puis=se=pas=nous=les=en=le=ver 30
la=mort=nous=tient=loin=des=re=gards=loin=de=la=terre=nous=sou=lè=vent=dans=les=airs=por=tés=par=le=vent=des=nu=a=ges=sur=la=ri=viè=re=du=deuil 35
el=le=la=mè=ne=dans=ces=bras=cruels=tout=en=lais=sant=sur=ces=lè=vres=un=dé=li=ce=en=ivrant 23
nen=a=tel=le=pas=as=sez=de=nous=vo=ler=no=tre=cœur 14
il=faut=quel=le=nous=vo=le=à=nous=mê=mes 11
nen=a=tel=le=pas=as=sez=de=le=voir=mou=rir 12
el=le=doit=en=plus=nous=fai=re=souf=frir 10
elle=peut=nous=faire=naî=tre=des=milliers=de=lar=mes=mais=sous=ces=yeux=rou=gis=se=trou=ve=le=bon=heur=que=jai=pu=vi=vrea=vec=mon=grand=pè=re=qui=le=res=te=ra=tou=jours 40
elle=la=enle=vé=de=mes=yeux=en=le=vés=de=mes=mains=mais=ce=bon=heur=res=te=ra=dans=mon=cœur=jus=quà=ce=que=la=mort=mem=por=teà=mon=tour=et=ma=mè=ne=jus=quà=lui 41
Phonétique : App. 1512
milə sɛ̃- sɑ̃ duzəla pɔʁtə də mɔ̃ kœʁ suvʁə, puʁ lεse ɑ̃tʁuvʁiʁ œ̃ supsɔ̃ də-εnə, puʁ lεse ɑ̃tʁuvʁiʁ œ̃ supsɔ̃ də ʁaʒə.
fasə a sεllə ki la detʁɥi, fasə a sεllə ki mə detʁɥi.
sεllə ki aneɑ̃ti no kœʁ, ki ɑ̃pɔʁtə avεk εllə lεz- aməz- ɑ̃ nu lεsɑ̃ səl ʁɑ̃pli də plœʁ, nwaje dɑ̃ sεtə dulœʁ.
sεllə ki nuz- ɑ̃lεvə səlɥi kɔ̃n- εmə, səlɥi ki nu fε suʁiʁə, səlɥi ki nu fε ʁiʁə.
ʁεstə sələmɑ̃ lε suvəniʁ kə nu dəvɔ̃ pʁɔteʒe puʁ kə sεtə mɔʁ nə pɥisə pa nu lεz- ɑ̃ləve.
la mɔʁ nu tjɛ̃ lwɛ̃ dε ʁəɡaʁd, lwɛ̃ də la teʁə, nu sulεve dɑ̃ lεz- εʁ pɔʁte paʁ lə vɑ̃ dε nɥaʒə syʁ la ʁivjεʁə dy dəj.
εllə lamεnə dɑ̃ sε bʁa kʁyεl tut- ɑ̃ lεsɑ̃ syʁ sε lεvʁəz- œ̃ delisə ɑ̃nivʁɑ̃.
nɑ̃n- a tεllə pa ase də nu vɔle nɔtʁə kœʁ ?
il fo kεllə nu vɔlə a nu mεmə.
nɑ̃n- a tεllə pa ase də lə vwaʁ muʁiʁ ?
εllə dwa ɑ̃ plys nu fεʁə sufʁiʁ.
εllə pø nu fεʁə nεtʁə dε milje də laʁmə, mε su sεz- iø ʁuʒi sə tʁuvə lə bɔnœʁ kə ʒε py vivʁə avεk mɔ̃ ɡʁɑ̃ pεʁə ki lə ʁεstəʁa tuʒuʁ.
εllə la ɑ̃ləve də mεz- iø, ɑ̃ləve də mε mɛ̃, mε sə bɔnœʁ ʁεstəʁa dɑ̃ mɔ̃ kœʁ ʒyska sə kə la mɔʁ mɑ̃pɔʁtə a mɔ̃ tuʁ e mamεnə ʒyska lɥi
Syllabes Phonétique : App. 1512
mi=lə=sɛ̃=sɑ̃=du=zə 6la=pɔʁ=tə=də=mɔ̃=kœ=ʁə=su=vʁə=puʁ=lε=se=ɑ̃=tʁu=vʁiʁ=œ̃=sup=sɔ̃=də-ε=nə=puʁ=lε=se=ɑ̃=tʁu=vʁiʁ=œ̃=sup=sɔ̃=də=ʁa=ʒə 33
fa=sə=a=sεl=lə=ki=la=det=ʁɥi=fa=sə=a=sεl=lə=ki=mə=det=ʁɥi 18
sεl=lə=ki=a=ne=ɑ̃=ti=no=kœʁ=ki=ɑ̃=pɔʁ=tə=a=vεk=εl=lə=lε=za=mə=zɑ̃=nu=lε=sɑ̃=səl=ʁɑ̃=pli=də=plœʁ=nwa=je=dɑ̃=sε=tə=du=lœʁ 36
sεl=lə=ki=nu=zɑ̃=lε=və=səl=ɥi=kɔ̃=nε=mə=səl=ɥi=ki=nu=fε=su=ʁi=ʁə=səl=ɥi=ki=nu=fε=ʁi=ʁə 27
ʁεs=tə=sə=lə=mɑ̃=lε=su=və=niʁ=kə=nu=də=vɔ̃=pʁɔ=te=ʒe=puʁ=kə=sε=tə=mɔʁ=nə=pɥi=sə=pa=nu=lε=zɑ̃=lə=ve 30
la=mɔʁ=nu=tjɛ̃=lwɛ̃=dε=ʁə=ɡaʁd=lwɛ̃=də=la=te=ʁə=nu=su=lε=ve=dɑ̃=lε=zεʁ=pɔʁ=te=paʁ=lə=vɑ̃=dε=nɥ=a=ʒə=syʁ=la=ʁi=vjε=ʁə=dy=dəj 36
εl=lə=la=mε=nə=dɑ̃=sε=bʁa=kʁy=εl=tu=tɑ̃=lε=sɑ̃=syʁ=sε=lε=vʁə=zœ̃=de=li=sə=ɑ̃=ni=vʁɑ̃ 25
nɑ̃=na=tεl=lə=pa=a=se=də=nu=vɔ=le=nɔ=tʁə=kœ=ʁə 15
il=fo=kεl=lə=nu=vɔ=lə=a=nu=mεmə 10
nɑ̃=na=tεllə=pa=ase=də=lə=vwaʁ=mu=ʁiʁ 10
εl=lə=dwa=ɑ̃=plys=nu=fε=ʁə=su=fʁiʁ 10
εllə=pø=nu=fεʁə=nε=tʁə=dε=mi=lje=də=laʁ=mə=mε=su=sε=ziø=ʁu=ʒi=sə=tʁu=və=lə=bɔ=nœʁ=kə=ʒε=py=vi=vʁəa=vεk=mɔ̃=ɡʁɑ̃=pε=ʁə=ki=lə=ʁεs=tə=ʁa=tu=ʒuʁ 41
εllə=la=ɑ̃lə=ve=də=mε=ziø=ɑ̃=lə=ve=də=mε=mɛ̃=mε=sə=bɔ=nœʁ=ʁεs=tə=ʁa=dɑ̃=mɔ̃=kœʁ=ʒys=ka=sə=kə=la=mɔʁ=mɑ̃=pɔʁ=təa=mɔ̃=tuʁ=e=ma=mε=nə=ʒys=ka=lɥi 41
Récompense
Commentaire Sur La Poesie
01/10/2004 00:00Lacou_16500
Bon alors pour répondre aux questions de Earwen,
Tous ces sentiments en quelques lignes ? tu espérais quoi ? à la mort d’une personne nous
ressentons plusieurs formes d’émotions au cas ou tu l’aurais pas vécu. Le rapport entre
la mort de mon grand-père et 1512, sa ne te regarde pas, mais c’était son numéro d’appartement
D’après moi, tu n’as pas bien lu mon poème, je ne parlais pas que la mort enlevais les souvenirs
Celle qui nous enlève celui qu’on aime, celui qui nous fait sourire, celui qui nous fait rire.
Reste seulement les souvenirs que nous devons protéger. . . . . (relis le poème mon grand)
Le délice qu’elle laisse sur ces lèvres est le délice de la mort.
Lis entre les lignes c’est tout ce que j’ai à dire.
Merci tout de même tu commentaire d’ailleurs très constuctif. . . . ouais ouais
Poème - Sans Thème -
Du 29/09/2004 04:42
L'écrit contient 241 mots qui sont répartis dans 1 strophes.