Poème:Je N’espere Plus, Au Fond De Moi Perdue.

J’aurais du fermer mon cœur
Avant de commettre ces erreurs
J’aurais du fermer ma porte
Avant que la peine m’emporte

Si profond dans le noir
Mais pourtant je m’égare
Je regrette mes actions
Espérant tirer leçon

Vais-je recommencer
Aimer, haïr, blesser
Ne puis-je rien qu’une fois
Rester bien au-delà

Mais pourtant je m’approche
Et restant sur le porche
Lorsque la destinée
Vient elle même m’humilier

Pourquoi est-ce si facile
De briser le fragile
Mais si dur pourtant
D’ériger un présent

Qu’en est-il de l’avenir
Je préfère le subir
Et toujours et encore
Aussi lourd qu’un poids mort

Je pourrais oui sans doute
Tracer ma propre route
Mais cette sage décision
Puis-je la prendre en prison

Prison de feu et d’eau
Enfermant ses suppôts
Laissant libre l’outrage
D’une vie, d’un carnage

Cette si belle innocence
Désapprise à l’enfance
Jamais je ne l’acquiert
Mieux pour tous me taire

Cette joie invisible
Même je doute accessible
Je ne peux plus l’attendre
Mon âme au Diable la vendre

Et le pire compliment
Que je subis tout l’ temps
C’est qu’on me dise en face
Moi la peine toi l’échasse

Ce miroir si profond
Se moule la dépression
Cette si sombre abîme
Lentement m’assassine

Désespérant l’espoir
Je ferme ce grimoire
Contenant les chapitres
Tous ces douloureux titres

Aversion je le crois
Démenti toujours là
Monstre même affligé
Dans un corps de poupée

Et puis croyant sans cesse
Que tout de moi je blesse
Au fur et à mesure
M’anéantit c’est sûr

Mais les preuves concrètes
Pourquoi personne m’arrête
Dois-je trouver toute seule
Cette fois je m’esseule

Mes actions elles, confirment
Que vous, vos cœurs j’abîme
Que je n’ peux être là
Toujours, encore, chaque fois

Et pourtant ces promesses
Si douloureuses prouesses
Pourrais-je les honorer
Être moi sans danger

J’ai peur de réussir
A convaincre le désir
De me laisser sans reste
Pourtant je me déteste

Oh oui qui que tu sois
Je t’en prie aide moi
Je sais tu peux le faire
Repousser mes barrières

Et j’espère reconnaître
Tes signaux apparaître
Pour que l’on se rejoigne
Éludant les montagnes

Existe-tu déjà ?
N’est-tu pas devant moi ?
Mais je ne peux y croire
J’abandonne tout espoir

Je chercherais sans trêves
Même au fond de mes rêves
Je ne souhaite qu’une chose
D’amour faire overdose

Je t’attends doucement
Viens à moi maintenant
Espérant bras ouverts
Bannissant mes arrières

Toutes ces pages sans sourires
Qui ne font que trahir
J’attends une main tendue
Qui s’est elle même perdue

Et refermer ce livre
Y penser me rends ivre
Et enfin les yeux clos
Repartir à nouveau…