Chanson:Les Flots

Des rousseurs sur ses joues comme des éclats de joie,
Ses longs cils dans ton coup, la chaleur sous tes doigts,
Vos corps d’ados s’allongent dans de très longs baisers,
Tu t’éveilles à l’amour comme on rêve en été.

Mais ton cœur veut des coups car il est fait de bois,
Et son cœur veut l’amour, le vent et les émois.
Tu ne pleures pas, tu n’es pas mis au monde,
Ça ne te regarde pas, la vie des hommes, les blondes.

La nuit parmi les pins, de la lune vers les iles,
Tu marches sur le chemin, apaisé et tranquille.
Tu as croisé sirène, belle comme un coup de poing,
Elle a tourné un temps puis elle t’a pris la main.

Ton cœur veut l’amour et le rire des enfants,
Elle s’en va pour se perdre, le bruit, la ville, les gens.
Tu ne pleures pas, tu quittes un temps le monde,
Ça ne te regarde plus, la vie des hommes, les blondes.

Baigné du petit jour qui s’invite aux persiennes,
Il respire et s’emplit de cette vie nouvelle.
Le monde est un battement pour ses yeux, ses oreilles,
Son cœur sous ta main, sa mère vers le sommeil.

Puis ta main dans la sienne il t’apprend à aimer,
Il fait beau comme jamais, c’était inespéré.
C’est d’une seule voie, d’une voie douce et profonde,
Que s’ouvrent les flots, la mer, les ondes.