Poème:Ville Des Floralies,

Quitte la bretelle de la E 40 et entre dans la ville qui a traversé tous les temps.
À peine, tu quitteras le temps contemporain, pour entrer dans les rues d’un siècle passé.
Comme un éclair, tu tomberas sur une gigantesque plaine, ouverte d’un temps glorieux.
Un nombre presque incalculable de tours te feront tourner la tête.
Vieille ville, malgré tes guerres, jamais tu ne t’es laissé décourager.
Encore aujourd’hui ton peuple lève ses manches pour te reconstruire et te préserver.
N’arêtes, donc pas de traverser les ponts, tu n’arrêteras pas de découvrir d’autres merveilles.
Sur cette ville de merveille, où se croissent rivières, fleuves et canaux.
Tu trouveras le château des comtes, qui fait toute la fierté de son comté.

Tourne tout en ronds dans ses rues pour passer ton temps, tu y découvriras des monuments de tout temps.
Si tu as encore le temps, tu peux encore visiter sa cathédrale avec son légendaire agneau mystique.
Sans oublier ses autres merveilles.
Si tu es fatigué, arrête-toi sur une terrasse d’estaminet, rassasie-toi d’un bon waterzoi et d’une bonne bière régionale.
Comme dessert, ne te gêne pas, prends-toi un bon bollus.
Oubliés surtout pas, de payer avant de partir.
Si tu aimes le shopping, n’oublies pas de voir ses dentelles, ce serait péché de pas les voir.
Ville d’art, c’est aussi ville d’antiquaires.
Sans oublier tout le reste.
Avant de retourner à bon port, visite encore son port de mer.
Après cette belle visite, essaye de quitter cette riche ville par ses abords.
Tu y découvriras encore la ville des fleurs, avec ses Azalées et Bégonias, sans oublier ses Rhododendrons.
Si tu y passes la nuit, je te souhaite une nuit bien méritée.
Si ce n’est réalité passe de bons rêves, sous ta belle tenue de bal, au bal des floralies.
Là-bas dans la ville gantoise, ville de fleurs, aux floralies gantoises.
OVERIJSE, samedi 02 août 2008.

Thierry MAFFEI.