Poème:La Rupture !

Ça y’est, la rupture a été consommé
Oui, ça devait arriver
Il ne se passait plus rien entre nous
Alors, je vous l’avoue
Il a décidé de rompre
Bien sûr, j’étais contre
Contre lui, quand il me l’a dit
C’était un vendredi

Ça ne m’a fait ni chaud ni froid
C’est comme ça
J’ai juste pleurer toute la semaine
J’ai supplié, je lui ai crié toute ma peine
Mais il ne m’a pas écouté
Il m’a juste dit « Arrête de pleurer »
Tu commences à m’gonfler
Toujours entrain de geindre
Il faut que tu arrêtes de te plaindre «

Waouhhh, il a été très gentil
D’habitude, il n’était pas très poli
Alors, j’ai essayé une tentative, en vain
Il m’a dit » t’es pas bien ! «
3 ans que j’te supportes
Dépêches-toi, prends vite la porte
Retourne chez ta mère
Déjà, que tu m’exaspères
Je ne peux plus te supporter
Ni même te respirer

Là, il y allait un peu fort
Depuis peu, J’avais fait des efforts
Je m’étais mise à la cuisine
Je piquais les recettes dans mes revues féminines
Car avant, j’appelais sa mère
90 printemps
C’est pour ça, je ne voulais plus la déranger trop souvent
Déjà qu’elle faisait le repassage
Et aussi, pratiquement, tous les jours, le ménage
Faut dire, ce qui est
J’étais bien entourée

Ma belle-mère était forte pour les tâches ménagères
C’était la championne pour faire briller mes étagères
Je pense qu’elle m’en était grée
Car, ça l’occupait pour la journée
Des fois, elle me faisait la tête
Surtout quand je n’débarrassais pas mon assiette
Mais je n’voulais pas lui mâcher le travail
Je restais donc, les pieds en éventail
Je pense qu’elle m’appréciait beaucoup
Pas de là, à se pendre à mon coup
Mais elle rabâchait toujours entre deux sanglots
» AH, mon fils, il a tiré le gros lots ! «

Je n’ai jamais compris, ce qu’il me reprochait
J’ai cru entendre à demi-mot » oisiveté «
Pourquoi, il me parlait d’oiseau ? Je ne sais pas ?
Un discours incohérent
Qu’il tenait très souvent
Tout ça, m’a décidé à partir
De toute façon, je ne pouvais plus le retenir
Je le sais
J’ai tout essayé

Il m’a dit en partant
» Achète toi un cerveau
Car ça te fait cruellement défaut
Fait réparer aussi tes bras
Car ma mère, elle part avec moi «
Ma mère part avec moi ?
Cette phrase là, fut un électrochoc
C’est sûr, de ma vie, je n’ai eu un tel choc
De nos 3 ans passés
C’est ce que je vais, à mon avis, le plus regretter
» Sa mère"