Poème:Je L’aime À Mourir

Je l’aime à mourir,
Étendue sur le sable de la plage,
Assise à n’en plus finir,
À revoir son visage,

À ne penser qu’à lui,
Mais à renier cette image encore si brûlante,
Qui pour lui n’est que souvenir détruit,
Et pour moi impression affolante,

Sur les rochers,
J’ai l’envie de tomber du haut de la falaise,
Me sentir libre comme l’air printanier,
Et éprouver le vent foudroyant pour me mettre à mon aise,

Sentir l’odeur de la mer,
Pour me souvenir du premier contact,
Si éphémère,
Qui me semble encore faire un si grand impact,

Arrivée dans les vagues qui m’enivrent,
Je vois mes souffrances partir,
L’eau qui me délivre,
De cette peine à n’en plus finir,

Les vagues m’emportent au large dans ses bras,
Comme toi j’avais l’impression tu le faisais à chacune de nos accolades,
Mon cœur bat la chamade,
À en être malade,

Chaque fois que tu es dans les parages,
Qui formaient en moi des rouissages,
Comme une rose rouge cueilli en plein été,
Et me rendaient par un simple et pur charme affecté,

Encore plus proche qu’auparavant,
Je croyais que tout allait s’éterniser,
Mais je suis allée dans le néant,
Jusqu’à n’en puiser toute l’énergie de mon corps pour pleurer,

L’amour fait si mal,
J’ai le cœur en milles morceaux,
Jusqu’à en être anormale,
Et à écrire notre histoire avec ce pinceau,

Je sais maintenant à quoi m’en tenir avec cette drogue si enivrante,
Que tu m’as fait connaître durant ces quatre années,
Une exaltation des plus aberrantes,
Pour finir d’une façon des plus insensées,

Que tu as détruit en cette dernière saison,
Pour me faire découvrir la haine et la souffrance,
Et tenter de revenir à la guérison,
Avec persévérance,

Je l’aime à mourir,
À n’en plus finir,
Je ne sais plus quoi faire,
Je dois m’en défaire,

Mais dans ce temps précaire,
Je suis déçue d’avoir perdu un ami cher,
Peu importe ce qui arrivera,
Sache que tu seras toujours dans mon cœur que tu emporteras,

Même si je me retrouve avec quelqu’un d’autre,
Je serai toujours vôtre,
Car depuis presque quatre ans,
Tu as fait naître en moi ce volcan,

Qui chaque fois que tu seras là il s’affolera,
Tu étais, tu es et tu seras,
La personne qui aura compté le plus pour moi,
Tu es mon roi,

Car tu m’auras fait découvrir des sentiments,
Qui étaient soulagement et apaisement,
Et n’auraient jamais pu être montrés par qui que ce soit,
Excepté toi.