Poème:Le Réveil Brutal D’un Rêve Enivrant

A la hauteur où mon honneur me semble qu’une autre miette qui tombe dans la mer de l’oubli
L’amour de la vie m’a accroché à un train dont j’ignore la destination qui m’enhardit
Les balafres de mon cœur devenaient des leçons sur ce monde inique
La moitié qui est abêtit par le sophisme des saisons
Et l’autre moitié qui fait de notre existence une dystopie
Je me noies dans l’obscurité en espoir de faire un rêve lucide perpétuel
Je fut inapte de distinguer les chimères du réel
Je ne suis guerre mieux que l’âne de Buridon
Je ne peux renoncer à ta beauté ravissante Incarné dans des dimensions corporelles parfaites
Mais mon monde a besoin de moi
Il est miséreux de dormir dans les nuages du rêve consolant pour t’entrapercevoir
Il est temps de renoncer à ton être
Qui fut inspirateur tout au long de sa connaissance
Je me remercie de t’avoir crée de ma solitude qui consume mon cœur suffocant
Il est tard de dire que tu était la pièce manquante
Mais même en ta présence le tableau fut encore incomplet
Je ne t’aurais jamais créé si je ne voulais aimer et d’aimer cette vie d’une manière imprécis
Il est temps de ne plus être indécis
Je quitterais ta main chaude qui brûle les démarcations corporelles pour faire atteinte à mon âme ardente
A dieux !
A ton amour qui fait trembler les cieux
A tes yeux qui rend les démons coléreux
A ton être pulvériseur de chagrin accaparant
Je serai sous ton égide où l’ataraxie m’envahît
Et ton amour me hisse à un état extatique incomparable
Je t’aime
Sous l’arbre où je t’ai imaginé en m’inspirant de ces roses inermes
Tu était le Big Bang de mon univers
Il fallait que l’on s’aime et qu’on déambule dans les jardins spirituelles
Pour exterminer nos émules