Poème:Cette Scène :

Encore sur cette scène s’anime les troubadours
C’est au son du clairon que toutes ces femmes accourent,
Je ne veux pas suivre la route des moutons, évitant les détours
Je resterais seul s’il le faut mais de ce château je trouverais la tour
Certains démons m’empêchent d’exprimer mes sens aiguisés
Mais je me bats en mon cœur pour garder le collier intact dans la brise,
Et même si dans le désert le diable me présente un avenir qu’il déguise
J’essayerais de rester impassible comme l’est le soleil aux pensées insoumises,
Je ne serais décrire le mal qui gangrène mon assurance
Les paroles imbibent ma peau comme un buvard plein d’inconscience
Je ne boirais pas tout ce que m’apporte la vie gardant en ma main le verre de tolérance,
Gardien des soirées agitées quand la mer divague et le phare impose créance
J’ai l’impression que ma vie impose de permanentes redondances
Qui perdent mon cœur trop souvent, laissant mes yeux esquiver l’abondance
Mes espérances révèlent dans mes nuits des prières lourdes de sens
Inondant ce tableau de naissance, source de toute conscience.