Poème:Fausse-Couche
Le Poème
Installée dans le creux de notre ventre,
Se déssèche, s’étiole et fane, petite chose,
C’est comme si quelqu’un nous éventre.
Alors la douleur, tout au fond de notre âme,
S’insinue, froide comme un couteau.
Où es-tu ma petite « came »
Qui nous rendait si fiers, si beaux ? !
Tu t’es perdu, petit être,
Tu n’as pas trouvé le chemin.
Tu n’as pas su rester et être
L’enfant qu’on prendrait par la main.
Poète Maman38
Maman38 a publié sur le site 64 écrits. Maman38 est membre du site depuis l'année 2010.Lire le profil du poète Maman38Syllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Fausse-Couche
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sin=si=nue=froide=com=meun=cou=teau 8
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tu=tes=per=du=pe=tit=ê=tre 8
tu=nas=pas=trou=vé=le=che=min 8
tu=nas=pas=su=res=ter=et=être 8
len=fant=quon=pren=drait=par=la=main 8
Phonétique : Fausse-Couche
lɔʁskə la pətitə ɡʁεnə a pεnə eklozə,ɛ̃stale dɑ̃ lə kʁø də nɔtʁə vɑ̃tʁə,
sə desεʃə, sesjɔlə e fanə, pətitə ʃozə,
sε kɔmə si kεlkœ̃ nuz- evɑ̃tʁə.
alɔʁ la dulœʁ, tut- o fɔ̃ də nɔtʁə amə,
sɛ̃sinɥ, fʁwadə kɔmə œ̃ kuto.
u ε ty ma pətitə « kamə »
ki nu ʁɑ̃dε si fje, si bo ? !
ty tε pεʁdy, pəti εtʁə,
ty na pa tʁuve lə ʃəmɛ̃.
ty na pa sy ʁεste e εtʁə
lɑ̃fɑ̃ kɔ̃ pʁɑ̃dʁε paʁ la mɛ̃.
Syllabes Phonétique : Fausse-Couche
lɔʁskə=la=pə=ti=tə=ɡʁε=nəa=pε=nə=e=klozə 11ɛ̃s=ta=le=dɑ̃lə=kʁø=də=nɔ=tʁə=vɑ̃tʁə 9
sə=de=sεʃə=se=sjɔ=ləe=fa=nə=pə=ti=tə=ʃozə 12
sε=kɔmə=si=kεl=kœ̃=nu=ze=vɑ̃tʁə 8
a=lɔʁ=la=du=lœʁ=tu=to=fɔ̃də=nɔ=tʁəamə 10
sɛ̃=sinɥ=fʁwadə=kɔ=mə=œ̃=ku=to 8
u=ε=ty=ma=pə=ti=tə=kamə 8
ki=nu=ʁɑ̃=dε=si=fje=si=bo 8
ty=tε=pεʁ=dy=pə=ti=ε=tʁə 8
ty=na=pa=tʁu=ve=lə=ʃə=mɛ̃ 8
ty=na=pa=sy=ʁεs=te=e=εtʁə 8
lɑ̃=fɑ̃=kɔ̃=pʁɑ̃=dʁε=paʁ=la=mɛ̃ 8
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
Bonsoir Maman 38
Ah, voilà...c’est lisible( il fallait bien que je te le dise d’autre part j’ose espérer que tu ne trouveras pas outrageux mon tutoyement souvent de mise sur d’autres sites de poésie).
Mon épouse à connu ce malheureux accident , je l’ai vécu avec elle. C’est un drame en soi car "l’enfant" reste "gravé dans la mémoire même si nous ne l’avons jamais vu.
Dès lors je plains les filles qui se font avorter, quels dégâts psychologiques cela doit être ou alors ce ne sont plus des êtres humains.
Amitiés
Gramophone
Il est difficile de perdre ses espoirs.
La vie pourtant reprend toujours sa place,
estompe par sa lumière le désespoir.
Ton poème est magnifique .
Je comprend ta douleur...Nous les mamans, à peine la petite graine plantée...nous les aimons si fort...!
Née ou pas née..la graine d’un amour mélangé ne sera jamais oubliée...! Et la question restera éternelle....ET SI....?
Bisous...
Poème Enfant
Du 12/02/2010 21:49
