Poème:Joie (Suite)

Je glisse sur les parois d’un trou,
Trou qui se referme au fur et à mesure,
Qui était cet inconnu ? était-il fou ?
La lumière du jour s’éteint au fond du trou,
Pourtant je vois briller une lueur bleue azur,

C’est cette lueur qui guide mes pas dans ce trou,
Comment ? Mais comment me suis-je retrouvé là ?
Jamais je n’aurais dû ouvrir à cet homme de mauvaise foi,
Il est vrai que ces histoires me faisaient un bien fou,
Mais quand bien même la joie est merveilleuse je n’en veux pas,

C’est de la joie que sont fait mes plus beaux souvenirs,
Mais ce sont ces souvenirs qui me gâchent tout plaisir,
Tandis que je marche dans ce gouffre au mur de terre,
La lueur grandit pour m’aveugler de sa vive lumière,
La lumière est trop intense et me fait grandement souffrir,

Je ne peux décrire l’endroit, mais je sais qu’il fait froid,
Même cette putain de lumière n’est pas source de chaleur,
J’avance difficilement et l’aura de lumière me glace par l’intérieur,
Quand le froid m’immobilise et m’empêche de faire le moindre pas,
Je reste debout, fort mais impuissant avec pour amis mes propres peurs…