Univers de poésie d'un auteur

Texte:Les Quatre M Épisode 6 Et 7

Le Texte

Episode 6
Je me réveille de mauvaise humeur je suis déprimé,
il y avait bien longtemps que cela ne m’était arrivé,
normalement je suis blindé,
je suis super bien entraîné avec Maman pour supporter
toute sorte de vexation et de méchanceté gratuite souvent,
je traîne dans la maison l’âme en peine,
je prends juste un café,
je n’ai envie de rien faire.
Je dégustais mon café tranquillement dans la cuisine
quand j’entendis une voiture s’arrêter devant la maison,
je jetai un œil par la fenêtre, ho, ce n’est rien
juste le facteur j’irai relever le courrier tout à l’heure,
je ne l’ai pas fait depuis que Maman est partie,
elle s’est arrangé pour que toutes les factures soit prélevée
automatiquement pour être tranquille,
je vais quand même aller voir,
si je loupe un truc je suis sûre que Maman ne me loupera pas elle,
je vais éviter de lui donner l’occasion d’exercer son art
surtout si je peux l’éviter.
Il y a bien sur une tonne de pub,
les relevés de banque je mets de côté,
deux lettres qui ne me paraissent pas importante
zou de côté aussi et une carte postale de Maman,
c’est curieux quand elle part en vadrouille,
elle ne m’écrit jamais,
j’ai juste le droit à un coup de fil avant qu’elle ne rentre
pour me dire va faire les courses, fait le ménage et mon lit
je rentre ce soir ou demain.
Elle a dû me l’envoyée juste pour me faire du mal,
j’imagine qu’elle a marqué je m’amuse bien,
c’est encore plus beau que sur les catalogues,
c’est dommage que tu n’es pas pu venir
ou quelque chose du genre,
je la pose sur le coin de la table et je file à la douche,
ho ça va ce n’est pas parce que je n’en parle
pas depuis le début, que je n’y vais pas,
je fais quand vous êtes parti,
je ne veux pas qu’on me regarde jouer dans la
baignoire avec mon bateau,
il n’y a pas d’age pour ça,
je joue au Titanic ou j’imagine un monstre attaquant le bateau.
Ensuite comme d’habitude,
je commence par refaire mon lit,
« bon là, c’est celui de Maman vu que c’est dans le sien que j’ai dormi »,
je passe un coup de balai je fais les poussières,
après direction la cuisine faire le peu de vaisselle,
en passant devant la table,
je ne fais pas attention et je fais tomber la carte postale
que j’avais posé au bord,
je la ramasse et évidemment,
elle était tombée du côté ou elle était écrite, du coup,
je ne peux m’empêcher d’y jeter un œil, même,
si je n’en avais pas trop envie,
je fais bien puisque, cela commence par :
Bonjour mon chéri, attendez, je vais m’asseoir,
c’est la première fois pour moi,
je n’ai pas l’habitude,
c’est fait je suis assis et je n’en reviens toujours pas… lol
Allez je lis la suite,
Bonjour mon chéri,
j’espère que tu vas bien et que tout se passe bien à la maison,
si tu as le temps, tu pourrais faire quelques courses pour vendredi,
on va arriver tard,
je te fais un gros bisou… Maman.
Silence… je reste sans voix,
je n’arrive pas à penser ça se bouscule au portillon,
il y a mon chéri,
si je vais bien,
si j’ai le temps mais surtout ce « ON »,
qu’est ce qui vient faire ici ce « ON »,
elle qui a toujours refusé ne serait ce d’héberger un de ses amis,
elle aime trop son indépendance pour cela.

Je me refais un café, et machinalement
vais m’installer devant l’ordinateur,
je l’allume,
j’attends qu’il soit opérationnel et je lance mon réseau social,
puis l’application,
j’ai huit messages c’est rare,
je regarde,
il y en a un de Demoiselle sans prénom,
du coup j’oublie ce qui me préoccupait et
je vais direct ouvrir son message,
je suis content, il commence bien :
Bonjour Maxime, désolé de ne pas
vous avoir répondus hier
les messages ne passaient pas
un problème réseau certainement,
je vais vous racontez l’histoire de « Demoiselle sans prénom »
puisque vous ne la connaissez pas.
C’est l’histoire de Demoiselle Maly qui à à peu près votre âge,
qui n’a pas d’enfant et qui est à la recherche de son prince charmant,
il est grand temps pour elle de fonder un foyer avec une
dizaine d’enfants courant partout…
je plaisante bien sur, deux ou trois serai bien… lol
Bonne journée Maxime bisous ! ! !

Me voilà rassuré disparu ma mauvaise humeur,
je suis heureux je connais son prénom
mais surtout elle est seule et à la recherche du prince charmant,
j’ai toutes mes chances yesssssssss.
Il faut que je lui réponde maintenant,
je dois faire attention à tout ce que je vais marquer,
ce n’est pas le moment de commettre un impair.
Réfléchissons peu et bien,
je vais déjà commencer par marquer :
Bonjour Maly très joli prénom,
j’avoue que tu es la première que je rencontre,
« comme cela, je l’invite à parler de l’origine de son prénom
en évitant la question de nationalité,
qui parfois pose problème,
on ne sait pas comment l’autre personne va le prendre,
surtout quand on ne tourne pas correctement la phrase,
cela peut être mal interprété ».
Je reprends : Bonjour Maly, très joli prénom pas commun,
j’avoue que tu es la première que je rencontre,
une dizaine d’enfants seulement ce n’est pas trop pour moi,
j’ai l’habitude de m’en occuper,
cela fait une paire d’années que je travaille à leurs contacts,
je les adorent, ils sont spontanés, innocent et fragile,
c’est une de mes passions de les préparer à affronter la vie,
j’espère que tu finiras par trouver ton prince,
je suis persuadé qu’il doit être caché pas loin…
Bonne journée Maly.
Voilà, je relis deux fois mon texte avant de lui envoyer
ça me plait,
je l’envoie, clic c’est bon c’est parti.
Episode 7
Elle me répond cinq minutes après,
je suis content qu’un dialogue direct se soit mis
en place, je vous livre sa réponse telle quel :
Merci, mon prénom vient du fait que ma mère est
chinoise et mon père breton,
c’est un très joli travail que le vôtre,
vous devez être patient certainement,
une qualité que j’aime.
Pour ce qui est de mon prince charmant,
je dois lui faire peur sans doute,
car il n’ose pas se montrer,
mais qui sait peut-être se trouve-t-il plus près
que je ne le pense ! ! !
Nous avons discuté en message privé une
bonne partie de la nuit,
elle est partie se coucher vers quatre heure du matin,
pour dormir au moins trois heure avant d’aller travailler,
elle bosse dans l’entreprise de son père,
elle est restée évasive en ce qui concerne son travail,
je n’ai donc pas insisté pour savoir,
cela aurait été malpoli de ma part.
La semaine c’est passé comme cela,
moi, je me couchais quand elle décidait qu’il était temps
pour elle de se reposer,
je me levais en général vers midi
prenais un petit déjeuner copieux,
un peu de ménage, la douche puis je regardais la télévision,
vers seize heures,
je cassais une petite croûte,
puis je tournais en rond dans la maison
en attendant qu’elle rentre du travail dans les environs
de dix-huit heures,
je trouvais le temps long,
on se connecta et c’était reparti pour la nuit,
on reprenait notre discussion parfois sérieuse
parfois on délira,
je racontai des bêtises pour rigoler,
elle participait aussi, ce n’était pas la dernière,
ce qui fait que de temps à autre,
on avait des fous rires,
on s’entendait bien tous les deux, j’étais heureux.
Dans la nuit de jeudi à vendredi
alors que l’on parla sérieusement,
elle me dis, dis donc le weekend arrive
tu as prévu quelque chose ?
Je m’interrogeai de suite,
pourquoi me pose-t-elle cette question
pour moi c’était évident,
j’avais prévu de le passer avec elle sur l’application,
apparemment elle en à décidé autrement vu
la question qu’elle me pose,
je décide donc de lui envoyer le mot magique : pourquoi ?
Elle me répondit parce que j’avais dans l’idée de t’inviter
chez mes parents pour ce weekend,
histoire de faire plus ample connaissance,
qu’en pense-tu,
peut être est ce trop tôt pour toi ?
J’avoue avoir été surpris et pris au dépourvu,
je lui répondis laisse-moi juste une minute pour m’organiser
et voir si c’est possible,
ma mère rentre de voyage demain,
je lui téléphone et te donne la réponse,
Maman m’a laissé un numéro pour l’appeler en
cas d’urgence seulement,
elle m’a dit tu te sers de ce numéro qu’en cas de vrai urgence,
si la maison brûle par exemple,
j’hésite à me servir du numéro,
elle va certainement me crier, mais tant pis,
pour moi c’est une urgence,
ce n’est pas tous les jours que ce genre de choses m’arrive et
je pense que je suis accro de cette fille.
Je compose donc le numéro,
le téléphone se mit à faire des Biiiip Biiiip à n’en plus finir,
puis je reconnus la voix de Maman,
allô, c’est toi mon chéri que se passe-t-il,
je ne me posai pas de question sur le pourquoi de sa gentillesse,
je lui exposai la situation,
elle me répondit vas y mon cœur,
ne t’inquiète pas pour nous,
on se débrouillera profite bien,
il est grand temps pour toi de fonder une famille,
si elle te plait bien cette femme fonce.
Je ne reconnaissais plus Maman,
elle toujours à essayer de me garder à la maison à ses côtés,
là, j’ai l’impression qu’elle veut se débarrasser de moi et
ce « ON » encore dans sa bouche,
ce changement me laisse perplexe,
mais tout de suite j’ai d’autres préoccupations à savoir
passer tout un weekend avec Maly,
yessssssssss.
Je verrais bien à mon retour ce qui se passe avec Maman ! ! !
Je réponds à Maly que c’est d’accord,
on passa un peu de temps à se coordonnez pour le rendez-vous et
on alla se coucher de bonne heure,
histoire d’être en forme pour le weekend,
je ne trouvai pas le sommeil de suite,
j’avais une question qui me trottait en tête et si
je ne lui plaisais pas ou le contraire et aussi la question de Maman,
je me demandais, ce qui avait bien pu lui arriver
par quel miracle était ce possible
un tel changement de comportement à mon égard ?
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Poeme de Mick-Jhon

Écrivain Mick-Jhon

Mick-Jhon a publié sur le site 22 écrits. Mick-Jhon est membre du site depuis l'année 2013.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Les Quatre M Épisode 6 Et 7əpizɔdə sis
ʒə mə ʁevεjə də movεzə ymœʁ ʒə sɥi depʁime,
il i avε bjɛ̃ lɔ̃tɑ̃ kə səla nə metε aʁive,
nɔʁmaləmɑ̃ ʒə sɥi blɛ̃de,
ʒə sɥi sype bjɛ̃ ɑ̃tʁεne avεk mamɑ̃ puʁ sypɔʁte
tutə sɔʁtə də vεksasjɔ̃ e də meʃɑ̃səte ɡʁatɥitə suvɑ̃,
ʒə tʁεnə dɑ̃ la mεzɔ̃ lamə ɑ̃ pεnə,
ʒə pʁɑ̃ ʒystə œ̃ kafe,
ʒə nε ɑ̃vi də ʁjɛ̃ fεʁə.
ʒə deɡystε mɔ̃ kafe tʁɑ̃kjmɑ̃ dɑ̃ la kɥizinə
kɑ̃ ʒɑ̃tɑ̃diz- ynə vwatyʁə saʁεte dəvɑ̃ la mεzɔ̃,
ʒə ʒətε œ̃n- œj paʁ la fənεtʁə, o, sə nε ʁjɛ̃
ʒystə lə faktœʁ ʒiʁε ʁələve lə kuʁʁje tut- a lœʁ,
ʒə nə lε pa fε dəpɥi kə mamɑ̃ ε paʁti,
εllə sεt- aʁɑ̃ʒe puʁ kə tutə lε faktyʁə swa pʁeləve
otɔmatikəmɑ̃ puʁ εtʁə tʁɑ̃kjə,
ʒə vε kɑ̃ mεmə ale vwaʁ,
si ʒə lupə œ̃ tʁyk ʒə sɥi syʁə kə mamɑ̃ nə mə lupəʁa pa εllə,
ʒə vεz- evite də lɥi dɔne lɔkazjɔ̃ dεɡzεʁse sɔ̃n- aʁ
syʁtu si ʒə pø levite.
il i a bjɛ̃ syʁ ynə tɔnə də pyb,
lε ʁələve də bɑ̃kə ʒə mεt də kote,
dø lεtʁə- ki nə mə paʁεse pa ɛ̃pɔʁtɑ̃tə
zu də kote osi e ynə kaʁtə pɔstalə də mamɑ̃,
sε kyʁjø kɑ̃t- εllə paʁ ɑ̃ vadʁujə,
εllə nə mekʁi ʒamε,
ʒε ʒystə lə dʁwa a œ̃ ku də fil avɑ̃ kεllə nə ʁɑ̃tʁə
puʁ mə diʁə va fεʁə lε kuʁsə, fε lə menaʒə e mɔ̃ li
ʒə ʁɑ̃tʁə sə swaʁ u dəmɛ̃.
εllə a dy mə lɑ̃vwaje ʒystə puʁ mə fεʁə dy mal,
ʒimaʒinə kεllə a maʁke ʒə mamyzə bjɛ̃,
sεt- ɑ̃kɔʁə plys bo kə syʁ lε katalɔɡ,
sε dɔmaʒə kə ty nε pa py vəniʁ
u kεlkə ʃozə dy ʒɑ̃ʁə,
ʒə la pozə syʁ lə kwɛ̃ də la tablə e ʒə filə a la duʃə,
o sa va sə nε pa paʁsə kə ʒə nɑ̃ paʁlə
pa dəpɥi lə deby, kə ʒə ni vε pa,
ʒə fε kɑ̃ vuz- εtə paʁti,
ʒə nə vø pa kɔ̃ mə ʁəɡaʁdə ʒue dɑ̃ la
bεɲwaʁə avεk mɔ̃ bato,
il ni a pa daʒə puʁ sa,
ʒə ʒu o titanik u ʒimaʒinə œ̃ mɔ̃stʁə atakɑ̃ lə bato.
ɑ̃sɥitə kɔmə dabitydə,
ʒə kɔmɑ̃sə paʁ ʁəfεʁə mɔ̃ li,
« bɔ̃ la, sε səlɥi də mamɑ̃ vy kə sε dɑ̃ lə sjɛ̃ kə ʒε dɔʁmi »,
ʒə pasə œ̃ ku də balε ʒə fε lε pusjεʁə,
apʁε diʁεksjɔ̃ la kɥizinə fεʁə lə pø də vεsεllə,
ɑ̃ pasɑ̃ dəvɑ̃ la tablə,
ʒə nə fε pa atɑ̃sjɔ̃ e ʒə fε tɔ̃be la kaʁtə pɔstalə
kə ʒavε poze o bɔʁ,
ʒə la ʁamasə e evidamɑ̃,
εllə etε tɔ̃be dy kote u εllə etε ekʁitə, dy ku,
ʒə nə pø mɑ̃pεʃe di ʒəte œ̃n- œj, mεmə,
si ʒə nɑ̃n- avε pa tʁo ɑ̃vi,
ʒə fε bjɛ̃ pɥiskə, səla kɔmɑ̃sə paʁ :
bɔ̃ʒuʁ mɔ̃ ʃeʁi, atɑ̃de, ʒə vε masəwaʁ,
sε la pʁəmjεʁə fwa puʁ mwa,
ʒə nε pa labitydə,
sε fε ʒə sɥiz- asiz- e ʒə nɑ̃ ʁəvjɛ̃ tuʒuʁ pa… lɔl
ale ʒə li la sɥitə,
bɔ̃ʒuʁ mɔ̃ ʃeʁi,
ʒεspεʁə kə ty va bjɛ̃ e kə tu sə pasə bjɛ̃ a la mεzɔ̃,
si ty a lə tɑ̃, ty puʁʁε fεʁə kεlk kuʁsə- puʁ vɑ̃dʁədi,
ɔ̃ va aʁive taʁ,
ʒə tə fεz- œ̃ ɡʁo bizu… mamɑ̃.
silɑ̃sə… ʒə ʁεstə sɑ̃ vwa,
ʒə naʁivə pa a pɑ̃se sa sə buskylə o pɔʁtijɔ̃,
il i a mɔ̃ ʃeʁi,
si ʒə vε bjɛ̃,
si ʒε lə tɑ̃ mε syʁtu sə « ɔn »,
kε sə ki vjɛ̃ fεʁə isi sə « ɔn »,
εllə ki a tuʒuʁ ʁəfyze nə səʁε sə debεʁʒe œ̃ də sεz- ami,
εllə εmə tʁo sɔ̃n- ɛ̃depɑ̃dɑ̃sə puʁ səla.

ʒə mə ʁəfεz- œ̃ kafe, e maʃinaləmɑ̃
vε mɛ̃stale dəvɑ̃ lɔʁdinatœʁ,
ʒə lalymə,
ʒatɑ̃ kil swa ɔpeʁasjɔnεl e ʒə lɑ̃sə mɔ̃ ʁezo sɔsjal,
pɥi laplikasjɔ̃,
ʒε ɥi mesaʒə sε ʁaʁə,
ʒə ʁəɡaʁdə,
il i ɑ̃n- a œ̃ də dəmwazεllə sɑ̃ pʁenɔ̃,
dy ku ʒubli sə ki mə pʁeɔkypε e
ʒə vε diʁεkt uvʁiʁ sɔ̃ mesaʒə,
ʒə sɥi kɔ̃tɑ̃, il kɔmɑ̃sə bjɛ̃ :
bɔ̃ʒuʁ maksimə, dezɔle də nə pa
vuz- avwaʁ ʁepɔ̃dysz- jεʁ
lε mesaʒə nə pasε pa
œ̃ pʁɔblεmə ʁezo sεʁtεnəmɑ̃,
ʒə vε vu ʁakɔ̃te listwaʁə də « dəmwazεllə sɑ̃ pʁenɔm »
pɥiskə vu nə la kɔnεse pa.
sε listwaʁə də dəmwazεllə mali ki a a pø pʁε vɔtʁə aʒə,
ki na pa dɑ̃fɑ̃ e ki εt- a la ʁəʃεʁʃə də sɔ̃ pʁɛ̃sə ʃaʁmɑ̃,
il ε ɡʁɑ̃ tɑ̃ puʁ εllə də fɔ̃de œ̃ fwaje avεk ynə
dizεnə dɑ̃fɑ̃ kuʁɑ̃ paʁtu…
ʒə plεzɑ̃tə bjɛ̃ syʁ, døz- u tʁwa səʁε bjɛ̃… lɔl
bɔnə ʒuʁne maksimə bizus ! ! !

mə vwala ʁasyʁe dispaʁy ma movεzə ymœʁ,
ʒə sɥiz- œʁø ʒə kɔnε sɔ̃ pʁenɔ̃
mε syʁtu εllə ε sələ e a la ʁəʃεʁʃə dy pʁɛ̃sə ʃaʁmɑ̃,
ʒε tutə mε ʃɑ̃səz- i εs εs εs εs.
il fo kə ʒə lɥi ʁepɔ̃də mɛ̃tənɑ̃,
ʒə dwa fεʁə atɑ̃sjɔ̃ a tu sə kə ʒə vε maʁke,
sə nε pa lə mɔmɑ̃ də kɔmεtʁə œ̃n- ɛ̃pεʁ.
ʁefleʃisɔ̃ pø e bjɛ̃,
ʒə vε deʒa kɔmɑ̃se paʁ maʁke :
bɔ̃ʒuʁ mali tʁε ʒɔli pʁenɔ̃,
ʒavu kə ty ε la pʁəmjεʁə kə ʒə ʁɑ̃kɔ̃tʁə,
« kɔmə səla, ʒə lɛ̃vitə a paʁle də lɔʁiʒinə də sɔ̃ pʁenɔ̃
ɑ̃n- evitɑ̃ la kεstjɔ̃ də nasjɔnalite,
ki paʁfwa pozə pʁɔblεmə,
ɔ̃ nə sε pa kɔmɑ̃ lotʁə pεʁsɔnə va lə pʁɑ̃dʁə,
syʁtu kɑ̃t- ɔ̃ nə tuʁnə pa kɔʁεktəmɑ̃ la fʁazə,
səla pø εtʁə mal ɛ̃tεʁpʁete ».
ʒə ʁəpʁɑ̃ : bɔ̃ʒuʁ mali, tʁε ʒɔli pʁenɔ̃ pa kɔmœ̃,
ʒavu kə ty ε la pʁəmjεʁə kə ʒə ʁɑ̃kɔ̃tʁə,
ynə dizεnə dɑ̃fɑ̃ sələmɑ̃ sə nε pa tʁo puʁ mwa,
ʒε labitydə də mɑ̃n- ɔkype,
səla fε ynə pεʁə dane kə ʒə tʁavajə a lœʁ kɔ̃takt,
ʒə lεz- adɔʁe, il sɔ̃ spɔ̃tane, inɔse e fʁaʒilə,
sεt- ynə də mε pasjɔ̃ də lε pʁepaʁe a afʁɔ̃te la vi,
ʒεspεʁə kə ty finiʁa paʁ tʁuve tɔ̃ pʁɛ̃sə,
ʒə sɥi pεʁsɥade kil dwa εtʁə kaʃe pa lwɛ̃…
bɔnə ʒuʁne mali.
vwala, ʒə ʁəli dø fwa mɔ̃ tεkstə avɑ̃ də lɥi ɑ̃vwaje
sa mə plε,
ʒə lɑ̃vwa, klik sε bɔ̃ sε paʁti.
əpizɔdə sεt
εllə mə ʁepɔ̃ sɛ̃k minytəz- apʁε,
ʒə sɥi kɔ̃tɑ̃ kœ̃ djalɔɡ diʁεkt sə swa mi
ɑ̃ plasə, ʒə vu livʁə sa ʁepɔ̃sə tεllə kεl :
mεʁsi, mɔ̃ pʁenɔ̃ vjɛ̃ dy fε kə ma mεʁə ε
ʃinwazə e mɔ̃ pεʁə bʁətɔ̃,
sεt- œ̃ tʁε ʒɔli tʁavaj kə lə votʁə,
vu dəvez- εtʁə pasjɑ̃ sεʁtεnəmɑ̃,
ynə kalite kə ʒεmə.
puʁ sə ki ε də mɔ̃ pʁɛ̃sə ʃaʁmɑ̃,
ʒə dwa lɥi fεʁə pœʁ sɑ̃ dutə,
kaʁ il nozə pa sə mɔ̃tʁe,
mε ki sε pø tεtʁə sə tʁuvə til plys pʁε
kə ʒə nə lə pɑ̃sə ! ! !
nuz- avɔ̃ diskyte ɑ̃ mesaʒə pʁive ynə
bɔnə paʁti də la nɥi,
εllə ε paʁti sə kuʃe vεʁ katʁə œʁ dy matɛ̃,
puʁ dɔʁmiʁ o mwɛ̃ tʁwaz- œʁ avɑ̃ dale tʁavaje,
εllə bɔsə dɑ̃ lɑ̃tʁəpʁizə də sɔ̃ pεʁə,
εllə ε ʁεste evazivə ɑ̃ sə ki kɔ̃sεʁnə sɔ̃ tʁavaj,
ʒə nε dɔ̃k pa ɛ̃siste puʁ savwaʁ,
səla oʁε ete malpɔli də ma paʁ.
la səmεnə sε pase kɔmə səla,
mwa, ʒə mə kuʃε kɑ̃t- εllə desidε kil etε tɑ̃
puʁ εllə də sə ʁəpoze,
ʒə mə ləvεz- ɑ̃ ʒeneʁal vεʁ midi
pʁənεz- œ̃ pəti deʒəne kɔpjø,
œ̃ pø də menaʒə, la duʃə pɥi ʒə ʁəɡaʁdε la televizjɔ̃,
vεʁ sεzə œʁ,
ʒə kasεz- ynə pətitə kʁutə,
pɥi ʒə tuʁnεz- ɑ̃ ʁɔ̃ dɑ̃ la mεzɔ̃
ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃ kεllə ʁɑ̃tʁə dy tʁavaj dɑ̃ lεz- ɑ̃viʁɔ̃
də diz- ɥi œʁ,
ʒə tʁuvε lə tɑ̃ lɔ̃,
ɔ̃ sə kɔnεkta e setε ʁəpaʁti puʁ la nɥi,
ɔ̃ ʁəpʁənε nɔtʁə diskysjɔ̃ paʁfwa seʁjøzə
paʁfwaz- ɔ̃ deliʁa,
ʒə ʁakɔ̃tε dε bεtizə puʁ ʁiɡɔle,
εllə paʁtisipε osi, sə netε pa la dεʁnjεʁə,
sə ki fε kə də tɑ̃z- a otʁə,
ɔ̃n- avε dε fus ʁiʁə,
ɔ̃ sɑ̃tɑ̃dε bjɛ̃ tus lε dø, ʒetεz- œʁø.
dɑ̃ la nɥi də ʒødi a vɑ̃dʁədi
alɔʁ kə lɔ̃ paʁla seʁjøzəmɑ̃,
εllə mə di, di dɔ̃k lə wikɑ̃t- aʁivə
ty a pʁevy kεlkə ʃozə ?
ʒə mɛ̃teʁɔʒε də sɥitə,
puʁkwa mə pozə tεllə sεtə kεstjɔ̃
puʁ mwa setε evide,
ʒavε pʁevy də lə pase avεk εllə syʁ laplikasjɔ̃,
apaʁamɑ̃ εllə ɑ̃n- a deside otʁəmɑ̃ vy
la kεstjɔ̃ kεllə mə pozə,
ʒə desidə dɔ̃k də lɥi ɑ̃vwaje lə mo maʒikə : puʁkwa ?
εllə mə ʁepɔ̃di paʁsə kə ʒavε dɑ̃ lide də tɛ̃vite
ʃe mε paʁɑ̃ puʁ sə wikɑ̃,
istwaʁə də fεʁə plysz- ɑ̃plə kɔnεsɑ̃sə,
kɑ̃ pɑ̃sə ty,
pø εtʁə ε sə tʁo to puʁ twa ?
ʒavu avwaʁ ete syʁpʁiz- e pʁiz- o depuʁvy,
ʒə lɥi ʁepɔ̃di lεsə mwa ʒystə ynə minytə puʁ mɔʁɡanize
e vwaʁ si sε pɔsiblə,
ma mεʁə ʁɑ̃tʁə də vwajaʒə dəmɛ̃,
ʒə lɥi telefɔnə e tə dɔnə la ʁepɔ̃sə,
mamɑ̃ ma lεse œ̃ nymeʁo puʁ lapəle ɑ̃
ka dyʁʒɑ̃sə sələmɑ̃,
εllə ma di ty tə sεʁ də sə nymeʁo kɑ̃ ka də vʁε yʁʒɑ̃sə,
si la mεzɔ̃ bʁylə paʁ εɡzɑ̃plə,
ʒezitə a mə sεʁviʁ dy nymeʁo,
εllə va sεʁtεnəmɑ̃ mə kʁje, mε tɑ̃ pi,
puʁ mwa sεt- ynə yʁʒɑ̃sə,
sə nε pa tus lε ʒuʁ kə sə ʒɑ̃ʁə də ʃozə maʁivə e
ʒə pɑ̃sə kə ʒə sɥiz- akʁo də sεtə fijə.
ʒə kɔ̃pozə dɔ̃k lə nymeʁo,
lə telefɔnə sə mit a fεʁə dε bjjjip bjjjip a nɑ̃ plys finiʁ,
pɥi ʒə ʁəkɔnys la vwa də mamɑ̃,
alo, sε twa mɔ̃ ʃeʁi kə sə pasə til,
ʒə nə mə pozε pa də kεstjɔ̃ syʁ lə puʁkwa də sa ʒɑ̃tijεsə,
ʒə lɥi εkspozε la sitɥasjɔ̃,
εllə mə ʁepɔ̃di va i mɔ̃ kœʁ,
nə tɛ̃kjεtə pa puʁ nu,
ɔ̃ sə debʁujʁa pʁɔfitə bjɛ̃,
il ε ɡʁɑ̃ tɑ̃ puʁ twa də fɔ̃de ynə famijə,
si εllə tə plε bjɛ̃ sεtə famə fɔ̃sə.
ʒə nə ʁəkɔnεsε plys mamɑ̃,
εllə tuʒuʁz- a esεje də mə ɡaʁde a la mεzɔ̃ a sε kote,
la, ʒε lɛ̃pʁesjɔ̃ kεllə vø sə debaʁase də mwa e
sə « ɔn » ɑ̃kɔʁə dɑ̃ sa buʃə,
sə ʃɑ̃ʒəmɑ̃ mə lεsə pεʁplεksə,
mε tu də sɥitə ʒε dotʁə- pʁeɔkypasjɔ̃z- a savwaʁ
pase tut- œ̃ wikɑ̃t- avεk mali,
i εs εs εs εs.
ʒə veʁε bjɛ̃ a mɔ̃ ʁətuʁ sə ki sə pasə avεk mamɑ̃ ! ! !
ʒə ʁepɔ̃z- a mali kə sε dakɔʁ,
ɔ̃ pasa œ̃ pø də tɑ̃z- a sə kuʁdɔne puʁ lə ʁɑ̃de vuz- e
ɔ̃n- ala sə kuʃe də bɔnə œʁ,
istwaʁə dεtʁə ɑ̃ fɔʁmə puʁ lə wikɑ̃,
ʒə nə tʁuvε pa lə sɔmεj də sɥitə,
ʒavεz- ynə kεstjɔ̃ ki mə tʁɔtε ɑ̃ tεtə e si
ʒə nə lɥi plεzε pa u lə kɔ̃tʁεʁə e osi la kεstjɔ̃ də mamɑ̃,
ʒə mə dəmɑ̃dε, sə ki avε bjɛ̃ py lɥi aʁive
paʁ kεl miʁaklə etε sə pɔsiblə
œ̃ tεl ʃɑ̃ʒəmɑ̃ də kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ a mɔ̃n- eɡaʁ ?

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
26/04/2024Poeme-France
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Texte Histoire
Du 03/03/2018 04:38

L'écrit contient 1850 mots qui sont répartis dans 3 strophes.