Univers de poésie d'un auteur

Texte:Les Quatre M Épisode 8 Et 9

Le Texte

Episode 8

Je partis le vendredi midi,
pour me rendre au rendez-vous,
on devait se rejoindre à la gare,
en descendant du train,
je me mis à la chercher du regard,
en espérant que je la reconnaisse,
une photo ne suffit pas parfois,
quand on a jamais vu cette personne,
j’espérais vraiment que je n’allais pas passer devant
elle sans la reconnaître,
cela aura fait mauvaise impression,
rien je ne la trouvais pas
au loin, je voyais bien un homme vêtu en chauffeur
agité une pancarte,
mais je cherchais Maly,
je ne prêtais donc pas attention à cet homme avec sa
pancarte, en m’approchant plus près de lui,
je m’aperçus que sur la pancarte il y avait noté mon nom,
je lui fit signe, il m’expliqua, qu’il était le chauffeur et
que Mademoiselle n’avait pu se libérer,
qu’il était chargé de m’accompagner en la demeure de
Mademoiselle Maly
je ne m’attendais pas du tout à cela un chauffeur personnel,
m’emmener en sa demeure ! ! !

Pendant le trajet je commençai à cogiter,
elle ne m’avait pas donné son nom et était
restée évasive sur son travail dans la société
de son père, qui était-t-elle ?

Le parcours dura une dizaine de minutes,
on arriva devant une belle maison,
pas immense, mais très belle avec un grand parc devant,
le chauffeur me déposa devant le perron de la maison,
il descendit et en une fraction de seconde,
il était là à m’ouvrir la portière alors que j’avais à peine posé
la main sur la poignée pour descendre,
il prit mon bagage, un sac ou j’avais mis quelques affaires
de rechange à ce moment,
je me suis dit mince tout ce que j’ai pris c’est des jeans
des maillots et des sous-vêtements, je suis mal… lol.

Ils vont être très bien habillé,
je vais surement faire tâche,
elle aurait pu quand même me prévenir,
je suivis le chauffeur on monta le perron,
une femme sortie de la maison,
elle était vêtue d’une blouse rose,
je compris de suite que c’était une employée,
une femme de chambre où quelque chose du genre,
le nom donné ne me revenait pas en tête,
j’étais un peu perturbé par cet accueil imprévu et
le fait qu’elle m’avait caché tout cela.

La gouvernante m’installa dans une chambre au premier étage,
elle m’expliqua les us et coutumes de la maison,
dîner à dix-neuf heures quarante-cinq,
vous avez des serviettes propres dans la salle de bain,
« ce qui veut dire, allez prendre une douche… lol »,
puis elle me laissa seul.

Il y avait une télévision dans la chambre,
je l’allumai et m’allongea dans le lit,
le voyage m’avait un peu fatigué,
je restai là à regardé les images défiler perdu dans
mes pensées une bonne heure,
il était dix-sept heures,
je me décidai à aller prendre une douche et me changer
avant que Maly n’arrive,
je fouillai dans mon sac à la recherche de ce que j’avais
de mieux à enfiler, j’optai pour un maillot noir avec un jean et
basket, c’est ce que j’avais de moins pire ! ! !

On frappa à ma porte, entrez, c’était la gouvernante qui venait
m’annoncer que Mademoiselle était arrivée,
elle vous attend au salon,
si vous voulez bien me suivre,
je lui emboîtai le pas et en descendant l’escalier,
je me mis à pensé,
je vais quand même lui faire remarquer qu’elle aurait
pu me dire de prévoir des vêtements plus classe,
en entrant dans le salon, je la vis de dos, elle se tenait là
debout devant une fenêtre, elle portait une robe de dentelle,
ses longs cheveux noir détaché lui descendait
jusqu’au creux des reins,
la gouvernante lui annonça mon arrivée et disparu,
elle se retourna et là je restai planté à l’admirer,
elle était beaucoup plus belle que sur la photo,
elle finie par me lancer un, alors Maxime, on a perdu sa langue
et se mit à rire, désolé, mais tu m’avais caché que tu étais encore
plus belle en vrai que sur la photo,
on commença à discuter de comment c’était passé mon voyage,
de tout et de rien, comme si on était encore en
messagerie privée sur l’application,
le courant était passé tout de suite entre nous deux,
le fait de se voir en vrai n’avait rien changé,
j’étais rassuré sur ce point,
j’oubliai de lui parler de ma tenue vestimentaire,
elle m’avait mis à l’aise pas de remarque ni de regard étonné.

Elle me présenta à ses parents,
ils étaient sympathique et sans chichi en fin de compte,
le weekend fut agréable et détendu, mais passa trop vite.

Il était déjà temps de repartir,
le chauffeur me raccompagna à la gare,
mais cette fois, Maly était du voyage, le au revoir fut difficile,
mais on promit de se revoir très bientôt.

J’arrivai en fin d’après midi à la maison,
j’allais enfin savoir pour Maman,
j’ouvris la porte et entra,
ils étaient tous les deux dans la salle à manger à discuter,
en me voyant entrer Maman se leva et de suite me présenta
l’homme qui était assise avec elle,
je te présente Mario, il est italien,
je l’ai rencontré à Ibiza,
il se leva à son tour et me serra la main, un bonjour franc et musclé,
j’en eus mal à la main, puis Maman m’entraîna dans sa chambre
en me disant, viens je voudrais te parler,
assis toi à côté de moi sur le lit,
elle commença par me dire,
je sais bien que j’ai été une très mauvaise mère pour toi,
j’ai été très souvent injuste avec toi,
mais j’étais malheureuse et je passais cette douleur sur toi,
je m’excuse de tout ce que j’ai pu te faire subir,
j’ai trouvé ce qui me manquait en rencontrant Mario,
il a su me rendre mon équilibre,
je suis amoureuse folle de lui et elle fonda en
larmes dans mes bras,
je la consolai et lui dit que si tu es heureuse,
je le suis aussi que j’acceptai la présence de Mario dans la maison
sans poser de problème,
Maman me fit un bisou sur la joue,
sécha ses larmes et on regagna la salle à manger,
Maman lança un bon, je vais préparer le dîner et
prit la direction de la cuisine, Mario lui alla s’installer dans le salon
regarder la télévision quant à moi,
je me mis sur l’ordinateur pour prévenir Maly
que j’étais bien arrivée on formait déjà une famille.

Episode 9

Six mois se sont écoulés.

Le printemps pointe le bout de son nez,
nous avons passé Maly et moi pratiquement tout
les weekend ensemble soit chez elle soit ici chez maman.

Nous commençons à connaitre pratiquement tout l’un de l’autre,
je dis pratiquement parce que je sens bien que Maly
me cache une partie de sa vie.

Il y a des sujets de conversation qu’elle évite systématiquement
comme son enfance, ses souvenirs d’écoles,
je ne sais pas non plus où elle est née, en France ou en chine.

Mais la, ou je me pose le plus de question,
c’est qu’un soir, alors que je discutais de ma famille,
elle me demanda si j’avais des cousins ou cousines,
je lui répondis que je n’en savais rien,
maman s’étant brouillé avec la famille et
à toujours refuser de m’en parler.

Tout ce que je sais, c’est que quand mon père est mort,
elle s’est disputé avec mes grands-parents,
on a pris quelques vêtements et on est partis habité dans
une maison avec d’autres familles comme nous sans père.

On y est resté quelque temps,
J’en garde de bons souvenirs, je m’y était fait des copains.

Un jour que je rentrais de l’école maman m’a dit,
demain tu changes d’école, on déménage, on va habiter chez nous.

Là, Maly commença une phrase sans la finir,
tu a plus de chance que moi, moi je ne… j’ai vu des larmes
se former dans ses yeux et elle partit se réfugier dans la salle de bain.

J’ai bien vu à son retour qu’elle avait pleuré,
je n’ai pas insisté pour savoir,
j’ai bien senti, que ce n’était pas le bon moment.

Je vais attendre un peu,
il faudra bien qu’un jour elle se décide à me parler de tout ça
et je compte bien l’y amener tout doucement,
je tiens à connaitre tout de sa vie.

Je décidai donc, de changer totalement de conversation,
je lui parlai de mon amie Laurence,
je lui expliquai comment on avait sympathisé et pourquoi je l’aimai bien,
elle est franche et direct, quand quelque chose lui plait,
ou lui déplaît, tu le sais tout de suite,
elle ne tourne pas autour du pot comme on dit
et ne mâche pas ses mots parfois.

Tiens écoute ça,
pas longtemps après qu’on a fait connaissance,
elle m’a envoyé un message privé
je ne me rappelle plus trop comment il était tourné
mais en gros, il disait ceci
j’ai un sérieux doute sur ta nationalité
et sur quoi elle se basait pour en juger ? ! ! !

Attends, je te lis la fin de son message,
elle l’explique…
je ne pense pas que tu sois Américain,
tu écris trop bien français de plus les Américains ne se serve pas
de « merci » dans leurs conversations.

Ha, je ne savais pas pour le merci, ça peut servir ! ! !
je lui expliquai pourquoi
mes parents sont de Seattle,
ils sont arrivés en France avant ma naissance,
tu es donc Français de papier comme on dit ! ! !

Oui, Je suis né à Paris
J’ai fait toute ma scolarité en France,
d’américain, je n’ai que le nom
oui, mais je la comprends tu sais ! ! !

Pour nous les femmes qui surfons sur internet,
on est obligée de se méfier,
il y a tellement d’hommes qui nous baratinent ! ! !

Certains racontent qu’ils sont célibataires et on
découvre après qu’ils sont mariés avec des enfants ou
bien ils mentent sur leurs ages,
s’inventent des vies, c’est du grand n’importe quoi ! ! !

Je vois bien ce que tu veux dire,
tu t’es méfiée de moi aussi ?
tu voudrais bien savoir hein,
je te dis si tu me fais un café ! ! !

Rhooooooo, tu te rends pas compte de ce que tu fais,
si tu me fais chanter, c’est sur il va pleuvoir
tiens écoute ma chanson :
la vie est belle quand je suis avec elle, je t’aimmmmmme
Haaaaaaaaaaa, pitié, pitié pour mes pauvres oreilles
même pas ils te prennent à l’école des fans ! ! !

Allez, je vais nous faire un café ça je sais faire et tu me dis tout, d’accord…
Oui, oui ! ! !
merci pour le café il est plus digeste que ta chanson en effet,
bon je te dis ! ! !

Pour déterminer si je vais discuter ou non avec quelqu’un,
je procède comme ça ! ! !
Pour commencer,
je vais sur le mur de la personne,
je regarde quel genre de photo il met sur son mur,
ensuite, je joue la curieuse,
je lis les commentaires pour me faire une idée de sa personnalité.

J’examine ses tournures de phrases pour situer son âge,
par exemple il y a un mot révélateur,
si tu écris le mot « tampis » comme ça au lieu de comme cela « tant pis »,
on peut situer ton âge à au moins quarante ans ! ! !

Tu es une petite maligne…
Il y a plusieurs autres choses qui trahissent ton âge ! ! !
mais, je ne vais pas tous te les énumérer,
j’avoue que pour toi, j’ai eu du mal à me faire une idée de ton âge,
tu manies les phrases et joue avec les mots d’une manière déconcertante ! ! !

J’ai eu de la chance alors, j’ai passé l’examen de madame Colombo,
oui rigole, tu as bénéficié du doute qui profite à l’accusé,
on est bien obligé d’être méfiante,
si on ne veut pas se faire avoir trop souvent ! ! !

Ce n’est pas de ma faute si il y a beaucoup de menteur,
ce défaut-ci appartient plus aux hommes qu’aux femmes je pense,
on a des défauts aussi, mais celui-ci fait plutôt partie de l’apanage de la gent masculine ! ! !
c’est idiot tous ces mensonges,
cela fini toujours par te retomber dessus un jour ou l’autre,
mais bon, je ne vais pas refaire le genre humain.

Dis donc, il faudra que tu me la présentes ta Laurence ! ! !
j’aimerais bien faire sa connaissance,
moi aussi, j’aimerais bien,
en fait, Laurence et moi on ne s’est jamais rencontrés encore,
on ne se connait que par l’intermédiaire des réseaux sociaux,
Il faudra que je me décide un jour à la rencontrer,
Il serait temps,
tu la connais depuis un an déjà,
je ne comprends pas pourquoi
vous ne vous êtes pas encore rencontrer,
puisque vous vous appréciés,
il serait temps de prévoir un weekend pour cela,
les beaux jours arrivent,
on fera un barbecue pour l’occasion.

Tu veux un jus d’orange,
j’en boirai bien un moi-même,
elle se dirigea vers la cuisine, pour les servir.

Le week-end se termina sans grande discussion.

On était déjà dimanche midi,
on mangea un morceau vite fait et on fila directement faire une
sieste câline qui s’éternisa jusque l’heure ou Maly devait partir.

Je l’accompagnai jusque la gare et reparti,
elle n’aime pas les au revoir qui dure trop longtemps,
car elle finie par pleurer et à trop de mal à monter dans le train,
elle a l’impression qu’elle m’abandonne.

La semaine se passa avec son train train habituelle,
maman et Mario filant le grand amour tout est pour le mieux,
Ha si, une chose,
j’ai eu Maly en message privé sur un réseau social mercredi,
elle m’a dit, j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer,
je t’expliquerai tout dès qu’on se verra,
elle n’a pas voulu m’en dire plus la vilaine,
ce n’est pas faute d’avoir essayé pourtant,
je n’ai pas réussi à lui faire lâcher une bribe d’info,
je suis obligé d’attendre le week-end pour savoir.
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Poeme de Mick-Jhon

Écrivain Mick-Jhon

Mick-Jhon a publié sur le site 22 écrits. Mick-Jhon est membre du site depuis l'année 2013.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Les Quatre M Épisode 8 Et 9əpizɔdə ɥit

ʒə paʁti lə vɑ̃dʁədi midi,
puʁ mə ʁɑ̃dʁə o ʁɑ̃de vu,
ɔ̃ dəvε sə ʁəʒwɛ̃dʁə a la ɡaʁə,
ɑ̃ desɑ̃dɑ̃ dy tʁɛ̃,
ʒə mə miz- a la ʃεʁʃe dy ʁəɡaʁ,
ɑ̃n- εspeʁɑ̃ kə ʒə la ʁəkɔnεsə,
ynə fɔto nə syfi pa paʁfwa,
kɑ̃t- ɔ̃n- a ʒamε vy sεtə pεʁsɔnə,
ʒεspeʁε vʁεmɑ̃ kə ʒə nalε pa pase dəvɑ̃
εllə sɑ̃ la ʁəkɔnεtʁə,
səla oʁa fε movεzə ɛ̃pʁesjɔ̃,
ʁjɛ̃ ʒə nə la tʁuvε pa
o lwɛ̃, ʒə vwajε bjɛ̃ œ̃n- ɔmə vεty ɑ̃ ʃofœʁ
aʒite ynə pɑ̃kaʁtə,
mε ʒə ʃεʁʃε mali,
ʒə nə pʁεtε dɔ̃k pa atɑ̃sjɔ̃ a sεt ɔmə avεk sa
pɑ̃kaʁtə, ɑ̃ mapʁoʃɑ̃ plys pʁε də lɥi,
ʒə mapεʁsys kə syʁ la pɑ̃kaʁtə il i avε nɔte mɔ̃ nɔ̃,
ʒə lɥi fi siɲə, il mεksplika, kil etε lə ʃofœʁ e
kə madəmwazεllə navε py sə libeʁe,
kil etε ʃaʁʒe də makɔ̃paɲe ɑ̃ la dəməʁə də
madəmwazεllə mali
ʒə nə matɑ̃dε pa dy tut- a səla œ̃ ʃofœʁ pεʁsɔnεl,
maməne ɑ̃ sa dəməʁə ! ! !

pɑ̃dɑ̃ lə tʁaʒε ʒə kɔmɑ̃sε a kɔʒite,
εllə nə mavε pa dɔne sɔ̃ nɔ̃ e etε
ʁεste evazivə syʁ sɔ̃ tʁavaj dɑ̃ la sɔsjete
də sɔ̃ pεʁə, ki etε te εllə ?

lə paʁkuʁ dyʁa ynə dizεnə də minytə,
ɔ̃n- aʁiva dəvɑ̃ ynə bεllə mεzɔ̃,
pa imɑ̃sə, mε tʁε bεllə avεk œ̃ ɡʁɑ̃ paʁk dəvɑ̃,
lə ʃofœʁ mə depoza dəvɑ̃ lə peʁɔ̃ də la mεzɔ̃,
il desɑ̃di e ɑ̃n- ynə fʁaksjɔ̃ də səɡɔ̃də,
il etε la a muvʁiʁ la pɔʁtjεʁə alɔʁ kə ʒavεz- a pεnə poze
la mɛ̃ syʁ la pwaɲe puʁ desɑ̃dʁə,
il pʁi mɔ̃ baɡaʒə, œ̃ sak u ʒavε mi kεlkz- afεʁə
də ʁəʃɑ̃ʒə a sə mɔmɑ̃,
ʒə mə sɥi di mɛ̃sə tu sə kə ʒε pʁi sε dε ʒɑ̃
dε majoz- e dε su vεtəmɑ̃, ʒə sɥi mal… lɔl.

il vɔ̃ εtʁə tʁε bjɛ̃-abije,
ʒə vε syʁəmɑ̃ fεʁə taʃə,
εllə oʁε py kɑ̃ mεmə mə pʁevəniʁ,
ʒə sɥivi lə ʃofœʁ ɔ̃ mɔ̃ta lə peʁɔ̃,
ynə famə sɔʁti də la mεzɔ̃,
εllə etε vεtɥ dynə bluzə ʁozə,
ʒə kɔ̃pʁi də sɥitə kə setε ynə ɑ̃plwaje,
ynə famə də ʃɑ̃bʁə u kεlkə ʃozə dy ʒɑ̃ʁə,
lə nɔ̃ dɔne nə mə ʁəvənε pa ɑ̃ tεtə,
ʒetεz- œ̃ pø pεʁtyʁbe paʁ sεt akœj ɛ̃pʁevy e
lə fε kεllə mavε kaʃe tu səla.

la ɡuvεʁnɑ̃tə mɛ̃stala dɑ̃z- ynə ʃɑ̃bʁə o pʁəmje etaʒə,
εllə mεksplika lεz- ys e kutymə də la mεzɔ̃,
dine a diz- nəv- œʁ kaʁɑ̃tə sɛ̃k,
vuz- ave dε sεʁvjεtə pʁɔpʁə- dɑ̃ la salə də bɛ̃,
« sə ki vø diʁə, ale pʁɑ̃dʁə ynə duʃə… lɔl »,
pɥiz- εllə mə lεsa səl.

il i avε ynə televizjɔ̃ dɑ̃ la ʃɑ̃bʁə,
ʒə lalymε e malɔ̃ʒa dɑ̃ lə li,
lə vwajaʒə mavε œ̃ pø fatiɡe,
ʒə ʁεstε la a ʁəɡaʁde lεz- imaʒə defile pεʁdy dɑ̃
mε pɑ̃sez- ynə bɔnə œʁ,
il etε di- sεt œʁ,
ʒə mə desidε a ale pʁɑ̃dʁə ynə duʃə e mə ʃɑ̃ʒe
avɑ̃ kə mali naʁivə,
ʒə fujε dɑ̃ mɔ̃ sak a la ʁəʃεʁʃə də sə kə ʒavε
də mjøz- a ɑ̃file, ʒɔptε puʁ œ̃ majo nwaʁ avεk œ̃ ʒɑ̃ e
baskε, sε sə kə ʒavε də mwɛ̃ piʁə ! ! !

ɔ̃ fʁapa a ma pɔʁtə, ɑ̃tʁe, setε la ɡuvεʁnɑ̃tə ki vənε
manɔ̃se kə madəmwazεllə etε aʁive,
εllə vuz- atɑ̃t- o salɔ̃,
si vu vule bjɛ̃ mə sɥivʁə,
ʒə lɥi ɑ̃bwatε lə pa e ɑ̃ desɑ̃dɑ̃ lεskalje,
ʒə mə miz- a pɑ̃se,
ʒə vε kɑ̃ mεmə lɥi fεʁə ʁəmaʁke kεllə oʁε
py mə diʁə də pʁevwaʁ dε vεtəmɑ̃ plys klasə,
ɑ̃n- ɑ̃tʁɑ̃ dɑ̃ lə salɔ̃, ʒə la vis də do, εllə sə tənε la
dəbu dəvɑ̃ ynə fənεtʁə, εllə pɔʁtε ynə ʁɔbə də dɑ̃tεllə,
sε lɔ̃ɡ ʃəvø nwaʁ detaʃe lɥi desɑ̃dε
ʒysko kʁø dε ʁɛ̃,
la ɡuvεʁnɑ̃tə lɥi anɔ̃sa mɔ̃n- aʁive e dispaʁy,
εllə sə ʁətuʁna e la ʒə ʁεstε plɑ̃te a ladmiʁe,
εllə etε boku plys bεllə kə syʁ la fɔto,
εllə fini paʁ mə lɑ̃se œ̃, alɔʁ maksimə, ɔ̃n- a pεʁdy sa lɑ̃ɡ
e sə mit a ʁiʁə, dezɔle, mε ty mavε kaʃe kə ty etεz- ɑ̃kɔʁə
plys bεllə ɑ̃ vʁε kə syʁ la fɔto,
ɔ̃ kɔmɑ̃sa a diskyte də kɔmɑ̃ setε pase mɔ̃ vwajaʒə,
də tut- e də ʁjɛ̃, kɔmə si ɔ̃n- etε ɑ̃kɔʁə ɑ̃
mesaʒəʁi pʁive syʁ laplikasjɔ̃,
lə kuʁɑ̃ etε pase tu də sɥitə ɑ̃tʁə nu dø,
lə fε də sə vwaʁ ɑ̃ vʁε navε ʁjɛ̃ ʃɑ̃ʒe,
ʒetε ʁasyʁe syʁ sə pwɛ̃,
ʒubljε də lɥi paʁle də ma tənɥ vεstimɑ̃tεʁə,
εllə mavε miz- a lεzə pa də ʁəmaʁkə ni də ʁəɡaʁ etɔne.

εllə mə pʁezɑ̃ta a sε paʁɑ̃,
ilz- etε sɛ̃patikə e sɑ̃ ʃiʃi ɑ̃ fɛ̃ də kɔ̃tə,
lə wikɑ̃ fy aɡʁeablə e detɑ̃dy, mε pasa tʁo vitə.

il etε deʒa tɑ̃ də ʁəpaʁtiʁ,
lə ʃofœʁ mə ʁakɔ̃paɲa a la ɡaʁə,
mε sεtə fwa, mali etε dy vwajaʒə, lə o ʁəvwaʁ fy difisilə,
mεz- ɔ̃ pʁɔmi də sə ʁəvwaʁ tʁε bjɛ̃to.

ʒaʁivε ɑ̃ fɛ̃ dapʁε midi a la mεzɔ̃,
ʒalεz- ɑ̃fɛ̃ savwaʁ puʁ mamɑ̃,
ʒuvʁi la pɔʁtə e ɑ̃tʁa,
ilz- etε tus lε dø dɑ̃ la salə a mɑ̃ʒe a diskyte,
ɑ̃ mə vwajɑ̃ ɑ̃tʁe mamɑ̃ sə ləva e də sɥitə mə pʁezɑ̃ta
lɔmə ki etε asizə avεk εllə,
ʒə tə pʁezɑ̃tə maʁjo, il εt- italjɛ̃,
ʒə lε ʁɑ̃kɔ̃tʁe a ibiza,
il sə ləva a sɔ̃ tuʁ e mə seʁa la mɛ̃, œ̃ bɔ̃ʒuʁ fʁɑ̃k e myskle,
ʒɑ̃n- y mal a la mɛ̃, pɥi mamɑ̃ mɑ̃tʁεna dɑ̃ sa ʃɑ̃bʁə
ɑ̃ mə dizɑ̃, vjɛ̃ ʒə vudʁε tə paʁle,
asi twa a kote də mwa syʁ lə li,
εllə kɔmɑ̃sa paʁ mə diʁə,
ʒə sε bjɛ̃ kə ʒε ete ynə tʁε movεzə mεʁə puʁ twa,
ʒε ete tʁε suvɑ̃ ɛ̃ʒystə avεk twa,
mε ʒetε maləʁøzə e ʒə pasε sεtə dulœʁ syʁ twa,
ʒə mεkskyzə də tu sə kə ʒε py tə fεʁə sybiʁ,
ʒε tʁuve sə ki mə mɑ̃kε ɑ̃ ʁɑ̃kɔ̃tʁɑ̃ maʁjo,
il a sy mə ʁɑ̃dʁə mɔ̃n- ekilibʁə,
ʒə sɥiz- amuʁøzə fɔlə də lɥi e εllə fɔ̃da ɑ̃
laʁmə- dɑ̃ mε bʁa,
ʒə la kɔ̃sɔlε e lɥi di kə si ty ε œʁøzə,
ʒə lə sɥiz- osi kə ʒaksεptε la pʁezɑ̃sə də maʁjo dɑ̃ la mεzɔ̃
sɑ̃ poze də pʁɔblεmə,
mamɑ̃ mə fi œ̃ bizu syʁ la ʒu,
seʃa sε laʁməz- e ɔ̃ ʁəɡaɲa la salə a mɑ̃ʒe,
mamɑ̃ lɑ̃sa œ̃ bɔ̃, ʒə vε pʁepaʁe lə dine e
pʁi la diʁεksjɔ̃ də la kɥizinə, maʁjo lɥi ala sɛ̃stale dɑ̃ lə salɔ̃
ʁəɡaʁde la televizjɔ̃ kɑ̃ a mwa,
ʒə mə mi syʁ lɔʁdinatœʁ puʁ pʁevəniʁ mali
kə ʒetε bjɛ̃ aʁive ɔ̃ fɔʁmε deʒa ynə famijə.

əpizɔdə nəf

si- mwa sə sɔ̃t- ekule.

lə pʁɛ̃tɑ̃ pwɛ̃tə lə bu də sɔ̃ ne,
nuz- avɔ̃ pase mali e mwa pʁatikəmɑ̃ tu
lε wikɑ̃t- ɑ̃sɑ̃blə swa ʃez- εllə swa isi ʃe mamɑ̃.

nu kɔmɑ̃sɔ̃z- a kɔnεtʁə pʁatikəmɑ̃ tu lœ̃ də lotʁə,
ʒə di pʁatikəmɑ̃ paʁsə kə ʒə sɑ̃s bjɛ̃ kə mali
mə kaʃə ynə paʁti də sa vi.

il i a dε syʒε də kɔ̃vεʁsasjɔ̃ kεllə evitə sistematikəmɑ̃
kɔmə sɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə, sε suvəniʁ dekɔlə,
ʒə nə sε pa nɔ̃ plysz- u εllə ε ne, ɑ̃ fʁɑ̃sə u ɑ̃ ʃinə.

mε la, u ʒə mə pozə lə plys də kεstjɔ̃,
sε kœ̃ swaʁ, alɔʁ kə ʒə diskytε də ma famijə,
εllə mə dəmɑ̃da si ʒavε dε kuzɛ̃z- u kuzinə,
ʒə lɥi ʁepɔ̃di kə ʒə nɑ̃ savε ʁjɛ̃,
mamɑ̃ setɑ̃ bʁuje avεk la famijə e
a tuʒuʁ ʁəfyze də mɑ̃ paʁle.

tu sə kə ʒə sε, sε kə kɑ̃ mɔ̃ pεʁə ε mɔʁ,
εllə sε dispyte avεk mε ɡʁɑ̃ paʁɑ̃,
ɔ̃n- a pʁi kεlk vεtəmɑ̃z- e ɔ̃n- ε paʁti-abite dɑ̃
ynə mεzɔ̃ avεk dotʁə- famijə kɔmə nu sɑ̃ pεʁə.

ɔ̃n- i ε ʁεste kεlkə tɑ̃,
ʒɑ̃ ɡaʁdə də bɔ̃ suvəniʁ, ʒə mi etε fε dε kɔpɛ̃.

œ̃ ʒuʁ kə ʒə ʁɑ̃tʁε də lekɔlə mamɑ̃ ma di,
dəmɛ̃ ty ʃɑ̃ʒə dekɔlə, ɔ̃ demenaʒə, ɔ̃ va-abite ʃe nu.

la, mali kɔmɑ̃sa ynə fʁazə sɑ̃ la finiʁ,
ty a plys də ʃɑ̃sə kə mwa, mwa ʒə nə… ʒε vy dε laʁmə
sə fɔʁme dɑ̃ sεz- iøz- e εllə paʁti sə ʁefyʒje dɑ̃ la salə də bɛ̃.

ʒε bjɛ̃ vy a sɔ̃ ʁətuʁ kεllə avε pləʁe,
ʒə nε pa ɛ̃siste puʁ savwaʁ,
ʒε bjɛ̃ sɑ̃ti, kə sə netε pa lə bɔ̃ mɔmɑ̃.

ʒə vεz- atɑ̃dʁə œ̃ pø,
il fodʁa bjɛ̃ kœ̃ ʒuʁ εllə sə desidə a mə paʁle də tu sa
e ʒə kɔ̃tə bjɛ̃ li aməne tu dusəmɑ̃,
ʒə tjɛ̃z- a kɔnεtʁə tu də sa vi.

ʒə desidε dɔ̃k, də ʃɑ̃ʒe tɔtaləmɑ̃ də kɔ̃vεʁsasjɔ̃,
ʒə lɥi paʁlε də mɔ̃n- ami loʁɑ̃sə,
ʒə lɥi εksplikε kɔmɑ̃ ɔ̃n- avε sɛ̃patize e puʁkwa ʒə lεmε bjɛ̃,
εllə ε fʁɑ̃ʃə e diʁεkt, kɑ̃ kεlkə ʃozə lɥi plε,
u lɥi deplε, ty lə sε tu də sɥitə,
εllə nə tuʁnə pa otuʁ dy po kɔmə ɔ̃ di
e nə maʃə pa sε mo paʁfwa.

tjɛ̃z- ekutə sa,
pa lɔ̃tɑ̃z- apʁε kɔ̃n- a fε kɔnεsɑ̃sə,
εllə ma ɑ̃vwaje œ̃ mesaʒə pʁive
ʒə nə mə ʁapεllə plys tʁo kɔmɑ̃ il etε tuʁne
mεz- ɑ̃ ɡʁo, il dizε səsi
ʒε œ̃ seʁjø dutə syʁ ta nasjɔnalite
e syʁ kwa εllə sə bazε puʁ ɑ̃ ʒyʒe ! ! !

atɑ̃, ʒə tə li la fɛ̃ də sɔ̃ mesaʒə,
εllə lεksplikə…
ʒə nə pɑ̃sə pa kə ty swaz- ameʁikɛ̃,
ty ekʁi tʁo bjɛ̃ fʁɑ̃sε də plys lεz- ameʁikɛ̃ nə sə sεʁvə pa
də « mεʁsi » dɑ̃ lœʁ kɔ̃vεʁsasjɔ̃.

a, ʒə nə savε pa puʁ lə mεʁsi, sa pø sεʁviʁ ! ! !
ʒə lɥi εksplikε puʁkwa
mε paʁɑ̃ sɔ̃ də səatlə,
il sɔ̃t- aʁivez- ɑ̃ fʁɑ̃sə avɑ̃ ma nεsɑ̃sə,
ty ε dɔ̃k fʁɑ̃sε də papje kɔmə ɔ̃ di ! ! !

ui, ʒə sɥi ne a paʁi
ʒε fε tutə ma skɔlaʁite ɑ̃ fʁɑ̃sə,
dameʁikɛ̃, ʒə nε kə lə nɔ̃
ui, mε ʒə la kɔ̃pʁɑ̃ ty sε ! ! !

puʁ nu lε famə ki syʁfɔ̃ syʁ ɛ̃tεʁnεt,
ɔ̃n- εt- ɔbliʒe də sə mefje,
il i a tεllmɑ̃ dɔmə ki nu baʁatine ! ! !

sεʁtɛ̃ ʁakɔ̃te kil sɔ̃ selibatεʁəz- e ɔ̃
dekuvʁə apʁε kil sɔ̃ maʁjez- avεk dεz- ɑ̃fɑ̃z- u
bjɛ̃ il mɑ̃te syʁ lœʁz- aʒə,
sɛ̃vɑ̃te dε vi, sε dy ɡʁɑ̃ nɛ̃pɔʁtə kwa ! ! !

ʒə vwa bjɛ̃ sə kə ty vø diʁə,
ty tε mefje də mwa osi ?
ty vudʁε bjɛ̃ savwaʁ ɛ̃,
ʒə tə di si ty mə fεz- œ̃ kafe ! ! !

ʁuu, ty tə ʁɑ̃ pa kɔ̃tə də sə kə ty fε,
si ty mə fε ʃɑ̃te, sε syʁ il va pləvwaʁ
tjɛ̃z- ekutə ma ʃɑ̃sɔ̃ :
la vi ε bεllə kɑ̃ ʒə sɥiz- avεk εllə, ʒə tε εm εm εm mə
aaaa, pitje, pitje puʁ mε povʁəz- ɔʁεjə
mεmə pa il tə pʁεne a lekɔlə dε fɑ̃ ! ! !

ale, ʒə vε nu fεʁə œ̃ kafe sa ʒə sε fεʁə e ty mə di tu, dakɔʁ…
ui, ui ! ! !
mεʁsi puʁ lə kafe il ε plys diʒεstə kə ta ʃɑ̃sɔ̃ ɑ̃n- efε,
bɔ̃ ʒə tə di ! ! !

puʁ detεʁmine si ʒə vε diskyte u nɔ̃ avεk kεlkœ̃,
ʒə pʁɔsεdə kɔmə sa ! ! !
puʁ kɔmɑ̃se,
ʒə vε syʁ lə myʁ də la pεʁsɔnə,
ʒə ʁəɡaʁdə kεl ʒɑ̃ʁə də fɔto il mεt syʁ sɔ̃ myʁ,
ɑ̃sɥitə, ʒə ʒu la kyʁjøzə,
ʒə li lε kɔmɑ̃tεʁə puʁ mə fεʁə ynə ide də sa pεʁsɔnalite.

ʒεɡzaminə sε tuʁnyʁə də fʁazə puʁ sitɥe sɔ̃n- aʒə,
paʁ εɡzɑ̃plə il i a œ̃ mo ʁevelatœʁ,
si ty ekʁi lə mɔt « tɑ̃pis » kɔmə sa o ljø də kɔmə səla « tɑ̃ pis »,
ɔ̃ pø sitɥe tɔ̃n- aʒə a o mwɛ̃ kaʁɑ̃tə ɑ̃ ! ! !

ty ε ynə pətitə maliɲə…
il i a plyzjœʁz- otʁə- ʃozə ki tʁaise tɔ̃n- aʒə ! ! !
mε, ʒə nə vε pa tus tə lεz- enymeʁe,
ʒavu kə puʁ twa, ʒε y dy mal a mə fεʁə ynə ide də tɔ̃n- aʒə,
ty mani lε fʁazəz- e ʒu avεk lε mo dynə manjεʁə dekɔ̃sεʁtɑ̃tə ! ! !

ʒε y də la ʃɑ̃sə alɔʁ, ʒε pase lεɡzamɛ̃ də madamə kɔlɔ̃bo,
ui ʁiɡɔlə, ty a benefisje dy dutə ki pʁɔfitə a lakyze,
ɔ̃n- ε bjɛ̃ ɔbliʒe dεtʁə mefjɑ̃tə,
si ɔ̃ nə vø pa sə fεʁə avwaʁ tʁo suvɑ̃ ! ! !

sə nε pa də ma fotə si il i a boku də mɑ̃tœʁ,
sə defo si apaʁtjɛ̃ plysz- o ɔmə ko famə ʒə pɑ̃sə,
ɔ̃n- a dε defoz- osi, mε səlɥi si fε plyto paʁti də lapanaʒə də la ʒɑ̃ maskylinə ! ! !
sεt- idjo tus sε mɑ̃sɔ̃ʒə,
səla fini tuʒuʁ paʁ tə ʁətɔ̃be dəsyz- œ̃ ʒuʁ u lotʁə,
mε bɔ̃, ʒə nə vε pa ʁəfεʁə lə ʒɑ̃ʁə ymɛ̃.

di dɔ̃k, il fodʁa kə ty mə la pʁezɑ̃tə ta loʁɑ̃sə ! ! !
ʒεməʁε bjɛ̃ fεʁə sa kɔnεsɑ̃sə,
mwa osi, ʒεməʁε bjɛ̃,
ɑ̃ fε, loʁɑ̃sə e mwa ɔ̃ nə sε ʒamε ʁɑ̃kɔ̃tʁez- ɑ̃kɔʁə,
ɔ̃ nə sə kɔnε kə paʁ lɛ̃tεʁmedjεʁə dε ʁezo sɔsjo,
il fodʁa kə ʒə mə desidə œ̃ ʒuʁ a la ʁɑ̃kɔ̃tʁe,
il səʁε tɑ̃,
ty la kɔnε dəpɥiz- œ̃n- ɑ̃ deʒa,
ʒə nə kɔ̃pʁɑ̃ pa puʁkwa
vu nə vuz- εtə pa ɑ̃kɔʁə ʁɑ̃kɔ̃tʁe,
pɥiskə vu vuz- apʁesje,
il səʁε tɑ̃ də pʁevwaʁ œ̃ wikɑ̃ puʁ səla,
lε bo ʒuʁz- aʁive,
ɔ̃ fəʁa œ̃ baʁbəkɥ puʁ lɔkazjɔ̃.

ty vøz- œ̃ ʒy dɔʁɑ̃ʒə,
ʒɑ̃ bwaʁε bjɛ̃ œ̃ mwa mεmə,
εllə sə diʁiʒa vεʁ la kɥizinə, puʁ lε sεʁviʁ.

lə wik εnd sə tεʁmina sɑ̃ ɡʁɑ̃də diskysjɔ̃.

ɔ̃n- etε deʒa dimɑ̃ʃə midi,
ɔ̃ mɑ̃ʒa œ̃ mɔʁso vitə fε e ɔ̃ fila diʁεktəmɑ̃ fεʁə ynə
sjεstə kalinə ki setεʁniza ʒyskə lœʁ u mali dəvε paʁtiʁ.

ʒə lakɔ̃paɲε ʒyskə la ɡaʁə e ʁəpaʁti,
εllə nεmə pa lεz- o ʁəvwaʁ ki dyʁə tʁo lɔ̃tɑ̃,
kaʁ εllə fini paʁ pləʁe e a tʁo də mal a mɔ̃te dɑ̃ lə tʁɛ̃,
εllə a lɛ̃pʁesjɔ̃ kεllə mabɑ̃dɔnə.

la səmεnə sə pasa avεk sɔ̃ tʁɛ̃ tʁɛ̃-abitɥεllə,
mamɑ̃ e maʁjo filɑ̃ lə ɡʁɑ̃t- amuʁ tut- ε puʁ lə mjø,
a si, ynə ʃozə,
ʒε y mali ɑ̃ mesaʒə pʁive syʁ œ̃ ʁezo sɔsjal mεʁkʁədi,
εllə ma di, ʒε ynə bɔnə nuvεllə a tanɔ̃se,
ʒə tεksplikəʁε tu dε kɔ̃ sə veʁa,
εllə na pa vuly mɑ̃ diʁə plys la vilεnə,
sə nε pa fotə davwaʁ esεje puʁtɑ̃,
ʒə nε pa ʁeysi a lɥi fεʁə laʃe ynə bʁibə dɛ̃fo,
ʒə sɥiz- ɔbliʒe datɑ̃dʁə lə wik εnd puʁ savwaʁ.

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
03/03/2018 09:08Exinstas

Je sais pas pourquoi mais j accroche à fond ! ..vivement la suite ! ..

Texte Histoire
Du 03/03/2018 04:48

L'écrit contient 2443 mots qui sont répartis dans 44 strophes.