Texte:Les Quatre M Épisode 10 Et 11

Episode 10
Et là, c’est encore Maly qui fait la route jusqu’ici pour me voir,
ses parents reçoivent du monde une tradition apparemment,
ils fêtent l’arrivée du printemps,
les invitées sont principalement des dirigeants de société
avec lesquels ils travaillent toutes les chambres seront occupées.
Quand Maly vient, Maman et Mario en profitent pour faire une
escapade en amoureux, pour nous laisser seules.
Maman est contente deux weekend escapade de suite,
elle qui adore sortir ça l’arrange un peu même beaucoup.
N’empêche qu’elle a drôlement changer depuis qu’elle a rencontré Mario
et ce n’est pas pour me déplaire.
Un jour, elle m’a confiée,
tu sais la première fois ou j’ai croisé le regard de Mario
ça a été un instant magique pour moi,
un frisson a parcouru tout mon corps alors qu’il faisait quarante degrés à l’ombre,
mon cœur s’est mis à cogner fort dans ma poitrine,
je n’ai pas pu détourner mon regard de ses jolis vert.
Il s’est avancé vers moi m’a tendu sa main et moi sans réfléchir un instant,
je lui ai tendu la mienne,
il la prit si tendrement si délicatement que je me suis senti rassuré,
nous sommes partis en direction de la plage main dans la main,
Ses paroles on apaisé mes peurs,
il m’a dit que maintenant qu’il avait trouvé son futur,
il le suivra jusqu’au bout du monde que j’étais entrée dans son cœur
et qu’on y restera prisonnier jusque la nuit des temps.
Il m’a ouvert son cœur,
j’y ai vu notre avenir,
je m’y suis réfugié, car j’ai envie de croire que les miracles existent.
Tu sais Maman, ce que tu as vécu la s’appelle un coup de foudre,
elle me répondit.
Coup de foudre ou pas pour moi ça restera un miracle
car vu mon âge j’avais abandonné l’espoir de trouver l’homme de ma vie ! ! !
Bon laissons Maman avec son miracle et revenons à la suite de l’histoire,
nous sommes vendredi soir,
maman a prévu de se rendre à un concert du côté de Bordeaux.
Moi, j’ai prévu une sortie café théâtre pour samedi,
mais je verrais ça avec Maly,
je ne connais pas encore trop ses goûts en la matière,
moi je préférerais voir un truc marrant.
Maman commence à s’inquiéter,
Mario est en retard et ce n’est pas dans ses habitudes,
je la rassure en lui signalant que ce matin,
j’ai entendu à la radio qu’il y avait des travaux sur la route qu’il emprunte.
Il arrive avec vingt minutes de retard, en expliquant que ce n’était pas
trop les travaux qui l’avait retardé autant,
mais un camion qui s’est renversé sur le pont de la gare.
Tout est bloqué, il faut faire le grand tour pour accéder au centre-ville.
Du coup, je décide de partir tout de suite pour la gare avec une heure d’avance.
Si j’arrive trop tôt, je patienterai ?
au moins, je ne m’énerverais pas en regardant les minutes s’égrainer,
coincé cul à cul dans les bouchons.
Finalement, je n’arrive pas si en avance que cela, vingt minutes à peu près.
j’ai roulé tranquille,
je m’installe au café situé dans la gare et commande un grand noir,
histoire de me réveiller un peu,
je commençais à m’endormir à rouler au pas.
Assis tranquillement à attendre,
j’ai l’esprit qui commence à divaguer,
je me demande ce qu’elle a comme surprise à m’annoncer,
mais surtout, je réfléchis à la façon de l’amener à me parler
des sujets qu’elle évite avec soin,
quand on ne sait pas, on a tendance à se faire des films.
Une fois,
j’ai rêvé que ses parents avaient acheté Maly à des trafiquants de bébé,
parce qu’ils ne pouvaient en avoir du grand n’importe quoi,
bref, ce n’est pas tout ça, mais son train vient d’être annoncé quai vingt-trois,
je règle mon café, et me dirige vers le quai,
bien sur, c’est le plus éloigné d’où je me trouve actuellement,
je me fraye un passage à travers la multitude de personnes attendant
soit un train au départ soit à l’arrivée.
Il y a des valises et des sacs un peu partout à terre, pas facile de se faufiler,
enfin, j’arrive devant le quai le train est déjà là.
Episode 11

je l’aperçois.
je reconnaîtrai sa silhouette les yeux fermés,
ses longs cheveux noire, son visage angélique et
sa façon de bouger le bassin oscillant de
droite à gauche harmonieusement.
Je ne l’ai jamais vu marcher de dos assez longtemps
pour admirer le tableau,
j’imagine bien ses cheveux se balançant au rythme de ses pas,
les fesses allant de droite à gauche.
Bon, bon, on va se calmer hein,
des pensées olé olé commence à pointer le nez et
ce n’est ni le lieu ni le moment.
Comme d’habitude, on se saute dans les bras l’un de l’autre,
on se serre très fort,
je sens bien la chaleur de son corps,
un frisson de désir se fait sentir,
j’écourte l’étreinte afin de ne pas me mettre en situation d’inconfort,
« vu les pensées qui me sont déjà venu »
je prends quand même le temps de lui susurrer à l’oreille,
« Hooooo toi, tu m’as tellement manqué,
j’ai besoin de te faire sentir tout l’amour que je te porte
j’ai envie d’explorer toutes les courbes de ton corps,
m’y attarder, m’y perdre et finir par les épouser afin que
nous ne formions plus qu’une seule ligne,
cette ligne sera comme notre destin sans fin,
elle eut un petit sourire,
cligna des yeux et m’embrassa.
Nous partîmes en direction de la voiture main dans la main,
elle avec un sac en bandoulière et moi une grosse valise,
curieux, d’habitude elle n’emporte que son sac,
je ne me pose pas plus de question sur cet excédent de bagage,
j’avais d’autre choses en tête.
Bref, l’heure de pointe étant passé, nous ne mettons
pas trop de temps pour arriver à la maison,
on dépose les bagages dans la chambre et
on décide de préparer le dîner.
J’ai prévu le menu pour ce soir,
elle me répondit d’un ton sarcastique pour me taquiner,
Ha bon, c’est toi qui décides ?
Je fis de même.
Oui Femme. . ,
c’est moi l’homme de la maison, non mais et on se mit à rire,
» ce doit être le pouvoir de l’amour, un rien nous fait rigoler. "
Bon va y annonce ton menu,
je prépare si ce n’est pas trop compliqué
ce sera steak frites,
il y a trop longtemps que j’en ai envie,
j’adore les frites quand elles sont bien croustillantes,
Rien que d’en parler,
j’en salive.
On finis le dîner par un éclair au chocolat,
puis, Maly se leva de table me prit par la main et me dit,
viens installe-toi dans le salon
Il faut qu’on parle sérieusement, je prépare un café et j’arrive
Une pensée me vint tout de suite à l’esprit,
Hé bien la voila l’occasion de parler de ces sujets
apparemment tabous pour elle.