Poème:Juste Pardon

Je vais vous conter mon histoire,
Toute l’histoire de mes déboires.
Ne me jugez pas trop sévèrement :
J’avançais dans le noir étant enfant.

Ce poème est une hymne au pardon
Pour toutes ses femmes avec lesquelles j’ai joué au con.
Tous les pardons du monde ne suffiraient pas
A me racheter mais ce n’est qu’un premier pas…

J’ai eu ma première copine à l’âge de 13 ans
J’en ai aucun souvenirs, c’est plutot triste et décevant
Puis j’ai cumulé les aventures, les conquètes
J’étais un « chasseur » qui ne connaissait qu’la gâchette.

Dix, vingt, trente, quarante, cinquante…
Mon tableau de chasse débordait,
Mon carnet d’adresse explosait ;
Et enfin, j’ai connu une longue descente :

A mon tour, je vis la souffrance frappée à ma porte,
A mon tour, je sentis des larmes sur mon visage ;
Et je me rendis compte qu’il n’y avait pas d’antidote,
Qu’il fallait vivre ainsi et avoir du courage.

Et aujourd’hui, je m’en veux des fleurs que j’ai flétrie
Sans remords et avec une certaine fierté
Toutes ces larmes coulées, tout ce mal gratuit
Que tout autour de moi, j’ai fais enduré.

Il me semble que Dieu a pu me pardonner
Mes trop nombreuses bêtises d’enfant égaré.
Mais, malgré son pardon, j’ai forcément laisser des traces
Voyez, je ne me voile pas la face…

Les pétales de ces fleurs ont été souillées
Rabaissées, humiliées…
Comment pourrai-je l’oublier ?
Comment pourrai-je me pardonner ?

Nombreuses sont les années qui se sont écoulées
Nombreux sont les changements qui m’ont fait évoluer.
Cependant, j’aimerai juste faire un p’tit bon dans le passé
Pour effacer simplement tout ce que j’ai fait.

Mais nous autre mortels n’avons pas le droit
De commencer par un brouillon
La vie est un grand lit, paisible et sournois
Et où nous devons prendre, parfois, des décisions.

Le plus dur, bien souvent, ce n’est pas de les prendre.
Le plus dur, bien souvent, c’est de les assumer
Tout en sachant qu’il nous faut penser à apprendre
Les leçons de nos erreurs commises sur ce long sentier…