Poème:Rêve Infini

Que ne vous ai-aimé chaque jour davantage ?
Temps qui s’éclipse et vide qui fait perdre courage
Cette absence démesurée qui ronge ma volonté
La vie n’est qu’épreuve sans fin et sans bonté.

Je n’ai que la nuit pour reconnaître vos douces ombres
Et mes rêves, pour ouïr vos sourires dans ces décombres.
Nuit simple mais heureuse d’avoir pu côtoyer votre absence
Sans vous, cette ombre douce n’aurait plus aucun sens.

Je voudrais vous chérir, courir et pouvoir toucher
De mes mains, vos visages tendres mais cachés
Désaltérer mon cœur de vos si beaux sourires
Ils désagrègent mon âme, je n’ai plus peur de mourir.

Quel regard portez-vous sur ceux que vous quittez ?
Est-il serein, doux et affectueux avec plein d’équité ?
Quelquefois un souffle vient troubler ma pensée,
Est-ce vous qui me frôlez ? Vague idée insensée…

Les étoiles du ciel ne brillent que pour les justes.
Elles sont le reflet des disparus et c’est injuste,
Ce serait le bonheur que vos si lointains visages
Naissent sous la tendre forme d’un simple nuage.

Quand mes rêves errent en votre si doux monde
Je pleure de bonheur le matin, quelle joie immonde ?
Je veux rester dans mon rêve, goûter votre présence
Mais la vie me rappelle que cela n’aurait pas de sens…

Tendres et sublimes instants d’éternels souvenirs
Je n’ai que le parchemin de nuit pour vous écrire
J’espère une aube retardée, sans cesse renouvelée
Pour vous rejoindre dans ma tristesse étoilée.