Poème:Plaidoyer Pour La Paix

Une plainte lointaine surgit de mon cœur opprimé.
Plainte déchirante, vibrante, telle une corde tendue.
Cri oppressant, clamant son désarroi, en ce monde perdu
Cicatrices profondes, devant tout ces peuples décimés.

La guerre rode, vibrante, et les enfants crient
Ils pleurent leur liberté devant cette éternelle furie.

Ils cherchent en vain, l’espoir et des matins joyeux
Ceux où la liberté détruira l’oppression de toujours.
Les hommes penseront-t’ils un jour à vivre d’amour ?
Quel avenir pour eux sans l’optique d’un monde radieux ?

Vivante reste cette liberté, elle rode et recherche l’espoir.
Elle vit sa volonté d’anéantir et de supprimer ce désespoir.

Sous un prétexte d’intolérance, les canons se déchaînent.
La guerre entraîne les hommes et, sous ce déluge de bombes,
Malheur sous les décombres ! S’il pouvait surgir une colombe ?
Elle brandirait la liberté et éviterait que les peuples s’enchaînent.

Tremblante cette lueur d’espoir ! mais malgré cette volonté de vivre,
Les hommes déchirent le manteau de paix, dans un monde ivre.

Frêle plaidoyer de paix, mais ne serait-ce qu’un espoir
Que de penser qu’un jour, la paix décime cette inutile haine
Ne resteraient que l’olivier et la colombe, adieu la peine
Un siècle sans conflit où l’unité serait le seul miroir.