Prose:Séraphin
La Prose
Ses nouveaux grades avaient épluché ses valeurs d’antan qui étaient désormais nichées sur une cheminée
La fumée de ses cigares masquant son regard hagard telle l’agare qui jonche le quai d’une gare lui donnait l’impression d’être dans les nuages
Ses palais luxueux épousaient le goût de son palais qui dînaient au caviar
Il s’abreuvait au champagne des montagnes mais s’exilait de la campagne
Il dégustait le fromage des fermes mais ignorait le chemin du village
Il aimait le divin vin des raisins mais éludait les couloirs des vignes
Le succès lui donnait vraiment accès aux excès
Il avait renié ses amis d’enfance avec qui il a côtoyé souffrance, chez lui décence était mort
Un jour dans l’hôtel sur l’autel de sa solitude, il se souvint qu’il lui manquait quelque chose
Pourtant il avait or, hors dehors les grêlons avaient recouvert son toit de lugubres regrets
Séraphin voyait sa fin, il agonisait et n’avait personne à qui confier ses volontés
Il aurait échangé sa fortune pour s’en aller auprès des siens
Il avait alors compris que rien n’égale une sincère amitié, celle-la ne s’achète pas
Poète Paulenta5
Paulenta5 a publié sur le site 13 écrits. Paulenta5 est membre du site depuis l'année 2015.Lire le profil du poète Paulenta5Syllabation De L'Écrit
Phonétique : Séraphin
seʁafɛ̃, su lə paʁfœ̃ də sɔ̃ paktɔlə nə kɔnεsε plys la fɛ̃, sə netε puʁ lɥi kœ̃ defœ̃ suvəniʁsε nuvo ɡʁadəz- avε eplyʃe sε valœʁ dɑ̃tɑ̃ ki etε dezɔʁmε niʃe syʁ ynə ʃəmine
la fyme də sε siɡaʁə maskɑ̃ sɔ̃ ʁəɡaʁ-aɡaʁ tεllə laɡaʁə ki ʒɔ̃ʃə lə kε dynə ɡaʁə lɥi dɔnε lɛ̃pʁesjɔ̃ dεtʁə dɑ̃ lε nɥaʒə
sε palε lyksɥøz- epuzε lə ɡu də sɔ̃ palε ki dinε o kavjaʁ
il sabʁəvε o ʃɑ̃paɲə dε mɔ̃taɲə mε sεɡzilε də la kɑ̃paɲə
il deɡystε lə fʁɔmaʒə dε fεʁmə- mεz- iɲɔʁε lə ʃəmɛ̃ dy vilaʒə
il εmε lə divɛ̃ vɛ̃ dε ʁεzɛ̃ mεz- elydε lε kulwaʁ dε viɲə
lə syksε lɥi dɔnε vʁεmɑ̃ aksεz- oz- εksε
il avε ʁənje sεz- ami dɑ̃fɑ̃sə avεk ki il a kotwaje sufʁɑ̃sə, ʃe lɥi desɑ̃sə etε mɔʁ
œ̃ ʒuʁ dɑ̃ lotεl syʁ lotεl də sa sɔlitydə, il sə suvɛ̃ kil lɥi mɑ̃kε kεlkə ʃozə
puʁtɑ̃ il avε ɔʁ, ɔʁ dəɔʁ lε ɡʁεlɔ̃z- avε ʁəkuvεʁ sɔ̃ twa də lyɡybʁə- ʁəɡʁε
seʁafɛ̃ vwajε sa fɛ̃, il aɡɔnizε e navε pεʁsɔnə a ki kɔ̃fje sε vɔlɔ̃te
il oʁε eʃɑ̃ʒe sa fɔʁtynə puʁ sɑ̃n- ale opʁε dε sjɛ̃
il avε alɔʁ kɔ̃pʁi kə ʁjɛ̃ neɡalə ynə sɛ̃sεʁə amitje, sεllə la nə saʃεtə pa
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
Merci pour l’intérêt que tu m’accordes, je suis honoré
J’aime beaucoup ce texte qui nous fait découvrir que même dans l’opulence on se retrouve à la porte de la mort démuni de l’amour des siens. Merci Paulenta.
Un texte qui dénonce la connerie humaine, l’argent fait tourner la tête, avec la richesse on se prend pour le roi du monde....On s’éloigne de ses amis pour plonger dans la solitude en parlant à son coffre fort...et quand malheur arrive c’est l’heure de se retrouver seul avec son égocentrisme.....J’Aime....
DAN
Merci beaucoup, je suis très honoré de recevoir ces compliments. L’argent n’achète pas l’amitié

Un si beau écrit qui éclaire les dessus des choses liés à l’être humain soit-il riche ou pauvre....Merci du partage.....Mes amitiés.
Merci de compliment Tulipe Noire