Prose:On Ne Saura Jamais…
La Prose
Un soir d’été, devant sa tasse de thé il noyait la calamité devant ses regrets alités
Son enfance lui avait été volée, survolée par l’envolée tragique de ces insensés
Ses larmes sans alarme jaillissaient comme des aiguillons sur ses joues rondes
Les leçons funèbres de ses actes s’accrochaient comme des hameçons sur son paillasson
Les mains de ce gamin n’étaient plus innocentes, elles avaient pris des vies en chemin
Ils avaient fait de lui un loup, une arme à faire pâtir des âmes, une épée sanglante
Il enchaînait les balles comme les pas dansants d’un bal animés par ce carnaval cannibale
Ces vendeurs de costumes à titre posthume avaient mis de l’amertume dans son cœur
Ils dévastaient des villages, se nourrissaient du pillage et assombrisaient les paysages
Juste après leur passage, les souvenirs de ces endroits sortaient en fumée de leurs cages
Ils éteignaient des vies sans préavis et glorifaient leurs envies funestes
Il conjugait désormais le crime comme les versets d’une liturgie venimeuse
Il se rendit chez lui, la case était ouverte, la cruauté avait aussi pris les siens
Son inconscience venait de grandir, il avait pris conscience de l’exubérance de sa fouge
Cette guerre qui n’a jamais fait guère d’heureux, nourrit la dominance des pouvoirs
Il ne lui restait que désolation, il ignorait même pourquoi il avait pris les armes
Il enjambait les tombes, fruit de l’hécatombe de ces lugubres ombres
Le son des canons révulsait déjà ses pensées, son armure venait de fondre
Ils avaient bradé l’enfance de ce petit bout d’homme qui était à présent sans défense
On ne saura jamais ce qui anime ces fous à la forme humaine
Son enfance lui avait été volée, survolée par l’envolée tragique de ces insensés
Ses larmes sans alarme jaillissaient comme des aiguillons sur ses joues rondes
Les leçons funèbres de ses actes s’accrochaient comme des hameçons sur son paillasson
Les mains de ce gamin n’étaient plus innocentes, elles avaient pris des vies en chemin
Ils avaient fait de lui un loup, une arme à faire pâtir des âmes, une épée sanglante
Il enchaînait les balles comme les pas dansants d’un bal animés par ce carnaval cannibale
Ces vendeurs de costumes à titre posthume avaient mis de l’amertume dans son cœur
Ils dévastaient des villages, se nourrissaient du pillage et assombrisaient les paysages
Juste après leur passage, les souvenirs de ces endroits sortaient en fumée de leurs cages
Ils éteignaient des vies sans préavis et glorifaient leurs envies funestes
Il conjugait désormais le crime comme les versets d’une liturgie venimeuse
Il se rendit chez lui, la case était ouverte, la cruauté avait aussi pris les siens
Son inconscience venait de grandir, il avait pris conscience de l’exubérance de sa fouge
Cette guerre qui n’a jamais fait guère d’heureux, nourrit la dominance des pouvoirs
Il ne lui restait que désolation, il ignorait même pourquoi il avait pris les armes
Il enjambait les tombes, fruit de l’hécatombe de ces lugubres ombres
Le son des canons révulsait déjà ses pensées, son armure venait de fondre
Ils avaient bradé l’enfance de ce petit bout d’homme qui était à présent sans défense
On ne saura jamais ce qui anime ces fous à la forme humaine
Poète Paulenta5
Paulenta5 a publié sur le site 13 écrits. Paulenta5 est membre du site depuis l'année 2015.Lire le profil du poète Paulenta5Syllabation De L'Écrit
Phonétique : On Ne Saura Jamais…
œ̃ swaʁ dete, dəvɑ̃ sa tasə də te il nwajε la kalamite dəvɑ̃ sε ʁəɡʁεz- alitesɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə lɥi avε ete vɔle, syʁvɔle paʁ lɑ̃vɔle tʁaʒikə də sεz- ɛ̃sɑ̃se
sε laʁmə- sɑ̃z- alaʁmə ʒajisε kɔmə dεz- εɡɥjɔ̃ syʁ sε ʒu ʁɔ̃də
lε ləsɔ̃ fynεbʁə- də sεz- aktə sakʁoʃε kɔmə dεz- aməsɔ̃ syʁ sɔ̃ pajasɔ̃
lε mɛ̃ də sə ɡamɛ̃ netε plysz- inɔsɑ̃tə, εlləz- avε pʁi dε viz- ɑ̃ ʃəmɛ̃
ilz- avε fε də lɥi œ̃ lu, ynə aʁmə a fεʁə patiʁ dεz- amə, ynə epe sɑ̃ɡlɑ̃tə
il ɑ̃ʃεnε lε balə kɔmə lε pa dɑ̃sɑ̃ dœ̃ bal anime paʁ sə kaʁnaval kanibalə
sε vɑ̃dœʁ də kɔstyməz- a titʁə pɔstymə avε mi də lamεʁtymə dɑ̃ sɔ̃ kœʁ
il devastε dε vilaʒə, sə nuʁʁisε dy pijaʒə e asɔ̃bʁizε lε pεizaʒə
ʒystə apʁε lœʁ pasaʒə, lε suvəniʁ də sεz- ɑ̃dʁwa sɔʁtε ɑ̃ fyme də lœʁ kaʒə
ilz- etεɲε dε vi sɑ̃ pʁeaviz- e ɡlɔʁifε lœʁz- ɑ̃vi fynεstə
il kɔ̃ʒyɡε dezɔʁmε lə kʁimə kɔmə lε vεʁsε dynə lityʁʒi vənimøzə
il sə ʁɑ̃di ʃe lɥi, la kazə etε uvεʁtə, la kʁɥote avε osi pʁi lε sjɛ̃
sɔ̃n- ɛ̃kɔ̃sjɑ̃sə vənε də ɡʁɑ̃diʁ, il avε pʁi kɔ̃sjɑ̃sə də lεɡzybeʁɑ̃sə də sa fuʒə
sεtə ɡeʁə ki na ʒamε fε ɡεʁə dœʁø, nuʁʁi la dɔminɑ̃sə dε puvwaʁ
il nə lɥi ʁεstε kə dezɔlasjɔ̃, il iɲɔʁε mεmə puʁkwa il avε pʁi lεz- aʁmə
il ɑ̃ʒɑ̃bε lε tɔ̃bə, fʁɥi də lekatɔ̃bə də sε lyɡybʁəz- ɔ̃bʁə
lə sɔ̃ dε kanɔ̃ ʁevylsε deʒa sε pɑ̃se, sɔ̃n- aʁmyʁə vənε də fɔ̃dʁə
ilz- avε bʁade lɑ̃fɑ̃sə də sə pəti bu dɔmə ki etε a pʁezɑ̃ sɑ̃ defɑ̃sə
ɔ̃ nə soʁa ʒamε sə ki animə sε fusz- a la fɔʁmə ymεnə
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
27/11/2015 09:37Claude408
Joli texte, bien écrit. Merci Paulenta5
27/11/2015 09:47Paulenta5
Merci beaucoup Claude
27/11/2015 11:12Isa
La vie est terrible pour certains, nous avons eu de la chance de naître dans un pays libre
Merci Paulenta
27/11/2015 11:18Paulenta5
Merci beaucoup Isa, la liberté n’a pas de prix
03/04/2016 17:35Coco-Nini
Beau texte! La guerre qui souvent vole l’enfance innocente qui ne devrait tenir une arme, l’humain depuis longtemps me déçoit et de plus en plus!
Le mal n’apporte que ce qu’il sème, hélas.
Bon moment de lecture, Nicole
04/04/2016 10:14Paulenta5
Merci Coconini, la guère dévaste le peu de dignité qui nous reste
Prose Colère
Du 27/11/2015 03:16
L'écrit contient 287 mots qui sont répartis dans 1 strophes.