Poème:Est-Il Indispensable D’être Cultivé ?

Sur un forum littéraire et culturel, un internaute a posé la question suivante :
« Est-il indispensable d’être cultivé ? »
Question suite à laquelle j’ai posté cela : «

Nous sommes tous cultivés déjà, à la base.
Mais on peut poursuivre la culture, et alors certains en deviennent intelligents, d’autres non, d’autres à moitié, et d’autres un
Peu, dans ce qu’ils sont cultivés.
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1) - Cultivés et intelligents = curieux, tolérant, humble, souple d’esprit, vif ou lent, mais avec une attitude toujours réfléchie…
2) - Cultivés mais pas intelligents = rigide, dogmatique, prétentieux, froid, cassant, égotique, tyrannique, méfiant, perfectionniste voire paranoïaque…
3) - Cultivés mais à moitié intelligents = manque de pratique, intelligence empêchée par diverses choses : timidité, solitude sociale, complexes psycho-affectifs divers, influences exagérées
Diverses, pression sociale, familiale, religieuse, ménagère, surmenage intellectuel, nerveux, limitant les capacités à développer son intelligence, esprit
Malgré tout étriqué, mais souvent provenant d’une cause involontaire…
4) - Cultivés mais intelligents qu’un peu = vie cadrée avec une spécialisation de l’intelligence, (notamment professionnellement) , difficulté à envisager et à réaliser des projets nouveaux,
Difficulté d’adaptabilité, personnalité fragile, psychisme vacillant, instabilité latente, intelligence cloisonnée autour de quelques habitudes et réflexes
Intellectuels, humilité à défaut d’autre chose, culpabilité, complexe d’infériorité, crainte, peur, rigidité, parfois agressivité…
Le 3) et le 4) peuvent d’ailleurs être mélangés.
Mais dans tous les cas, le but de la culture est multiple. Elle a un but visant au développement de l’esprit, un but social (une intelligence sociale) , un but relationnel (intelligence se développant avec la connaissance de soi à travers soi et les autres, et les autres et soi, et à travers la curiosité des autres ==> ce qui nous ramène à l’intelligence sociale) , un but personnel et donc intime (intelligence de la connaissance et de la curiosité de soi, sans considérer que tout est acquis ==> on devient son propre analyste ==> ce qui nous ramène au but relationnel de la culture, et à l’intelligence sociale) , et un but plus circonstanciel et cognitif (intelligence visant l’aisance dans les adaptations de tous les jours, visant au maintien d’une unité forte de la personnalité, en toute circonstance ==> ce qui nous ramène au but personnel et intime de la culture, à son but relationnel, et à l’intelligence sociale) .
Finalement ce qui revient à chaque fois, c’est le mot » Intelligence «, dans le sens de rendre la culture suffisamment intelligible et productive pour soi, et donc aussi dans tous nos rapports avec Autrui. Je n’oublie pas que la culture est aussi synonyme souvent de distraction, mais il y a une petite différence tout de même entre la distraction (et la culture de la distraction) , et la culture solennelle, froide, sinistre et noire (rires) , non je veux dire la culture avec comme but la connaissance, l’apprentissage, l’aiguillage, les remises en questions etc (la culture fonctionnelle) .
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La Culture pour moi est l’ensemble très éclectique, des manifestations réfléchies et organisées, ou involontaires et étatiques, ou conditionnées et propagées, des Hommes et du cerveau humain. Elle ne se conçoit pas sans le cerveau, ni sans la société. Elle est évidemment artistique, évènementielle, philosophique ou littéraire, mais elle n’est pas que ça. Elle est également scientifique, technologique, neurologique, psychologique, affective, psycho-somatique, héréditaire, atavique, sanitaire, ou encore ésotérique, invisible, subliminale, suggestionnée, publicitaire etc etc. En somme, la culture est partout : nous sommes la culture, nous naissons » cultivés « et doué de culture.
P. S : La culture fonctionnelle et la culture de la distraction se mélangent souvent. Il semble plus facile pour les hommes d’apprendre en s’amusant. Ceci dit, très souvent aussi, la culture de la distraction n’est que purement distrayante, libératrice et catharsistique. Par conséquent, en ce sens il ne s’agit plus de cultiver quelque chose, mais d’apaiser, de libérer, de soulager, en faisant une diversion, à travers un divertissement.
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