Poème:Ennemie Intime

A toi mon ennemie,
Toi qui à jamais me suis.
Suis un fruit trop mûr ?
Cela je n’en suis guère sure.

Toi qui m’a fait pleurer,
Jamais ce jour, je n’oublierai.
C’est vrai, j ’ai peur de toi,
Et surtout des effets que tu auras.

Tu te caches comme une souris,
Tapie, de mon infortune, tu te réjouis,
Un jour peut être tu reviendras,
Chose que je ne souhaite pas.

Ta venue est inhospitalière,
Cela, tu ne le sais guère…
Tu t’appropries les gens n’importe quand,
Et jamais tu ne les quittes malheureusement.

Mais saches que je suis coriace,
Il n’y a rien de plus vérace.
Nous jouerons à armes égales dans ce combat,
Oui, je ne baisserai pas les bras.

Je ne suis plus seule face à toi.
Le secret est tombé et laisse en émoi.
Je te regarde déjà d’un peu plus loin.
Seule ta proximité me retient.

Je t’efface de ma mémoire souvent.
Le réconfort est grisant.
Mon ennemie intime cache toi de moi.
Oublie moi, toi aussi, je t’aimerai tant.

Je veux vivre sagement…
Est-ce inconcevable pour toi ?
Je souhaite vivre selon mes choix.
Mais sure, je ne baisse pas les bras.

A jamais, amazone…
Toujours, dans toutes les zones.
En aucun cas, je ne serais faible face a toi.
De tout les temps, tu seras face à moi.

Ennemie intime c’est bien le cas.
Je te t’oublie pas, tu es bien la.
Ennemie intime, je fais avec toi,
Je combattrai avec foi.