Poème:Exclue Du Paradis

Tu es revenu et me voila condamnée,
Tu m’a rappelé alors que je voulais t’oublier.
Tes besoins, ton égo m’avaient pourtant bléssée
Et ce sont les mêmes qui à moi t’ont ramenés.
Notre amour est irrationnel, inconvenu.
Pourtant nous sommes liés et ténus.
Notre égoisme nous mênera à notre perte,
Nous avons pourtant sonné l’alerte.
Tu as voulu me raisonner, me prévenir
Malheureusement tu n’as su toi même te retenir,
Tu as repris à la nuit l’obscurité m’entourant,
Tu t’es blotti contre moi dans tes bras me serrant.
Qu’est ce une rose sans sa senteur ?
Qu’est ce un ciel sans sa couleur ?
Moi sans toi, c’est douloureux à songer,
Toi sans moi, simplement difficile à penser.
Je suis accro comme un heroinoman à dose,
Même un cocainoman ne ferait pas grand chose.
Ma drogue, mon opium, mon absinthe…
Ma came, ma nécessité, tu vas me faire défunte.
Mille soleils n’irradient pas autant que toi…
Pourtant j’arrive parfois à te laisser pantois.
La lune n’a pas la douceur de ton sourire,
Tes bras, le temps, me font hair.
Tu me regardes comme on voit l’étoile du berger,
Je suis ravie, bouche bée, je me sens aimée.
Tu me touches, me parles comme à une princesse
J’aimerais tant que le temps, sa course, cesse.
Tu me dis que je suis importante pour toi,
J’aimerai tant devenir ton unique foi.
Tu me dis qu’aussi tu ne sais pas.
Je hais les incertitudes, fais les cents pas.
Tu me dis tout bas que tu repartiras.
Le vent, je le sais te reprendra à moi.
Je sais que je ne suis pas faite pour toi.
Je sais et fais que jamais tu ne m’oublieras.
Tu es apparu comme mon ange il ya deux ans
Des enfers avec toi j’ai dit adieu.
Des larmes sont pour toi tombées des yeux.
Jamais je ne t’en ai voulu pourtant.
Je sais aussi qu’à nouveau je ne t’en voudrai pas.
Notre histoire, je le sais à nouveau s’arretera.
Je serais à nouveau jetée du paradis.
Rien ne pourra me faire jouer une comédie.

On a tous une personne qu’on a toujours peur de perdre