Texte:Une Maman Pour L’éternité.
A Propos du Texte
Un poème en hommage à ma mère décédée à l’âge de 92 ans en avril 2005.
Le Texte
Tu es là, sur ce lit d’hôpital
respirant au rythme de la machine infernale.
Les médecins m’ont dit que tu souffrais beaucoup,
qu’il fallait débrancher tout.
Mais catégoriquement je refusai.
Dieu va te rendre à la vie,
quand tu me souriais, à cette belle vie,
quand si gentiment tu me parlais.
Tu es partie trop vite, maman.
Tu avais quand même nonante-deux ans.
J’étais ton unique enfant,
que tu eus presqu’à cinquante ans.
Des voyous t’ont fait peur,
ils ont endolori ton coeur.
Mais laissons-les à leur sort,
sans doute pire que la mort.
Tu n’étais pas née pour cette terre.
Tu te nourrissais de prières.
Ton royaume n’était pas de ce monde.
Aujourd’hui, je me rends sur ta tombe
pour aller la fleurir,
et tendrement me recueillir.
Un jour, Dieu nous réunira,
et pour l’éternité notre vie recommencera.
respirant au rythme de la machine infernale.
Les médecins m’ont dit que tu souffrais beaucoup,
qu’il fallait débrancher tout.
Mais catégoriquement je refusai.
Dieu va te rendre à la vie,
quand tu me souriais, à cette belle vie,
quand si gentiment tu me parlais.
Tu es partie trop vite, maman.
Tu avais quand même nonante-deux ans.
J’étais ton unique enfant,
que tu eus presqu’à cinquante ans.
Des voyous t’ont fait peur,
ils ont endolori ton coeur.
Mais laissons-les à leur sort,
sans doute pire que la mort.
Tu n’étais pas née pour cette terre.
Tu te nourrissais de prières.
Ton royaume n’était pas de ce monde.
Aujourd’hui, je me rends sur ta tombe
pour aller la fleurir,
et tendrement me recueillir.
Un jour, Dieu nous réunira,
et pour l’éternité notre vie recommencera.
PostScriptum
OK.
Écrivain Poldereaux
Poldereaux a publié sur le site 2128 écrits. Poldereaux est membre du site depuis l'année 2019.Lire le profil de l'auteur poète PoldereauxSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Une Maman Pour L’éternité.
ty ε la, syʁ sə li dopitalʁεspiʁɑ̃ o ʁitmə də la maʃinə ɛ̃fεʁnalə.
lε medəsɛ̃ mɔ̃ di kə ty sufʁε boku,
kil falε debʁɑ̃ʃe tu.
mε kateɡɔʁikəmɑ̃ ʒə ʁəfyzε.
djø va tə ʁɑ̃dʁə a la vi,
kɑ̃ ty mə suʁjε, a sεtə bεllə vi,
kɑ̃ si ʒɑ̃time ty mə paʁlε.
ty ε paʁti tʁo vitə, mamɑ̃.
ty avε kɑ̃ mεmə nɔnɑ̃tə døz- ɑ̃.
ʒetε tɔ̃n- ynikə ɑ̃fɑ̃,
kə ty y pʁεska sɛ̃kɑ̃tə ɑ̃.
dε vwajus tɔ̃ fε pœʁ,
ilz- ɔ̃ ɑ̃dɔlɔʁi tɔ̃ kœʁ.
mε lεsɔ̃ lεz- a lœʁ sɔʁ,
sɑ̃ dutə piʁə kə la mɔʁ.
ty netε pa ne puʁ sεtə teʁə.
ty tə nuʁʁisε də pʁjεʁə.
tɔ̃ ʁwajomə netε pa də sə mɔ̃də.
oʒuʁdɥi, ʒə mə ʁɑ̃ syʁ ta tɔ̃bə
puʁ ale la fləʁiʁ,
e tɑ̃dʁəmɑ̃ mə ʁəkœjiʁ.
œ̃ ʒuʁ, djø nu ʁeyniʁa,
e puʁ letεʁnite nɔtʁə vi ʁəkɔmɑ̃səʁa.
Récompense
Poesie sans commentaire
01/05/2025Poeme-France
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Texte Mère
Du 28/05/2024 11:23
L'écrit contient 151 mots qui sont répartis dans 6 strophes. Toutes les strophes sont composés de 4 vers. La composition des vers de ce poème suivent la forme classique du Rondeau redoublé.